Chapitre 42-30.
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Slygry Ravhuff, Chapitre 42-30.
25 Juin.
Je me réveillais assez tôt, vers sept heures du matin.
Je regardais le plafond, en pensant.
C'est aujourd'hui que je reviens au manoir.
Berty, Lily, et Rose ne savaient même pas que j'étais vivante.
Je ne sais même pas si Helen, le savait.
Je pris doucement le bras de Jason, qui était sur moi, et je le reposais sur le lit, délicatement.
Je me levais, et partis me laver, rapidement.
Je ressortais en serviette de bain.
Le seul problème : Je n'ai pas de vêtements de rechange.
La résolution du problème : Envoyer un message à Iris, pour qu'elle m'amène des vêtements, si elle est réveillée.
Ce que je fis :
«
-Dis-moi que tu es réveillée, j'aurais besoin de que tu m'apportes des vêtements, je vous en supplie, oh grande reine des journalistes. E.
-Où es-tu ? I.
-Tu le sais déjà. E.
-Oh, très intéressant. I.
-J'ai dormis avec lui, en effet. Il dort encore. E.
-Est-il mignon au moins, quand il dort ? I.
»
Je souriais, amusée, et reporta mon regard à Jason.
Il dormait, paisiblement.
«
-Tellement. E.
-J'arrive, essaye de ne pas le réveiller. Je veux prendre une photo ! I.
-Tu es assez bizarre, Iris. E.
-Si je veux le faire marcher, un jour, j'aurais cette photo. I.
-Allez viens, au lieu de dire n'importe quoi ! E.
-J'arrive, Captain ! I.
»
Iris arrivait quelques minutes plus tard, en toquant, doucement.
-Repos, soldat. Plaisantais-je, en ouvrant la porte.
-Captain, oui, Captain. Riait-elle, doucement. Tiens, ce sont tes affaires.
J'ai pris ta brosse à dents aussi, avec ton mascara préféré, ainsi que ta brosse à cheveux, ton parfum et ton déodorant. Disait-elle, en me donnant toutes mes affaires.
-Merci, tu me sauves la vie. Répondais-je, en prenant mes affaires. Mais je ne déménage pas ! M'exclamais-je, à voix basse.
-Je t'en prie. Il dort encore ? Demandait-elle, en s'avançant dans la chambre. Peu importe, tu ne m'embêteras plus comme cela.
-Oui, je vais me changer. Tu ne fais rien, pendant mon absence. Prévenais-je, en la regardant. Excusez-moi de ne pas avoir prévue que j'allais parler avec lui, votre Altesse.
-Oui, je vais juste m'asseoir sur cette chaise. Riait-elle, en regardant la chaise de bureau. Tu me donnes l'occasion de venir, au moins.
Je souriais gentiment, et allais me changer.
Elle m'avait apportée des sous-vêtements, un jean blanc, avec une chemise verte , et mes bottines beiges.
Je me coiffais rapidement, et mis mon mascara noir.
Un coup de déodorant, et de parfum.
Je ressortais de la salle de bain, en me brossant les dents.
Iris n'avait pas bougée, et Jason dormait toujours.
Je la regardais suspicieusement.
-Je n'ai pas bougée d'un poil. Assurait-elle.
-Si il savait que tu le regardais dormir. Riais-je, un peu fortement, sans faire exprès.
Iris le prit en photo, amusée.
Je retournais dans la salle de bain, pour finir de me brosser les dents.
-Bordel, Elizabeth ! Criait une voix que je connaissais par cœur.
-Salut, Papa ! S'exclamait Iris, en explosant de rire.
Je riais fortement en revenant, et mis ma bague.
Jason était dans le lit, ahuri.
-Qu'est-ce qu'elle fait là ? Demandait-il, en me regardant.
-Elle m'a apportée plusieurs affaires. Expliquais-je.
-Des affaires ? Questionnait-il, en se frottant les yeux dû à la fatigue.
-Sa brosse à dents, sa brosse à cheveux, son déodorant, et son parfum, puis des vêtements pour aujourd'hui. Répondait Iris, en réfléchissant.
-Tu t'installes ici ? Demandait-il, confus, en me regardant.
-Je...Commençais-je.
-Cela me ferait énormément plaisir. Souriait-il, tendrement.
-Alors, je suppose que je déménage officiellement aujourd'hui, et que je mettrais mes affaires ici, à la rentrée. Annonçais-je, en souriant, gentiment.
-Et moi, je suis quoi ? Un paillasson ? Plaisantait Iris, tristement.
Je ne dis rien, embêtée, mais Jason prit la parole.
-Je peux demander à Monsieur Gamb, de transférer les filles que tu n'aimes pas de ton dortoir à un autre, dans l'école. Proposait-il, à Iris.
-Mais je serais seule ? Demandait-elle, en fronçant les sourcils.
-Et Michael transférera... Suzy, Destinée, Lionne et Evanna. Disait-il, en regardant Iris.
-Je suis sûre d'avoir des amies, au moins.
Tu pourrais vraiment faire cela ? Questionnait-elle, surprise.
-Tout pour ma fille, voyons. Riait-il, doucement. Tu seras avec elles, dès la rentrée.
-Il faudrait vraiment que vous m'expliquiez ce délire de père et de fille, vous deux. Disais-je, confuse.
-Non, c'est un délire entre nous. Répondait Iris, en faisant un clin d'oeil à Jason.
-Oui, puis cela n'est pas très intéressant. Assurait-il, amusé.
Je ne dis rien.
-Merci beaucoup, sinon. Souriait Iris, sincèrement.
-De rien. Répondit Jason.
Je regardais ma bague, en soufflant.
-Je vais me laver. Disait Jason, en se levant.
-Je suis définitivement jalouse, Elizabeth. Confirmait Iris, en regardant Jason, de haut en bas.
-Voyons, Iris. On ne dit pas cela de son père. Plaisantait-il.
-Excusez-moi, père.
Je riais, doucement.
Il me regardait cherchant à comprendre mes sentiments, mais j'évitais son regard.
L'homme regardait la jeune fille, avant de partir se doucher, confus.
Qu'avait-elle, d'un coup ?
Il allait à la salle de bain, et ferma la porte.
-Je ne t'avais encore jamais vue comme cela, El'. Remarquait Iris, en plaisantant.
-Q... Quoi ? Comme quoi ? Demandais-je, désemparée.
-Jalouse. Répondit-elle, en me faisant un clin d'oeil.
-Je... Disais-je, les larmes aux yeux.
Iris s'avançait vers moi, en me prenant dans ses bras.
-Hey, il n'y a pas que cela, n'est-ce pas ? Devinait-elle, inquiète.
-On a beau s'aimer, il est marié avec Helen, et son fils est comme mon frère.
Et je... je m'inquiète. Craquais-je, dans ses bras.
Je devrais être contente que tu t'entendes bien avec lui, tu es la seule qu'il le connaisse réellement, pour l'instant. Riais-je, doucement, malgré mes larmes.
-Parles-en lui. Conseillait-elle. Et si cela peut te rassurer, je peux t'expliquer notre délire.
Iris m'expliquait, et je me mis à rire.
-Vous vous entendez vraiment bien. Cela me fait plaisir.
-Les personnes arrogantes s'entendent bien, en général. Souriait-elle, gentiment. La preuve, avec vous deux.
-Je suppose que tu as raison.
-Mais oui, je t'assure. Vous allez vous en sortir. Assurait-elle, confiante.
-Merci, Iris. Souriais-je, doucement, en la serrant dans mes bras.
-Je t'en prie. Je ferais mieux d'y aller, j'ai une valise à préparer. Disait-elle, en se retirant. Tu diras au revoir à Jason, de ma part. Même si on se revoit tous, avant de partir.
-D'accord. Compte sur moi pour lui dire. Disais-je, gentiment.
-À toute à l'heure, El' ! S'exclamait-elle, énergiquement.
-À toute à l'heure, Iris ! M'exclamais-je, rassurée.
Je soufflais, en séchant mes larmes.
Je sentis des bras entourer ma taille, tendrement.
Je me retournais.
Jason n'avait qu'une serviette autour de sa taille.
-J'ai entendu votre conversation. Disait-il, doucement.
-Jason...
-Tu seras toujours celle que j'aime. Assurait-il, en m'embrassant, tendrement.
Il me portait, et nous tombions sur le lit.
Je riais avec lui.
-Comment allons-nous faire, au Manoir ? M'inquiétais-je.
-Comme ici. Sauf que c'est moi, qui viendrait te déranger dans ta chambre.
-Est-ce que tu insinues que je te dérange ? Demandais-je, en faisant mine d'être vexée.
-Jamais. Disait-il, en me regardant.
-Elle va forcément se douter de quelque chose. Stressais-je, en fronçant les sourcils.
-C'est vrai, que je ne serais plus aussi froid avec toi.
-Est-ce qu'elle sait que je suis vivante ?
-Merde. Réfléchissait-il.
-Tu ne lui parles vraiment jamais.
-Comment pourrais-je lui parler, de la fille la plus importante à mes yeux ?
Je le regardais, touchée.
-Je ne pourrais même pas te parler normalement... Et tu seras souvent absent.
Il me regarda, en pensant.
-Est-ce que tu vas mettre Berty, Lily, et Rose au courant ? Demandait-il.
-J'ai beaucoup trop peur de leurs réactions.
-Parce que... Commençait-il, tristement.
-Parce que je suis leur amie, et que tu es leur patron. Il n'y a aucune autre raison.
-C'est Berty qui te soignait ! S'exclamait-il, énervé contre lui-même, en s'asseyant sur le lit.
-Elles comprendront. Soufflais-je, en m'asseyant à côté de lui.
-Que tu aimes quelqu'un qui t'as frappé ?! Demandait-il, les larmes aux yeux.
-Arrête de te torturer avec le passé.
-Je ne te mérite tellement pas, Elizabeth. S'inquiétait-il, en soufflant.
-Hey. Disais-je, en commençant à m'énerver. Regarde moi.
Il me regardait, tristement.
Je l'embrassais fortement, et amoureusement.
Il mettait délicatement sa main sur ma joue.
-Je ferais mieux d'aller m'habiller. Annonçait-il, d'un coup.
-Que... Demandais-je, en fronçant les sourcils.
Il se leva, et allait s'habiller.
Il ressortit, élégamment.
Jason s'asseyait, et me regardait.
-Je faisais mieux de m'habiller, pour continuer cela.
-Pour q- Demandais-je.
Il me stoppait dans ma question, en me ré embrassant, plus passionnément.
Jason me renversa doucement sur le lit, et se mit au dessus de moi, tout en continuant de m'embrasser.
Je caressais sa joue, tendrement.
Nous nous retirâmes du baiser, à bout de souffle.
-Je t'aime tellement. Disait-il, les yeux brillants, en me regardant.
-Je t'aime tellement, aussi. Souriais-je, amoureusement.
Il s'allongeait sur le côté.
-Au fait, c'est une impression, ou tu as refais ta chambre au manoir ? Questionnait-il, confus, en me regardant.
J'explosais rire, gênée.
-C'est quand je voulais te rendre pauvre.
-C'était dans tes projets ? Riait-il, amusé.
-Quand j'aurais un boulot à dix-huit ans, je te rembourserais l'intégralité de la somme. Je te le promets. Assurais-je, en le regardant.
-C'est beaucoup trop.
-Je te promets que je te rembourserais.
-Vraiment ? Défiait-il.
-Vraiment ! M'exclamais-je, en le regardant.
Il riait et m'embrassait, tendrement.
-J'ai gardé quelque chose de toi. Annonçait-il, soudainement, en se levant.
Il fouillait ses tiroirs.
-Qu'est-ce que tu as gardé ? Demandais-je, en m'asseyant.
Il s'asseyait avec un cadre, et me le donnait.
-Tu lançais souvent des choses sur la limousine. Mais, je savais que tu regretterais d'avoir jetée ceci.
-Ce n'est plus ma famille. Soufflais-je, les larmes aux yeux, enregardant la photo de ma famille et de moi.
-Peut-être que ta mère adoptive est pire qu'une connasse, et mérite d'aller en prison, mais... Commençait-il, honnêtement.
Je le regardais, outrée et amusée.
-Mais... ? Demandais-je, en fronçant les sourcils.
-Mais, tu ne peux pas punir ton père, ton grand frère, et ta grande sœur. Ils n'en savent rien. Répondait-il, confiant.
-Tu as raison... Disais-je, tristement.
Il me serra dans ses bras, tendrement.
-Au fait, tu n'avais pas un poisson, toi ? Riait-il, en me regardant.
-Je l'ai confiée à Michael. Expliquais-je.
-Tu ne l'aimes pas ? Demandait-il, amusé.
-Si, Michael a toujours été là pour moi.
Jason explosait de rire.
-Je parlais du poisson, mon amour.
-Oh ! M'exclamais-je, en riant, gênée. Si, je l'aime beaucoup, j'aime tous les animaux alors !
-Chiens ou chats ? Demandait-il, en fronçant les sourcils.
-Chiens, je dirais. J'aime beaucoup les gros chiens. Répondais-je, en souriant, gentiment.
-C'est très intéressant. Conclut-il, en me regardant.
-Et toi ?
-Pareil que toi. Répondait-il, en me faisant un clin d'oeil.
Nous nous embrassâmes, tendrement.
Et Jason me regardait, amoureusement.
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LeaDream
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