Chapitre 42-20.
Bonjour ou Bonsoir tout le monde !
Comment allez-vous ?
Après tout ce temps de pause, je re poste enfin un chapitre !
Je voudrais 20 commentaires, s'il vous plaît ! 😂
Ce Chapitre fait 2047 Mots !
Bonne lecture et bonne chance à toutes !
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Slygry Ravhuff, Chapitre 42-20.
6 Juin.
La voiture de police quitta l'école.
La jeune fille regardait la vitre, se faisant éclabousser par une soudaine pluie.
Comme si ce jour était programmé pour ne pas être fameux, il avait fallu que la pluie s'amène.
Je ne savais pas quoi penser.
Je n'arrivais tout simplement pas à y croire.
J'ai définitivement tout perdu.
Je le savais.
Je le savais que c'était risqué.
Mais il a fallu que je continue quand même.
Qu'est-cequi ne va pas chez moi ?
Les larmes ne voulaient plus couler.
Comme si mes émotions étaient figées dans le temps.
Comme si je ne sentais plus mon cœur battre.
Je sentais encore le contact de Jason sur moi, ce qui me faisait encore plus de mal.
Mon regard se tourna vers la bague.
Cela veut-il dire qu'il m'aime encore ?
Ou bien, est-ce juste... une impression ?
Je repensais à la façon dont Tom m'avait adressé un regard.
Combien de personnes ai-je blessé ?
Combien de personnes... ai-je... détruis ?
Je regardais Suzy qui avait les yeux rouges dû à ses pleurs.
Et Destinée qui ne disait rien, brisée.
-Comment allons-nous, nous en sortir ? Chuchotais-je, faiblement.
Suzy prit ma main menottée, difficilement, et celle de Destinée, et les serra.
-Ensembles. Disait-elle, aussi brisée que moi.
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La voiture continua de rouler... encore, et encore.
Jusqu'à un foutu aéroport ?
Les plusieurs policiers nous firent descendre.
Il y'avait deux hélicoptères.
Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
Je vis Louis et Ben, plus loin, monter dans un des hélicoptères, et nous montions dans l'autre.
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La vue de la mer était calme, cela en était presque reposant, malgré la pluie.
Plusieurs pensées surgirent en même temps.
Comment vais-je faire ?
Comment allons-nous faire ?
J'ai condamné mes propres amis à la prison.
Ils sont encore plus de loin de leur famille qu'ils ne l'étaient déjà.
Moi, je n'ai presque plus de famille.
J'ai Daniel, maintenant.
Et j'ai tout foutu en l'air.
J'avais enfin quelqu'un.
Mais il a fallu que les policiers arrivent.
J'aperçus un grand bâtiment en pleine mer.
Une prison, sur une plateforme, sur la mer.
Est-ce que c'est une blague ?
Qu'avons-nous fait pour cela... ?
L'hélicoptère atterrissait, pendant que les vagues se battaient entre elles, dans la mer.
Plusieurs gardent nous firent descendre un par un.
Je ne suis pas très fan des tempêtes.
-Nous n'avons tué personne. Murmurais-je, énervée.
-Auriez-vous préféré une prison miteuse ? Demandait un garde.
-Je ne comprends pas. Confiait Suzy, en fronçant les sourcils.
-C'est la prison la mieux gardée de tout le pays. Expliquait un homme, en arrivant vers nous. Je me présente, Monsieur Hawx, le directeur de la prison Sunseeker.
-En quelle honneur ? Demandait Suzy.
-Nous savons que, vous savez vous échappez. Là, vous ne pourrez pas. Expliquait-il, en nous regardant.
-Je... Commençais-je, mais je me stoppa.
-Comme si vous aviez besoin de garder des adolescents de seize ans, dans une prison de luxe. Crachait Louis, arrogamment, en arrivant avec Ben, accompagnés de plusieurs gardes.
-À vrai dire, faire perdre deux millions, et plus, à Monsieur Malton, est un crime. Expliquait Monsieur Hawx, en fronçant les sourcils. L'harcèlement en est un, mais il est... Commençait-il, en cherchant ses mots. Mieux cautionné.
-Putain... Soufflait Ben, énervé.
-Ah, et, se battre avec des gardes de la sécurité, et gagner, est aussi un crime, ainsi qu'entrer par effraction dans un bâtiment privé.
J'avala ma salive, la honte m'emparant.
C'est trop tard, Elizabeth.
-J'aurais bien aimé voir cela, qui des deux garçons leur a donné une leçon ? Demandait le directeur, en regardant Louis et Ben.
Je regarda ailleurs, le stress m'emparant.
Monsieur Hawx reporta son regard vers moi, amusé.
-Oh... je vois. Souriait-il, intéressé. Je ne voulais en aucun cas rabaisser les filles, excusez-moi. Vous êtes une sacrée machine de guerre, Mademoiselle Williams. Complimentait-il, amusé.
-Vous devez sûrement plaisanter. Elizabeth n'aurait jamais fait cela. Soufflait Ben.
-Hein, Elizabeth ? Questionnait Suzy, confiante.
-Je...
Je ne répondis pas.
Je suis foutue.
-Cours de boxe, de karaté, de... Commençait le directeur, en regardant un fichier.
-Arrêtez. Disais-je, en commençant à avoir mal à la tête.
-Elle a aussi gagné le premier prix de la médaille d'or de la meilleure tireuse de la ville de Mullingar, en Irlande.
Ainsi que le troisième prix de la médaille de bronze de la meilleure boxeuse d'Irlande, le deuxième prix de la médaille d'argent, et le premier prix de la médaille d'or à treize ans. Elle a fait du self-défense, ainsi que......
-Du tir à l'arc... Disais-je, en ne voulant pas attirer les foudres des mes amis.
-Oh oui, c'était marqué juste après l'entraînement d'escalade. Disait-il, en mettant ses lunettes de vues.
Louis me dévisagea, confus.
Nous continuions de marcher jusqu'à des gardes.
Ils nous faisaient enlever montres, ceintures, chaussures, chaussettes, et... bijoux...
Une larme coula le long de ma joue, quand je posa ma bague dans le bac.
Je la regarda encore quelques secondes.
-Allez, on se dépêche ! S'exclamait un garde.
J'arrêta de la regarder, et avançais.
Nous arrivions dans une salle, où il y'avait des combinaisons grises qui avaient l'air d'arriver jusqu'au cou, avec des attaches, ainsi que des bottes noires.
-Il y a deux pièces avec une douche chacune, et c'est chacun son tour, après vous enfilerez votre combinaison. Expliquait un autre garde, autoritairement.
Pour les filles, il y a du dissolvant, et du démaquillant.
Je ne veux voir aucune traces de vernis, ou bien de maquillage sur vous.
J'y allais en dernière, j'alluma l'eau, et laissa les larmes enfin couler.
La jeune fille s'appuyait de ses deux mains, sur le mur de la douche, laissant l'eau couler sur elle.
Les sanglots se firent de plus en plus violents.
Il lui manquait déjà.
Je t'aime, Jason.
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Après avoir finis ma douche, je me sécha et enleva mon maquillage qui avait déjà tant coulé.
Je remettais mes sous-vêtements que j'avais mis ce matin, ce qui est vraiment très confortable.
Ironie.
Et j'enfilais cette combinaison.
J'avais l'impression d'être... un monstre, qu'on bâillonnait.
Je mettais des chaussettes qui étaient données, et enfilais les chaussures.
-Puis-je, au moins, garder mon sweat-shirt ? Demandais-je, faiblement.
-Nous verrons. Répondit le garde, en me regardant.
J'hochais la tête, doucement, et sortis, le regard dans le vide.
Nous marchions jusqu'à des machines de détections.
Chacun notre tour, nous nous assîmes sur une chaise.
Et des gardes spécialisés vinrent fermer nos combinaisons comme il le fallait, ainsi que de faire nos lacets, n'ayant pas le droit de le faire nous-mêmes.
Nous passâmes dans des machines de détection de métaux, et prirent nos couettes et nos draps.
Nos cellules étaient côtes à côtes.
Les vitres étaient faites de plusieurs couches de plastiques et de verres.
La cellule était vide, il n'y avait qu'une grande et épaisse plaque de métal, en hauteur, qui servait de lit.
Ainsi qu'un matelas d'une épaisseur de deux centimètres dessus.
Je mettais mes draps, ainsi que la couette.
-J'étais jeune, et combattante. Disais-je, en m'adressant à mes amis.
-Pourquoi n'as-tu rien dis ? Questionnait Ben, où pouvait très bien percevoir l'énervement dans sa voix.
-Bonjour, je me présente, je m'appelle Elizabeth Duerre Lily Joanne Williams, j'ai fais des combats, et...
-Et ? Demandait Louis, voulant que je finisse ma phrase.
-Et... quelques missions... pas très importantes.
-Tu n'avais pas besoin de nous ! S'exclamait Suzy, en s'énervant.
-Si, j'avais énormément besoin de vous ! Je ne veux plus tout cela, c'est finis !
-Est-ce que cela est vraiment finit ? Doutait Destinée, arrogamment.
-Oui, cela l'est. Depuis que je suis arrivée à Slygry Ravhuff. Répondais-je, sincèrement.
-Tu aurais dû nous le dire. Disait Suzy, froidement.
-J'aurais dû, je le sais. M'exclamais-je, en soufflant, tristement.
Aucun de nous ne reparla.
Je regardais dans le vide.
Des gardes amenèrent des plateaux de nourriture, que je ne touchais pas.
Il y'avait un garde chacun, pour chaque cellules.
Le temps passa lentement.
Je n'aurais jamais dû venir dans cette école.
James le pensait aussi.
Il a toujours eu raison sur tout.
Même à des kilomètres de moi, il arrive à m'énerver.
Je n'ai plus personne.
Daniel est loin.
Ma famille n'est plus ma famille.
Mes amis ne veulent plus me parler.
Tom ne veut certainement plus jamais me parler.
Et... Jason... je... Il ne m'aime plus.
Quand il y a un peu de lumière dans ma vie, la part de sombre revient.
Pourquoi est-ce que ma vie est un chaos total ?
J'étais jeune, et si remontée contre tout le monde.
C'était comme une routine de combattre.
Le seul mot, que j'avais à la bouche, quand je me réveillais, chaque matins, était : Force.
Mais, là, chaque matins, c'est plutôt... : Faiblesse.
Je suis faible de ne pas me battre pour ce que je veux.
Je suis lâche de n'avoir rien dis.
Je suis horrible pour avoir menti.
Je suis détruite parce que je n'ai plus personne.
Je suis brisée parce que ne vais pas pouvoir survivre longtemps dans cette prison.
Nous sommes enfermés comme des criminels.
Je ne voulais que la justice, ainsi que la vengeance.
La vengeance m'appelait mais je n'aurais jamais dû l'écouter.
Succomber à son appel, c'était tout ce que j'avais su faire.
Je voulais arrêter.
Je le voulais.
Mais je ne l'ai pas fais.
Et maintenant, je ne me prends que de l'injustice plein la gueule.
--
Couchée sur mon lit, je regardais le plafond.
Un garde entrait pour amener mon plateau du dîner.
-Vous n'avez rien manger, à ce que je vois.
Je ne répondis rien, comme toujours.
-Et muette en plus.
Je reçus quelque chose sur moi.
Mon sweat-shirt blanc.
Celui que Jason m'avait donné ce matin.
-Même pas de merci ? Demandait-il, faisant mine d'être vexé.
Je posais le sweat-shirt à côté de moi, me releva, et adressa un regard au garde, puis me recoucha.
-Cela est mieux que rien. Soufflait-il, en partant, avec la plateau du midi, avec la nourriture qui n'avait pas bougé, n'ayant rien mangé.
Qu'est-ce que Jason pense de moi en ce moment ?
Que je suis un monstre sans-coeur ?
J'aurais dû me battre pour lui, et arrêter toutes ses conneries avant que cela ne dégénère.
Je l'aime, mais je ne lui prouve pas.
Hier, je voulais vraiment en finir de tout cela.
Tout cela s'est passé tellement vite.
Je peux encore sentir ses lèvres sur les miennes, et ses caresses sur mon corps.
Les lumières de la prison s'éteignirent.
Et les larmes se mirent à couler, doucement.
À quoi bon rester ici ?
J'aurais juste dû mourir quand j'ai sauté de la limousine.
Jason aurait pu vivre heureux, avec sa femme, et son fils.
Et moi... je... j'aurais pu veiller sur lui, d'en haut.
Mais il y a une chose à laquelle je m'accroche.
Une chose que je ne pourrais jamais effacer, ni ignorer.
Je ne pourrais jamais stopper cette chose.
C'est la seule chose qui me maintient en vie.
Qui me fait vivre.
Qui me rend forte.
Qui me donne du courage.
Mais qui me brise en même temps.
Je me levais de mon lit, et frappa le mur, en criant de rage.
Et qui me détruit.
Les coups dans les murs s'intensifièrent, et le sang de mes mains blessées coulait sur le carrelage de la pièce.
Peu importe ce que tu fais.
Ne reviens pas pour moi, Jason.
Je n'arrivais plus à respirer.
Je ne sentais plus l'air.
Et je m'effondra sur le sol.
Cette chose.
Je fermais les yeux, les larmes coulant encore.
C'est l'amour si fort que j'ai pour Jason.
Jason Malton, vous ne savez pas à quel point je vous aime.
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Bonjour ou Bonsoir tout le monde !
Comment allez-vous ?
Je me suis inspirée du nom de la Prison,
« Sunseeker », du film Marvel, LOGAN.
Je tenais à vous le dire !
Je trouvais cela important de dire d'où je m'inspirais, surtout quand ce n'est pas mon idée !
Que pensez-vous de ce Chapitre ?
J'espère que vous l'avez aimé !
Je voudrais 20 commentaires, s'il vous plaît ! 😂
Je poste le prochain Chapitre, demain !
Bonne journée ou bonne soirée à toutes !
x.
LeaDream
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