Chapitre 42-36.
Bonjour ou bonsoir tout le monde !
Comment allez-vous ?
Ce Chapitre fait 3 964 mots !
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Vous verrez au cours de ce chapitre que je propose deux chansons, la première étant :
« You were never gone - Hannah Ellis », et la seconde est « Cloud - Elias ». 😌
N'hésitez vraiment pas à commenter, même si vous pensez que ce que vous voulez dire est inutile, cela ne l'est jamais !
Bonne lecture à vous, accrochez-vous bien à vos feels pour Elison !
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Slygry Ravhuff, Chapitre 42-36.
Jeudi 6 Juillet, 21h.
Nous sortions de l'avion, pour débarquer à Bangkok.
Après avoir découvert Cancùn et Cozumel, ces derniers jours, j'avais hâte de voir un nouveau pays, ainsi qu'une nouvelle ville.
Bangkok.
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J'avais rêvé du moment où j'allais m'écrouler sur un lit moelleux.
C'était un petit appartement de deux étages, dans un hôtel...
En bas, le salon, avec l'ouverture directement sur la piscine qui entourait le devant de tout l'hôtel.
En haut, le lit et la salle de bain.
-C'est tellement joli. Disais-je, fatiguée.
-Viens-là. Riait Jason, en tapotant le canapé.
Je me laissais tomber sur le canapé, et serrait Ja' dans mes bras.
-Tu sens bon...
-En même temps, on sort de la douche... Souriais-je, en levant un sourcil.
Oui... on sort de la douche.
C'est une nouvelle vision des choses, je suppose...
Depuis l'autre soir, je pense que notre gêne a disparu, même si cela reste très ambiguë.
-On... Réfléchissait-il, d'un sourire délicieux.
-C'est très bizarre...
-Oh, je t'assure qu'il n'y a que toi qui trouve cela... bizarre. Plaisantait-il, en me faisant un clin d'oeil.
-Jason ! M'exclamais-je, embarrassée.
-Tu as l'air d'avoir besoin d'air... ou du moins tes joues.
Je soufflais, contrariée.
Je le vis se mordre les lèvres, se retenant de rire.
D'une pulsion, je le fis basculer et l'embrassa tendrement.
La soirée se passa agréablement bien, nous avions finit avec un plateau-télé et un film, au salon.
Pour s'endormir bras dans les bras, dans le lit.
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Vendredi 7 Juillet, 19h.
Le lendemain.
J'avaisregardé les photos que j'avais prit hier avec Ja', pendant le trajet jusqu'à Ko Samui.
Bangkok était plein de temples, pour mon plus grand bonheur et pour celui de Jason.
Nous n'avions fait presque que cela, durant notre visite.
Mais en ce moment-même, nous arrivions dans une nouvelle ville.
Jason m'avait dit que l'endroit où nous allions dormir était plutôt spécial... j'avais tellement hâte de voir cela.
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Et je fus loin d'être déçue...
Je ne savais pas comment décrire toutes les émotions que je contenais.
Quelques heures plus tard, nous rentrions du restaurant.
Jason était allongé sur le grand matelas du balcon, regardant les étoiles.
Je venais de sortir du bain, et m'étais vêtue de sous-vêtements.
J'enfilais un kimono vert m'arrivant aux genoux, décoré de fleurs jaunes.
Deux tasses de thé à la main, je m'allongeais à ses côtés.
-C'est magique. Disais-je, rêveuse, en admirant les étoiles.
-Elles ne te battent pas. Tu es beaucoup plus radieuse. Riait-il, doucement. Merci pour le thé.
-Oh... De rien. Souriais-je, confuse.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Je pensais.
-Tu pensais... ? Questionnait-il, curieusement.
-Quelqu'un... ou plutôt ma... soeur... m'avait confié que... que les étoiles veillent sur nous, comme si c'était l'âme éteinte d'un de nos proches.
Le regard de Jason se fit plus intense.
-Et... j'ai la stupide habitude de penser à mes... mes vrais parents en les regardant. Soufflais-je, en me sentant ridicule.
-Est-ce que... Hésitait-il, en pesant ses mots. Est-ce que tu penses souvent à eux ?
-Quand mes pensées ne sont pas focalisées sur... Toussais-je, maladroitement. Cela m'arrive souvent, en effet.
-Tu t'imagines comment ils étaient, ce que tu ferais ou dirais, si ils étaient encore là ? Devinait-il, en un sourire invisible, le regard au loin. Ce qu'ils penseraient de toi, aujourd'hui ?
-Je... la plupart du temps, oui... Répondais-je, les yeux brillants.
-Je suis passé par là, El'. Rappelait-il, sans émotions.
-Et... tu penses toujours à eux ?
-Plus vraiment... peut-être... une fois tous les deux mois ? Réfléchissait-il, en me regardant. Plus trop. Soufflait-il, en reportant son regard à sa tasse.
-Oh...
-Mais vois le bon côté des choses. Tu as gagné un frère jumeau ! Souriait-il, gentiment.
J'essayais de lui sourire, en vain.
Penser à lui me fit une pointe au cœur.
Il me manque beaucoup...
-Il te manque, hein ? Suggérait-il, douteux.
-Un peu... Confirmais-je, en me crispant.
-Beaucoup. Rectifiait-il, gentiment.
-Mais je suis avec toi, alors je ne pourrais jamais être plus comblée.
Il me souriait, agréablement.
-Tu n'as pas finit ta phrase toute à l'heure. Disait-il, perdu.
-Ah... Je ne pensais pas que tu resterais focalisé dessus. Rougissais-je, embêtée.
-Quand mes pensées ne sont pas focalisées sur... ? Encourageait-il, en répétant mes mots.
-Toi. Sur toi.
Il ne disait rien, essayant d'analyser mes mots.
Je fronçais les sourcils, mes yeux affrontant le ciel étoilé.
-Je pense constamment à toi, même quand tu es à mes côtés.
Si un jour... quelque chose arrivait, et que nous ne serions plus ensembles... je... je ne pourrais jamais aller de l'avant. Soufflais-je, tendue. Je ne t'imagine pas en dehors de ma vie. Plus jamais. Confiais-je, dans le silence.
Tu es celui qui me fait avancer dans la vie, réussir dans les études, et affronter mes peurs...
Je sentais le regard de Jason sur moi.
J'avais l'impression que son regard pesait des tonnes.
-Je ne vais pas assumer les mots que je vais dire, mais... pour le meilleur et pour le pire... tu es ma vie, toute entière. Et on ne peut pas faire plus cliché comme nouvelle déclaration d'amour, mais je t'aime, Jason.
Je n'osais pas affronter son regard, et mes larmes ne demandaient qu'à sortir.
Il caressa ma main, et une larme tomba sur mon poignet.
Je relevais mes yeux sur lui, surprise.
-Jason... Pourquoi est-ce que tu pleures ?
-Parce que... je réalise vraiment que je suis prêt à faire tous les sacrifices possibles, et à me battre pour toi. À quel point je t'aime, au point de ne plus en respirer, Elizabeth. Disait-il, d'un coup.
Il me regardait, avec passion.
Son visage s'avançait au mien, doucement.
Et ses lèvres s'impactaient aux miennes, sauvagement.
Nos langues se trouvèrent, et s'enlacèrent en parfaite harmonie.
Mes larmes lâchèrent, et Jason arrêta, inquiet.
Nous nous regardions, brûlants de désir et d'amour.
Pour le rassurer, je mordillais ses lèvres et il fit de même, puis nous repartions dans un baiser rempli de fougue.
Il me portait jusqu'au lit, et tomba avec moi.
Ses caresses se firent plus nombreuses sur mon corps, et j'enroulais mes jambes autour de sa taille.
Nous poussions notre baiser au plus loin, mélangé de nos larmes et de notre amour profond.
Ce baiser définissait notre relation ; compliqué, passionné, des excuses du passé, des larmes contenant notre amour, notre combat, nos espoirs.
Nous.
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Nous venions de finir un trajet de deux heures, afin d'en prendre un autre, qui nous ferait faire le tour du Mu Ko Ang Thong National Park.
Ma main balayait l'eau turquoise, durant le trajet.
La brise soufflait agréablement sur mon visage, et j'appréciais ce moment, les paupières closes.
Le bateau mouche était très joli à regarder.
Plusieurs autres bateaux de visites naviguaient, sur cette eau relaxante.
Jason était en train de faire des photos avec son appareil, concentré.
Le regardant, je m'emportais dans mes pensées.
Je ne savait pas ce qui allait se passer en rentrant, ni en recommençant les cours... j'étais dans le flou total.
Notre voyage ne se finit que dans environ trente-trois jours, mais...
J'ai ce pressentiment insoutenable, que tout va se compliquer.
Jason reporta son regard sur moi, et me photographiait.
-Jason ! M'exclamais-je, en sortant de mes pensées.
-À quoi pensais-tu ?
-Rien d'important. Assurais-je, en prenant sa main.
Il m'embrassa, tendrement.
-Quand tu voudras me confier tes inquiétudes, je t'écouterais.
Je baissa les yeux, troublée.
Est-ce si facile de lire en moi ?
Je déposais ma tête sur son épaule.
-Ce n'est rien de grave, je te le dirais ce soir. Chuchotais-je, gentiment.
Il déposa un baiser sur mon front, doucement.
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Nous étions rapidement retournés à l'hôtel, pour manger et nous laver.
L'après-midi se passait très tranquillement, j'avais acheté des souvenirs, près du temple que nous avions visités : Big Buddha Temple.
Et pour continuer, nous étions en route jusqu'au prochain hôtel, et prochaine ville : Phuket.
Il était à une heure de l'ancien.
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C'était aussi beau que tous les autres...
Après avoir finis ma douche, je rejoignais Jason.
J'étais en peignoir, en train de me sécher les cheveux.
-Elizabeth... qu'est-ce qui te tracasses... ? S'inquiétait Jason, assit sur le canapé.
-Je pense beaucoup à ce qu'il va se passer, après les vacances.
-Continue... Disait-il, intéressé.
-Comment est-ce qu'on va tout gérer, Jason ? Surtout à Slygry Ravhuff ! M'exclamais-je, en soufflant de frustration.
-On fera avec. Comme nous l'avons toujours fait, El'. Répondait-il, en se levant.
-Si un élève nous voit... Si toute l'école l'apprend... Helen l'apprendra... M'inquiétais-je, angoissée. Ce sera la fi...-
-Elizabeth. Appelait-il, d'un ton dur.
Il prit ma main avec une douceur inégalable, en me regardant.
-Ce ne sera jamais la fin. Tout se passera très bien, El'. Soufflait-il, amoureusement. Et même si il y a un obstacle, nous sommes beaucoup plus forts que cela. Caressait-il ma joue.
Je soufflais en fermant les yeux, et Jason m'embrassait par surprise.
-Je t'aime, El'. Et personne ne te prouvera le contraire.
-Je t'aime aussi, Ja'.
Je l'embrassais, en le serrant dans mes bras.
-Autre chose pour finir...
-Mh... ? Souriait-il, amusé.
-Tu devrais arrêter de prendre des hôtels aussi luxueux. Je peux très bien dormir dans une voiture, si il le faut. Confiais-je, énervée.
-Elizabeth, je ne fais pas cela que pour te plaire... Riait-il, doucement. J'aime profiter tant que je le peux encore, cela fait longtemps que je n'ai pas dépensé. Expliquait-il.
-Je sais que tu ne fais pas cela que pour moi, heureusement ! Mais... ce mode de vie me gêne un peu.
-Je suis au courant. Disait-il, en me regardant. Je ferais plus attention, promis.
-Pff... Soufflais-je, touchée.
Son téléphone sonna, et il regarda de qui cela venait.
-Je dois répondre, excuse-moi. Prévenait-il, en fronçant les sourcils.
-Je t'en prie... Répondais-je, confuse.
Il allait dehors.
Je suppose que c'est pour le travail...
Je me répétais cette phrase en boucles, pour me rassurer.
Cela ne faisait que trente minutes, mais... il me l'aurait dit, si c'était pour le boulot, non ?
J'hésitais à écouter à la porte... mais ce n'était pas mon attitude.
Non, je suis sûre que c'est le travail.
Je me levais sans réfléchir, et m'avança.
La porte n'était pas complètement fermée, alors je la poussais, discrètement.
Jason était dos à moi.
-Vous me manquez tellement... Répondait-il, en soufflant. Oui, je t'aime aussi, Helen... Disait-il, en raccrochant.
Ma respiration se bloqua.
Mes yeux regardèrent la scène au ralenti.
Jason se retournait, innocemment.
Son regard percuta le mien.
Je n'aurais jamais imaginé que mon cœur puisse se serrer autant.
-Elizabeth... Commençait-il, en panique.
-Tu... je...
Plus j'essayais de parler, plus les larmes me menaçaient.
-Tu sais très bien que je viens de lui mentir. Tu le sais.
Je sais qu'il lui a menti.
J'allais suffoquer, mais je repris mes esprits.
-La seule que tu aimes, hein...
-Parce que tu croyais que je détestais Helen... ? Elle a été ma seule amie avec Scarlett, quand j'étais jeune. C'est la femme de mon fils.
-Je sais que tu l'aimes.
J'essayais de me contrôler.
Du mieux que je le pouvais.
-Si... c'est ce que Helen ressent, si elle apprend que tu m'aimes... Je... je ne peux pas continuer. Disais-je, perdue.
-Quoi... ?
-Est-ce que tu te rends compte du mal, que cela vient de me faire ?! Entendre celui qu'on aime, confier son amour à une autre ?!
-Je ne l'aime en tant qu'amie, Elizabeth, bordel ! Criait-il, blessé. Que suis-je censé répondre à son amour ? « Non désolé, j'aime une autre fille à en crever » ?! S'énervait-il, soucieux. « Oh tiens, et c'est Elizabeth d'ailleurs, elle te passe le bonjour ! »
-Je ne peux pas, Jason... Je... Éclatais-je, en sanglots.
-Tu te fous de moi, Lizzie ?! S'époumonait-il, les yeux brillants. Mais bordel... je... Disait-il, plus doucement.
-Nos vies étaient si faciles, avant... Mais il a fallut qu'on s'aime... Pleurais-je, en fermant les yeux. Je... Je t'aime beaucoup trop... pour... pour détruire ta famille. Pour faire encore plus de mal à Helen.
-Non, Lizzie... Ne dis pas ces mots-là. S'il te plaît... Suppliait-il, en avalant un sanglot.
-Jason...
-Je m'en vais. Je ne veux pas t'écouter. Je n'entendrais jamais dire que tout est fini... Confiait-il, les larmes aux yeux.
-Ne... ne pars pas, Jason... Paniquais-je, en larmes.
-Jamais ! Criait-il, le cœur arraché.
Il claqua la porte, et je m'effondrais sur le sol.
--
PDV de Jason Malton.
Après avoir claqué la porte, je montais dans ma limousine.
Je regrettais déjà les mots que j'allais prononcer.
-Dans un bar, s'il vous plaît. Peu importe lequel.
Qu'est-ce que je suis en train de faire... ?
Je devrais revenir... je... Je devrais.
--
Minuit.
Je me répète que je devrais rentrer, depuis maintenant trois heures.
Je n'avais bu que trois bières.
Plus je buvais, plus mon cœur se détruisait.
Bordel... Elizabeth...
Je commandais une autre bière.
Je n'ai jamais cessé de l'aimer.
C'est grâce à elle que j'ai changé.
Je lui dois tout.
Si seulement elle savait à quel point je l'aime...
À quel point j'ai envie de la réconforter, de l'embrasser, en ce moment-même.
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PDV d'Elizabeth Williams.
2h du matin.
Cela faisait maintenant quatre heures, que je m'inquiétais et que je pleurais.
J'appelais Scarlett.
«-Elizabeth ?!
-Je... Je ne sais plus quoi faire, Scarlett... Pleurais-je, mal en point.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ?! S'exclamait-elle, inquiète.
-Je... suis désolée de te réveiller, mais... je... Jason est partit. Et je ne sais pas où.
-Partit ?!
-Cela fait depuis 22h... Je n'arrive plus à respirer.
-Calme-toi, Elizabeth... calme. Soufflait-elle, rassurante. Vous vous êtes disputés ?
-Oui... je... J'ai putain de peur, Scarlett.
-Il reviendra par lui-même, El'... Fais-moi confiance. Je le connais par cœur.
-Et si... Et si il ne revient pas ?
-Il reviendra. Je te le promets.
-Je... merci... Bonne nuit... Répondais-je, les larmes aux yeux.
-Ne t'inquiète pas, Lizzie... Il reviendra. Essaye de te reposer un peu, quand même. »
Je m'endormis sur le canapé, une heure plus tard.
--
5h du matin.
J'entendis un bruit de porte.
-Jason... ?! M'exclamais-je, en ayant l'impression de respirer à nouveau.
Il puait l'alcool à plein nez...
Il avait du mal à refermer la porte, ce qui me fit légèrement rire.
-Aide-moi, au lieu de rire. Se plaignait-il, d'une voix rauque.
-Excuse-moi... Disais-je, en me levant.
Je fermais la porte, et il se concentra pour marcher.
-Si tu te demandes, je n'ai bu que cinq bières, et j'ai attendu pour dessaouler, un peu.
Je l'aidais à aller jusqu'au lit, sans un mot.
J'enlevais ses vêtements, sauf son caleçon, et mis la couette sur lui.
-Tu peux me haïr de toutes tes forces, m'insulter, m'engueuler quand on se réveillera. Tu me quitteras, me brisera peut-être.
Mais... s'ilte plaît, dors avec moi.
Tu es la seule personne dont j'ai besoin, en ce moment-même. Demandait-il, en étouffant un sanglot.
-Je... d'accord.
Une larme coula sur ma joue.
Il avait vraiment perdu tout espoir.
Je me glissais à ses côtés, et Jason se retourna vers moi.
Je m'enfouis contre lui, et il me serra dans ses bras.
-Je suis désolé... que tu me vois comme cela... Cela n'aurait jamais dû se passer. Je t'aime, Elizabeth.
-Je... Me coupais-je, en le voyant déjà dormir.
Je n'arrivais pas à prononcer ces mots.
Cela me heurta encore plus.
--
Je me réveillais, et remarqua directement que Jason n'était plus dans le lit.
Paniquée, je me levais.
Ne me refais pas le même coup qu'hier...
Il était debout, face à moi, les valises à côtés, prêtes.
Je le regardais, d'un air confus.
-On y va. Annonçait-il, faiblement.
-Où ça ?
-Je... on rentre, cela ne sert plus à rien, vu que...-
-Vu que quoi ? Demandais-je, sèchement.
-Tu comptais me dire que c'était fini, de toute façon.
Je clignais plusieurs fois des yeux, pour comprendre ses mots.
-Quoi... ? Disais-je, en fronçant les sourcils.
-Je...-
-Pensais-tu vraiment que j'allais te dire
« -C'est fini, Jason. », et la nuit suivante, partir avec quelqu'un d'autre ou quoi ?! M'énervais-je, en me laissant dépasser par mes émotions.
Je ne sais pas ce que je ressentais envers lui, depuis hier.
Mes sentiments n'ont pas changés, j'ai surtout de la tristesse.
Mais surtout énormément de colère, et de déception...
Je lui en veut.
À ce moment-même, je le haïssais, parce qu'il m'a fait tomber amoureuse de lui, parce qu'il m'a fait des faux espoirs.
C'était plutôt moi-même que j'étais censée haïr, je suis tombée amoureuse de lui.
Je faisais tourner ma bague autour de mon doigt, en attendant qu'il parle.
-Alors, quoi ? Soufflait-il, en s'asseyant sur le sofa. On va juste passer des vacances ensemble, comme de bons amis ? Supposait-il, avec dédain.
-Est-ce que tu imagines ce que j'ai ressentis, hier ? Non... bien sûr que non... Riais-je, amèrement. Monsieur Malton n'en a vraiment rien à foutre !
-Je pensais que c'était toi qui t'en foutais. Crachait-il, en baissant les yeux.
-Je t'ai envoyée des millions de messages, laissé des dizaines de messages vocaux, et passé au moins cinquante coup de fils ! C'était pour m'amuser, peut-être ?!
-Je n'ai rien reçu.
-C'est parce que... Commençais-je, en récupérant son portable sur la table de chevet. Tu as laissé ton putain de téléphone ici ! Criais-je, en le lançant.
Et sur silencieux... sous une pile de vêtements.
Il le rattrapa d'un geste vif.
-Elizabeth... je... Balbutiait-il, en se levant.
-J'ai même appelée Scarlett... Avouais-je, en craquant. J'étais morte d'inquiétude, pendant que... toi, tu te saoulais la gueule ! Le regardais-je, avec dégoût.
-Je... je suis désolé, Elizabeth. Je n'ai pas réfléchis, je... Réfléchissait-il, en me regardant dans les yeux.
Mes yeux ravagés par la colère et les larmes.
-Tu as préféré t'enfuir... au lieu d'affronter les problèmes.
-Je ne pouvais pas faire face à celui-là ! S'énervait-il, en retenant ses émotions.
Je ne répondis rien, et alla dans la salle de bain avec ma valise.
Un bruit sourd retentit, ce qui me fit sursauter.
--
PDV de Jason Malton.
Elizabeth s'en alla dans la salle de bain, sans un mot.
Bouffé par le regret et la colère, je lançais un verre contre la vitre de la chambre.
J'allais sur le balcon, et alluma une cigarette.
Il devait être 7h30, par là.
Je n'oublierais jamais le regard d'Elizabeth.
Jamais.
Ce dégoût dans ses yeux, cette colère... ces larmes...
Je me haïssais pour tout.
Notre relation ne tient qu'à un fil.
Elle ne me pardonnera jamais.
Je serais celui qui a brisé notre couple.
Parce que je le sens... elle va me laisser.
Des pensées négatives m'emparèrent, et je laissa toutes mes émotions venir.
Une cigarette à la main, et l'autre couvrant mon visage... cachant mes larmes.
J'aurais beau m'excuser toutes les deux secondes... Elizabeth va me quitter.
Et cette idée m'arracha le cœur.
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PDV d'Elizabeth Williams.
Après m'être préparée et boucler la valise, je sortis.
Jason était assis, en regardant la vue.
Il se se leva en sursaut, en m'entendant.
-On peut très bien passer nos vacances ensemble. Disais-je, confiante.
Ses yeux faisaient tout pour éviter les miens.
-Je... d'accord. Alors, nous faisons le programme d'aujourd'hui ? Il est plu... Toussait-il, maladroitement. ... plutôt calme.
-On va d'abord t'acheter un café. Suggérais-je, en sachant qu'il était extrêmement fatigué. Je ne pense pas que tu veuilles celui de l'hôtel.
-D'accord... je... Disait-il, en regardant sur son portable, frustré. Il y'en a un, pas très loin.
Je le regardais, et il baissa les yeux.
Il fouillait dans sa valise, et sortit des lunettes de soleil.
Il allait les mettre, mais j'attrapais son poignet.
Et Jason me regarda, enfin.
Ses yeux bleus étaient sombres, et cernés.
Il avait pleuré... dehors... ?
-Arrête. Suppliait-il, en mettant ses lunettes.
Je ne savais plus quoi dire.
Nous partions juste après cet évènement...
On s'était arrêté prendre un petit-déjeuner, et avait visités deux temples magnifiques.
Comme d'habitude, nous avions récupérés les valises à l'hôtel, et changés d'hôtel et de ville.
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Kanchanaburi.
Kanchanaburi est une petite ville de 52 000 habitants.
Les paysages étaient extrêmement beaux.
La plupart des maisons étaient des cabanes flottantes.
Quelqu'un travaillant ici, nous guidait jusqu'à notre cabane.
Il y avait un pommeau de douche et un lavabo, en guise de salle de bain, très aventurier.
Au devant, il y avait un transat.
J'aimais énormément.
Il y avait deux lits séparés...
Nous remerciâmes le jeune homme, et il s'en alla.
-Avant que tu penses quoi que ce soit... Je n'ai pas demandé à changer de cabane, pour avoir deux lits séparés. Ils y étaient déjà. Expliquait Jason, en étudiant mon regard.
-Je n'ai rien pensé à rien.
-Tu allais y penser.
Je ravalais mes mots, et posa ma valise sur le lit à une place.
-Autant en profiter. Concluais-je, en regrettant mes mots.
-Douche et restaurant de l'hôtel ? Proposait-il, en prenant des habits propres.
-Tout à fait. Répondais-je, en faisant mine de l'ignorer.
Je séchais une larme qui coula sur ma joue.
--
Je n'arrivais pas à dormir.
Mes yeux admiraient le mur, et je ne savais pas si Jason dormait, de son côté.
Ne pas avoir ses bras autour de moi, ou sentir sa chaleur... c'est horrible.
Quelques larmes coulèrent, silencieusement.
Je ferais mieux de dormir.
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PDV de Jason Malton.
Ce lit deux places était un grand vide froid.
J'avais les yeux rivés sur le mur, pensif.
Est-ce qu'Elizabeth dort ?
Je voulais juste la serrer dans mes bras, et l'embrasser.
Sentir sa présence...
Je me forçais à ne pas craquer, et je préférais m'endormir à la place.
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PDV d'Elizabeth Malton.
Le lendemain se passait rapidement, nous étions allés au Erawan National Park ; composé de cascades naturelles.
Puis retournés à l'hôtel pour manger, et se reposer.
Et l'après-midi, c'était une visite au musée Mueang Sing Historical Park, qui est un temple historique fait de pierres.
Le soir, on avait prit la destination pour Khao Sok.
--
Le lendemain, 11 Juillet.
Notre séjour en Thaïlande prit fin, après notre visite de Khao Sok.
J'avais hâte de découvrir la nouvelle destination.
L'avion décollait à 20h.
-C'était un magnifique séjour. Soufflais-je, rêveuse.
-Je suis heureux que cela t'a plu.
-Merci beaucoup... pour tout.
-Je t'en prie. Répondait-il, en me regardant.
Rien n'avait changé.
Bien sûr que rien n'avait changé... cela ne faisait que depuis hier matin...
L'avion se mit à décoller, et prise d'anxiété, j'attrapais la main de Jason.
-Je suis censé être celui qui a peur de l'avion.
-Le décollage m'a surprise.
Il continuait de serrer ma main.
Jason regardait ailleurs, pour ne pas se focaliser sur sa peur.
J'étais fixé sur nos deux mains entrelacées.
Une vague de sentiments, se dévoilait sur ma colère et ma tristesse.
J'admirais Jason, discrètement.
Je me hais de ne pas arriver à lutter, contre mon amour pour lui.
- -
Bonjour ou bonsoir tout le monde !
Comment allez-vous ?
J'aimerais bien connaître vos avis/réactions ?
Le prochain chapitre sera posté Mardi, j'ai hâte !
Même si nous ne sommes plus beaucoup, merci de continuer à lire et d'apprécier, je vous en suis très reconnaissante.
Bonne journée ou bonne soirée à toutes !
x.
LeaDream
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