Slygry Ravhuff, Chapitre 41, 18.

Je me réveilla dans le labyrinthe de haies, courbaturée.
Qu'est-ce que je fais ici ?
J'eus comme un flash d'informations et de souvenirs d'un coup.
Oh, merde.
Alors cela s'est vraiment passé ?
Je n'arrive pas à y croire.
Je me remémorais la soirée d'hier, lentement.
Je pris mon portable que j'avais laissée dans le pull de Tom.
Il est 4h du matin.
Nous sommes déjà le 5 Août...?
Je soufflais péniblement.
Hier soir, moi et Monsieur Malton..., euh, je veux dire...
Jason.
Bordel, c'est vraiment trop étrange... ou... c'est délicieusement bien... je ne sais vraiment pas.
Donc, du coup, hier soir, ont s'étaient assis ensembles ici, et comme une fille stupide, j'ai dû m'endormir en pleine conversation.
Je regardais autour de moi... aucune traces de Jason.
Je me leva et m'étira en jurant, et marcha jusqu'à ma chambre pour enfiler un pantalon, au moins.
Je me démêla les cheveux avec ma brosse, et me lava les dents, puis me passa un coup d'eau sur le visage.
Tom dormait encore, merci mon dieu.
J'ouvris un peu les volets, pour laisser échapper un quart de lumière,et nourrissais Malfoy, mon poisson.
J'attrapais un jean... quoi que... non, je décida de rester comme cela.
Juste pour énerver un peu Jason...
Je fis un bisous sur la joue de Tom et descendis à la cuisine, Berty était déjà là.
Je m'assis sur une chaise de la salle à manger.

-Bonjour Mademoiselle, vous étiez dehors ?

-Bonjour Berty, qu'est-ce qui vous fait pensez cela ?

-Vous avez un peu d'herbe sur votre pull.

-Oh ? Fronçais-je les sourcils, puis regarda l'état du pull, effectivement il y'avait de l'herbe. À vrai dire, je me suis endormie dehors, je n'arrivais pas à dormir dans ma chambre, puis pour faire passer le temps, je me suis promenée dans le jardin... Expliquais-je, en mentant bien sûr.

Qui pourrait croire que j'ai embrassée Jason Malton à maintes reprises avec tout ce qu'il s'est passé, et en pensant à la relation que nous avons aux yeux de tous ?
À ce sujet... j'étais assez perdue.
Ce genre de relation est inappropriée, et en plus c'est comme si nous avions trahis Helen !
Je ne veux même pas imaginer comment elle réagirait...
Et la différence d'âge... c'est n'importe quoi.
J'ai besoin de parler avec lui de tout cela.

-Mademoiselle ? Allez-vous bien ?
Mademoiselle ?

-Je vais bien. Disais-je en me sortant de mes pensées.

Elle me regarda, méfiante, mais je n'y fis pas attention, puis elle continua de nettoyer.

-Bonjour. Fit une voix féminine en arrivant.

-Bonjour... Helen. Répondis-je, mal à l'aise vis-à-vis d'hier.

Elle salua Berty, et discuta un peu avec elle, puis s'assit, et demanda un café serré, et quelques viennoiseries.
Les serveuses pressèrent le pas en cuisine, ne voulant pas faire attendre Madame Malton.

-N'avez-vous aucune responsabilitées pour venir manger avec des vêtements sales ? Si je peux appeler cela, un vêtement.

Je ris mentalement, sachant très bien qui venait d'entrer dans la cuisine en s'adressant froidement à moi.
Je stressais un peu, ne sachant pas ce qu'il pensait à propos de cette histoire.

-Bonjour à vous aussi. Disais-je en tournant la tête, en m'adressant à lui d'une manière arrogante.

Il me regarda stoïque, et vint s'asseoir en bout de table.
Ok, je le sens pas du tout.
Les serveuses apportèrent le petit-déjeuner à Jason et Helen.

-Excusez-moi. Interpellais-je une serveuse.

-Oui Mademoiselle ?

-Pouvez-vous m'apporter un thé noir avec une pétale de rose s'il vous plaît ?

-Volontiers, Mademoiselle. Quelle couleur pour la pétale ?

-Attendez ici, deux minutes. Demandais-je.

Je courus jusqu'au jardin et pris des pétales de roses blanches.
Excuse-moi petite rose.
Puis je revins à la salle à manger, et tendis les pétales à la jeune fille.

-Celle-ci. Souriais-je.

-Je reviens très vite.

J'hocha la tête, puis me rassis à ma place.
On verra si cela fait réagir Jason les pétales de roses blanches.
Et le thé noir, c'est celui que j'ai pris hier, quand je l'ai regardé jouer du piano.
Je soufflais, nerveuse, et Helen me regarda, puis me demanda :

-Avez-vous passé une bonne nuit ?

Je me raidis à cette question, jetant un discret coup d'oeil à Jason, qui ne me regarda pas.
Merci de ton encouragement, cela me touche beaucoup !

-Oh, hm... Oui, une très bonne nuit, mais je suis assez courbaturée. Et vous ? Parce qu'il est quand même cinq heures du matin... c'est assez tôt, non ?

-La lumière du jour m'a réveillée. Sourit-elle. Comment cela se fait que vous soyez courbaturée ?

Je ris légèrement, et répondis :

-Je me suis malencontreusement endormie dans le jardin. Et je pense que le froid de la nuit m'a endolori les lèvres. Riais-je, sachant très bien que le froid n'en était pas la cause. Alors un thé sera très bon pour moi !

-Un thé est toujours bon. Sourit Helen.

La serveuse m'apporta mon thé, que je pris des deux mains.

-Merci. Souriais-je.

-Je vous en prie !

-Quel est l'avantage à mettre des pétales de roses blanches dans votre thé ? Questionnait Helen.

-La rose blanche signifie un amour secret depuis longtemps, vous ne le saviez pas ? Répondais-je.

-Oh...non. Aimez-vous quelqu'un ?

-Haha, je ne sais pas... La pétale signifie l'amour secret que je porte au... thé noir depuis toute petite.

-C'est assez amusant.

-À vrai dire, pour tout ce que je fais pour le thé noir, en général, je le décore de pétales de roses, je le prépare avec du cœur, lui ne me remercie pas. Disais-je en visant quelqu'un.

Helen ria un peu avec moi.

Si seulement elle savait que le thé noir, c'était son mari...

Et mais attendez.

Avant Jason, je n'avais embrassé personne.

Oh bordel de merde.

Mon thé me lâcha des mains par surprise, ce qui fit réagir le couple.

Il se réveille enfin, lui ?

Je me leva, et m'excusa :

-Excusez moi, je... je vais dans ma chambre.

Puis je partis en courant vers ma chambre, ayant besoin de réconfort.

J'arrivais en pleurs dans ma chambre, et Tom, qui venait de se réveiller, tapota le lit pour que je vienne.

Je me glissa sous la couette, et il me prit dans ses bras.

-Dis-moi tout.

-Je... je ne peux pas Tom. Je ne peux rien te dire.

-D'accord... Chuchotait-il, tendrement et compréhensivement.

Je laissa les larmes aller.
Tout cela est impossible.
Complètement impossible.

Vers 7h du matin, je redescendais, lavée et habillée cette fois-ci.
Je vis que la limousine n'était plus là.
...
Alors il préfère fuir...

Le dîner du soir arriva rapidement, à vrai dire,je n'avais pas quitté ma chambre.
Tom était resté avec moi toute la journée, insultant son père pour me faire rire.
Mais je n'avais pas ris, et ma conscience m'avait obligé à le défendre ce que je ne fis pas.
J'essayais d'attirer l'attention de Jason, sans succès...

- -

11 Août.

Six jours après.

Jason continuait à m'ignorer.
Demain, cela fera une semaine.
J'étais actuellement dans mon bain bouillant à penser à tout cela.
Il m'a prit pour une conne...
Mon cœur se brisa petit à petit, chaque secondes où il m'ignorait royalement.
Et j'explosa en sanglots, à cause de la fatigue et de l'ignorance qu'il m'apportait.
Je n'avais pas dormis ou que très peu depuis six jours, pareil pour les repas, je les loupais souvent.
Cela me torturait l'esprit.

Quelques minutes après, j'étais en train de marcher jusqu'au jardin, pour m'asseoir sur mon banc préféré, dans le labyrinthe d'haies, pour être tranquille.
Et je me remis à pleurer, encore.
J'étais à bout de force.
Quelqu'un me prit dans ses bras, et sachant très bien qui c'était, je me blottis contre.

-Qu'est-ce qu'il se passe à la fin ? Cela fait six jours que je te vois pleurer ! Je me sens impuissant... Chuchotait Tom, tendrement, en me serrant plus fortement dans ses bras.

-Je ne peux rien te dire Tom...

-J'ai compris... Soufflait-il.

Et il resta avec moi jusqu'au dîner.
Tom et Helen étaient déjà arrivés à la salle à manger, et moi j'étais en chemin.
Mais quelqu'un me plaqua contre le mur.

-Je suis désolé. S'il te plaît...pardonne moi. J'étais confus à propos de tout cela...

-Arrêtes de me prendre pour une conne, Jason... Je... je ne veux pas en parler.

Il m'embrassa pendant plusieurs secondes, et il me regarda.

-Je t'aime... d'accord ? Dans deux jours, ont pourras parler de tout cela, je te le promets.

-Tu ne peux pas te pointer six jours après... non, c'est impossible.

Il baissa les yeux, et me regarda encore.
Jason ne dit rien, et partit jusqu'à la salle à manger, mais je l'interpella :

-Jason ?

-Oui... ?

-Je... je t'aime aussi...

Il me regarda tendrement.
Il se retourna et partit s'asseoir.
Je souffla, putain qu'est-ce que je suis conne.
J'évitais à mes yeux de pleurer, souffla un bon coup, une dernière fois, et alla m'asseoir, tout sourire.

-Vous avez l'air heureuse. Me dit Helen.

Je n'en ai que l'air.
Deux ans de cours de théâtre ça paie.
J'arrêta de sourire et répondis :

-Je... je le suis.

Nous en étions déjà au dessert, et la conversation devenait animée, alors je refis fonctionner mon cerveau.

-J'espère que Tom veillera comme il faut sur le Manoir. Fit Helen.

-Je le ferais... Soufflait Tom.

-Allons, ce n'est pas tous les jours que tes parents partent un mois en vacances. Sourit Helen.

Les informations parcoururent mon cerveau.
Parents, un mois, vacances.
Je me mis à bouillonner de l'intérieur, et enfonça mon couteau dans la table, ce qui fit sursauter Helen.

-Il y a un problème ? Demandait-elle.

-Je ne contrôle pas mon cerveau et mes gestes en même temps. Souriais-je. Quand allez-vous partir ? Demandais-je, faussement.

-Dans deux jours. Répondit Helen, tout sourire.

Dans deux jours hein...
Alors il ne comptait pas du tout parler avec moi...
Et en plus il me l'a promit ?!
Je sentis mon cœur battre à tout rompre, et regarda Jason, avec des larmes de rage,de souffrance et de tristesse aux yeux, je chuchota :

-Alors ce ne sont que des mensonges pour toi... ?

Il allait dire quelque chose, mais je me leva et renversa ma tasse de thé par terre, et tout objets qui étaient en face de moi, puis je partis en courant jusque dehors.
Je n'arrivais plus à respirer, et j'explosa en pleurs.
Un cri de rage sortit de ma bouche, et je m'écroula sur les marches d'escaliers extérieurs, puis resta à pleurer...

- -

Minuit.

J'entendis des pas, mais je m'en foutais.

-Je ne vais rien te demander. M'avertit Tom.

Il s'assit à côté de moi.

-Tes parents sont des connards. Lâchais-je.

-Je ne sais pas pourquoi tu les insultes, mais tu n'as pas le droit d'insulter mes parents. Tu ne sais pas par quoi ils sont passés. Mes parents d'avant me manquent, à vrai dire. C'est vrai qu'ils ne sont pas très corrects, mais ne les insulte pas ! S'énervait-il. Ils restent ma seule famille.

-Je comprends... je suis désolée.

-Non, tu ne comprends pas. Tu n'as pas de famille ! Tu les as barrés de ta vie, et ils ne te demandent même pas de tes nouvelles ! Ta famille est morte !

Qu'est-ce qu'il lui arrive ?

-Tom... ?

-Je ne te laisserais pas tout gâcher.

-De quoi tu parles... ?

-Depuis que tu es là, ils se parlent de moins en moins.

-Tom... ?

Rendez-moi mon Tom.

Putain...

Je me leva, surprise et blessée.

-Va te faire foutre. Répliquais-je.

-Non, c'est toi qui devrait aller te faire ! Tu pleures comme une débile depuis six jours et tu ne damnes même pas à me dire ce qu'il y a !

-Que...

-J'aurais dû te débrancher ! Criait-il.

-Je...

Aucun son ne sortit de ma bouche, les larmes de peur et de trahison se mêlèrent.

-Tu mérites une rose noire ! Meurs ! C'est si compliqué pour toi ?! Tu t'es bien planté un couteau dans le cœur, tu peux bien le refaireune deuxième fois, non ?!

Putain, je suis en plein cauchemar.

Je sentais ma respiration se ralentir de plus en plus.

-Tom... tu... mon frère...

-Tu n'es pas ma sœur ! Tu n'es personne !

-Je t'aime...

-Arrêtes. Je ne t'ai jamais aimé ! Tu ne peux pas juste être heureuse pour mes parents, non ?! Non, il faut que tu gâches tout en renversant la moitié de la table !

Je partis en courant, horrifiée.

-Fuis comme tu sais si bien le faire ! Espèce de lâche !

Je n'arrivais plus à respirer, et mon inhalateur était vide.
Je partis dans la salle de bain, et frappa mon miroir de toutes mes forces, je ne comptais plus les tâches de sang qui coulèrent.
Je continuais toujours et encore de frapper dans ce miroir, et revins dans ma chambre, à bout de force.
Je nourris Malfoy, et...
Je...

Je tomba par terre, n'arrivant plus à... respirer.

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Re bonjour ou bonsoir tout le monde !

Comment allez-vous ?

Vos réactions ?

Il n'y a eu aucune réaction du fait que c'était Blodwyn Heitsburg la fille mystère ou quoi ? 😊😂

Je pense que vous étiez trop focalisées sur ce qu'il s'était passé, haha ! 😂

Je veux 20 commentaires s'il vous plaît ! 😂

Bonne journée ou bonne soirée à toutes !

x.

LeaDream