Slygry Ravhuff, Chapitre 41-5.

Je sentis la lumière revenir à l'arrière de la voiture, et très vite, je pris un petit miroir, que j'avais laissé dans ma poche, je me remaquillais rapidement, et enleva mes lunettes de soleil.

Je fis semblant de dormir, pensant que c'était Helen qui arrivait.

Et merci beaucoup, c'était elle.

-Nous sommes arrivées. Souriait Helen.

Je fis semblant de bailler, et sortais de la voiture.

Le chauffeur prit mes bagages, mais je lui pris des mains.

-Excusez-moi, je préfère les garder avec moi, merci quand même. Souriais-je.

Le chauffeur me regarda surpris, et répliqua :

-Mais, Monsieur Malton, ne va pas apprécier... et je serais renvoyé.

-Oh ne vous inquiétez pas pour cela, je me charge de tout.

-Merci beaucoup Mademoiselle, cela fait du bien de voir des personnes souriantes, et aimables.

Je m'approchais plus près de lui, et chuchota :

-Tout le monde n'est pas comme... eux. Même si Madame Malton, est vraiment très gentille, au fond.

Il hocha la tête en me souriant, et referma le coffre.

-Au revoir Mademoiselle, et... Commença-t-il, en baissant la tête, vers moi.
Bonne chance, vous ne savez pas ce qu'il s'y passe, mais croyez-moi.
Partez.
Échappez vous, quand vous le pouvez. Murmurait-il.
Bonne journée, Mademoiselle ! Disait-il, plus haut, comme Helen nous regardait bizarrement.

-Bonne journée, Monsieur ! Souriais-je, en jouant la comédie.

Il partit avec sa limousine, et je marchais jusqu'à Helen, qui suivit mes bagages du regard.

-Pourquoi, ne te les a-t-il pas amené, jusqu'à l'entrée ?

-Je préfère garder mes affaires avec moi, et non à la portée de main d'une personne que je ne connais pas, même si ce serait quelqu'un de ma famille, je crois, que je refuserais. Informais-je, poliment.

-Oh. Mon mari ne va pas apprécier.

-En quel honneur ?

-Il veut que, tout soit fait parfaitement, ici.
Que... les chauffeurs « doivent faire leur boulot, qu'ils sont déjà assez payés pour cela, surtout avec des invités » Expliquait-elle, d'un ton neutre.

Alors ce Monsieur Malton aime prendre les chauffeurs et je suppose, hôtes de maisons, pour des esclaves ?

J'ai de quoi l'énerver.

Je ne compte pas me taire, et me laisser faire comme une lâche.

Et il ne me donnera aucun coups.

Parce qu'il ne me connaît absolument pas.

Quand je me défends.

Il va regretter d'avoir fait le malicieux quand il m'a dit que j'aurais l'occasion de voir son manoir.

Je ne vais pas me laisser abattre, j'ai assez pleurer.

J'arrive en pleine forme.

Je soufflais un bon coup, et chuchotais :

-Je suis prête.

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Bonjour ou bonsoir tout le monde !

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Bonne journée ou bonne soirée à toutes !

x.

LeaDream