Chapitre 41-16.
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Slygry Ravhuff, Chapitre 41-16.
Tom resta toujours devant la porte, le regard perçant, tous ses muscles se tendirent, ses pupilles se dilatèrent sous la surprise.
Sa respiration se coupa, et reprit quelques secondes après.
Il avait rêvé.
Tom secoua sa tête, et continua de tourner la poignée.
-Ma... Malton...
Les ombres noires se firent chasser par Tom, ainsi que ses pensées noires, et ses larmes se stoppèrent.
Son cœur rebattait.
C'est comme si il avait reprit contrôle de son corps.
Il se retourna brusquement, les larmes de joies à ses yeux, il avança rapidement vers le lit :
-Tu es... tu es là ? Reparle moi, je t'en supplie. Prouve moi que je ne suis pas fou... s'il te plaît.
-Quelle... belle façon... de fêter ses... quinze années... dans un hôpital... avec toutes ses perfusions... et ses bruits de machines... insupportables. Sourit-elle arrogamment, mais fatiguée.
-Oh bordel, c'est bien toi... tu viens de dormir un mois et c'est tout ce que tu trouves à dire ? Rit-il, plus qu'heureux,les larmes de joies coulant sur ses joues.
-J'avais promis... de dire deux choses... si je me réveillais.
-Dis-les alors.
-Merci... et... je t'aime Tom.
Puis les machines se mirent à clignoter produisant un énorme vacarme dans toute la chambre, et elle perdit conscience.
-NON ! NON ! S'il te plaît... ! Pleurait-il, en s'arrachant les cordes vocales.
Des médecins arrivèrent à toute vitesse priant Tom de sortir, ce qu'il refusa, plus qu'énervé.
-S'il vous plaît Monsieur, nous ne pouvons pas tenter de la sauver avec vous dans cette chambre. Dit une infirmière calmement.
Et Tom sortit...
Il attendait... de longues heures.
De très longues heures qu'il s'était endormi.
Cela c'était passé le matin dernier...
À cinq heures du matin, une infirmière vint doucement réveiller Tom.
-Vous êtes vraiment un garçon extraordinaire pour venir chaque jours, et attendre des journées entières, et d'avoir attendu jusqu'à maintenant son réveil. Votre meilleure amie est vraiment un miracle à elle-même. Sourit l'infirmière.
-Cela veut dire qu'elle... qu'elle...
-Qu'elle a survécu, et qu'elle est en très bonne forme. Pendant ce mois de comma, ces côtes se sont même réparées... Veillez ne pas à la brusquer.
Tom s'avança rapidement, et se stoppa interpellant l'infirmière :
-Quand peut-elle revenir à la maison ...?
-Cela peut prendre deux jours comme cela peut prendre deux semaines. Je vais voir mon supérieur pour lui demander les tests à faire.
-Merci... merci beaucoup...
-Je vous en prie.
Tom courra littéralement jusqu'à la chambre de la jeune fille.
Il n'attendit pas deux minutes qu'il l'a prit dans ses bras pour sentir sa présence.
-Tu es là... tu es là...
La jeune fille caressa les cheveux de Tom, doucement, et murmura :
-Et je resterais toujours à tes côtés,Tom.
-Et... je t'aime aussi. Tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime.
La jeune fille serra plus fort l'étreinte de Tom.
Tom était littéralement couché sur elle, mais elle s'en fichait pas mal.
-Je... je peux ? Demandait Tom, gêné. Je veux juste l'entendre...
-Je t'en prie. Ricanait-elle, doucement.
Tom baissa sa tête vers le cœur de sa meilleure amie...
Et il souffla soulagé, en entendant battre le cœur de cette dernière.
C'était si bon.
Elle était vivante.
C'était tout ce qui l'importait.
-Tu es resté ici tout le temps où j'étais là... tu es fou Tom... Regarde toi, tu es tout maigre. En rentrant, je demanderais à Berty de te faire un bon petit plat !
-Alors c'est vrai ? Les personnes dans le comma entendent vraiment ce que les personnes autour disent ? Et je vais très bien, je n'ai pas besoin de manger, c'est ta santé qui m'importe !
-Je ne sais pas si cela le fait à tout le monde... mais j'entendais tout. J'essayais de parler, de bouger, je te le promets... mais cela m'était impossible. Tu es trop maigre Thomas !
Tom sourit, plus qu'heureux que sa meilleure amie soit la même, et qu'elle soit là devant lui, à l'engueuler.
Un silence agréable se fit, on entendit seulement les respirations des deux meilleurs amis.
Et la jeune fille sanglota silencieusement ce qui inquiéta Tom.
-Hey... qu'est-ce qu'il y a ?
-J'ai... j'ai fais du mal à tellement de personnes... et je t'avais prévenue que j'allais pleurer en voyant toutes les sortes de roses existantes. Il y'en a même une... noire. Dit-elle, en tournant la tête vers les deux roses qui étaient, il y a quelque heures auparavant, sur son cœur, mais, la jeune fille, ne voulant pas les abîmer, elle les avaient déposées sur la table de nuit de sa chambre d'hôpital.
-Tu as fait ce qu'il te semblait le mieux pour toi... Ne t'en veux pas.
-Je t'ai fais souffrir Tom... j'ai fais pleurer des personnes auxquelles je tenais énormément. J'ai même fait pleurer... Dit-elle, en se stoppant.
-Oui... ?
-Non, rien...
-Je ne vais pas mentir sur le fait que j'ai souffert pendant un mois... que j'en ai versé des larmes. Mais ce n'était pas de ta faute... j'ai réalisé beaucoup de choses. C'est de la souffrance que tu as eu, dont je souffrais.
-Et de ma « mort »...
Tom n'était pas aussi cruel pour l'admettre, mais c'était vrai qu'elle l'avait fait souffrir en partant.
Mais il ne voulait pas qu'elle se sente coupable de quoi que ce soit.
-Non...
-Ne me mens pas...
-Et toi, ne te sens pas coupable.
La jeune fille ne dit rien, et Tom prit la parole :
-Je ne sais pas du tout de qui viennent ces roses...
-Ne change pas de sujet Tom.
-Je ne change pas de sujet, je suis sérieux.
-D'accord, mais sache que cette conversation n'est pas finie.
-D'accord...
Les deux se taisaient en regardant les deux roses.
C'était une rose complètement noire et une rose complètement blanche enroulées ensembles grâce à une liane enroulant parfaitement les deux roses.
-Comment cela se fait que tu ne saches pas qui me les a déposées ? Demandait la jeune fille, doucement.
-J'allais souvent aux toilettes pour pleu... Se confiait-il, en se coupant.
-Tu sais qu'il y a une salle de bain dans ma chambre ?
-Quel genre de meilleur ami serais-je pour polluer ta chambre de mes pleurs ?
-Le meilleur des meilleurs amis.
-Si j'aurais su... Plaisantait-il.
-Tu restes le meilleur des meilleurs amis... Sourit-elle, tendrement. Cette personne est vraiment aller en Turquie pour me chercher une rose noire ?
-À croire, oui...
-Je sais que tu dois être encore plus fatigué que moi mais... pourrais-tu me dire quelle personne m'a offert chacune des roses et pourquoi... ? S'il te plaît... j'ai besoin de remercier toutes ces personnes.
-Il n'y a aucun problème... j'en ai vu défiler... des roses. Sourit-il.
Et c'est à cet instant que Tom récitait toutes les personnes qui avaient amenées des roses, et pourquoi.
Trois heures après.
-J'ai finis. Sourit Tom.
-Merci beaucoup...
-Où est la télécommande ?
-Ne bouge pas, je vais mettre la télé...
-Tom... je ne suis pas en sucre.
-Et moi je ne me suis pas planté un couteau presque en plein cœur.
- -
Tom réalisa ce qu'il venait de dire et s'excusa rapidement :
-Je... je ne voulais pas dire cela... je... je suis désolé.
-Je te pardonne Tom. J'ai compris ce que tu voulais dire.
Tom alluma la télé, et je lui fis une place pour qu'il se mette à côté de moi.
Ont étaient serrés, mais je pense qu'à cet instant, ce n'était pas la chose la plus importante à nos yeux.
Il tomba sur la chaîne des infos.
-Stop ! M'exclamais-je.
-Qu'est-ce qu'il y a... ?
-Cet... cet homme...
Tom reconnut l'agresseur de sa meilleure amie et s'énerva :
-Non, je change ! Ne t'inflige pas cela...
La jeune fille prit la télécommande des mains de Tom et monta le son de la télé.
«Nous avions appris par une source de la police, que ce garçon avait commis plusieurs agressions allant parfois jusqu'au bout. Il devait être condamné à la prison à vie... Mais nous venons juste d'apprendre qu'hier l'agresseur est mort définitivement. Une personne anonyme s'était mit d'accord avec la police, et les auraient payés pour que l'agresseur ait la peine de mort. La peine de mort, elle, avait été prononcé un mois auparavant, mais la personne anonyme s'était mit d'accord sur la date. Le 31 Juillet, c'est-à-dire hier. Peu importe si des personnes trouvent cela horrible, je remercie du fond du cœur cette personne anonyme... et... sûrement très riche, pour avoir rendu justice à toutes ces filles abusées par cet agresseur, auparavant. »
-Enfin de la justice... Soufflait Tom.
Les yeux dans le vide, j'écoutais la journaliste parler...
Il est mort.
Cet enflure est morte...
Mais... il était tellement jeune pour mourir...
-Il ne méritait pas de mourir. Disais-je.
-Arrête, arrête pour une fois de voir le bien dans chaque personnes... s'il te plaît. Il n'avait rien de bon en lui... Soufflait Tom, en s'énervant.
-J'ai dis qu'il ne méritait pas de mourir... mais il méritait de souffrir comme toutes les filles qu'il a, ne serait-ce qu'effleuré.
Tom sourit, et quelqu'un toqua.
-Oui ? Demandais-je.
-C'est l'infirmière !
-Entrez.
L'infirmière qui avait réveillé Tom, quatre heures plus tôt, rentra et ferma derrière elle.
-Comment vous sentez-vous ?
-Très bien, et vous ? Souriais-je.
-C'est vous la plus importante, Mademoiselle.
-En général, je veille toujours sur les personnes qui m'ont sauvées.
-Je... je ne suis qu'une infirmière.
-Vous êtes aussi humaine que je le suis.
-Alors... je... je vais très bien. Sourit-elle.
-Tant mieux ! Que me vaut cette visite ?
-J'ai parlée à mon supérieur comme j'avais dis à votre meilleur ami, Monsieur Malton. Et vous pourrez sortir d'ici deux jours. C'est très rare. Le temps de passer plusieurs examens et radios. Qui vont... durer presque deux journées entières.
-Je l'attendrais. Je ne suis plus à deux jours près. Sourit Tom.
-D'accord... N'informez personne que je me suis réveillée... J'aimerais leur faire une surprise...
-Et si ils veulent venir vous voir ?
-Dites-leur que vous m'avez transféré pour quelques temps et que vous avez eu l'obligation de ne rien dire sur le nom de l'hôpital pour le moment.
-D'...d'accord. Sourit-elle.
Les heures passaient lentement pour Tom, qui attendait le retour de la jeune fille.
Cela faisait depuis neuf heures du matin qu'elle était partit pour passer ses radios, et il devait être... trois heures de l'après-midi.
Tom, ne savant plus quoi faire pour s'occuper, prit une douche chaude dans la salle de bain de la chambre pendant plus d'une heure, le temps de se relaxer et de clairement penser.
Il venait de l'a retrouver et elle devait déjà l'abandonner.
C'était égoïste de penser cela, il le savait très bien.
Mais, à l'égard de sa meilleure amie, il restait toujours égoïste.
Il avait peur qu'elle parte à jamais.
Avec un garçon.
Non, il n'était pas du tout amoureux, et il était juste... possessif.
Mais il secoua la tête, pensant que cela ne mènerait à rien.
Et que, si Lionne aime vraiment Tom, il ne pourrait pas être aussi possessif,elle le lâcherait beaucoup trop tôt.
Il sourit en pensant au si joli sourire de Lionne.
Lionne est une jeune fille aux magnifiques cheveux roux, et aux éblouissants yeux verts.
Tom se promit de ne jamais lui présenter ses parents !
Il rit seul, en pensant aux plusieurs types de rencontres qu'il pourrait se passer.
Avec un père aussi froid que l'hiver lui-même, et d'une mère muette comme une carpe.
Sachant que Lionne est une fille à personnalité joyeuse et rayonnante... et à sang-chaud.
Mais Tom savait qu'elle se blesserait très rapidement si un des parents du jeune homme viendrait à lui faire une remarque.
Lionne était tout le contraire de Tom.
Elle vivait à la campagne, dans une petite maison, du moins c'est ce que la meilleure amie de Tom lui avait dit.
Lionne déteste toutes ces choses matérialistes, ces choses ne servaient à rien selon elle.
Particulièrement les choses de grandes marques.
Comme... les bijoux, par exemple.
Lionne n'avait qu'un bijou, et c'était un collier en forme de tête de lion qui appartenait à son père, que, comme Tom l'avait apprit, le père de Lionne lui avait offert, juste avant de décéder d'un cancer, il y à quelques années de cela.
Et elle n'avait presque jamais connue sa mère qui était présumée morte depuis deux ans, après qu'elle ai abandonnée sa propre fille, après la mort de son mari.
Lionne, à ce qu'on a dit à Tom,a beaucoup souffert de la mort de son père...
Son père s'était toujours occupé d'elle, l'avait bercé, lui avait ludes histoires le soir pour qu'elle s'endorme, il lui préparait aussi à manger.
Il supposa que la mère de Lionne, elle, était une lâche.
Tom apprit que c'était son père qui avait choisit ce prénom, parce qu'il était un passionné de cet animal là, et qu'il avait toujours regretté de ne pas s'appeler Lion.
C'est un peu fou, oui.
Tom souffla après toutes ses pensées, et sortit de la douche.
Il s'habilla avec les quelques vêtements qu'il avait apporté, comme il était resté souvent à surveiller sa meilleure amie.
Il s'asseyait sur le lit d'hôpital, pensif.
Le soleil s'installa dans le ciel doucement.
Tom soufflait pour la deuxième fois, ne savant pas quoi faire pour tuer le temps.
Il prit un bouquin et commença sa lecture.
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La jeune fille n'arrivait que plus tard vers 20h du soir, complètement fatiguée.
J'entrais dans ma chambre d'hôpital où je vis Tom, un bouquin sur son visage, il a dû s'endormir.
Je souris tendrement en enlevant le bouquin de son visage, et je pris ma douche puis me changea.
Tous ces examens m'avaient complètement fatiguées.
Relevez la tête. Comment vous sentez-vous ? Sur une échelle de 1 à 10...Etc...
Je baillais, éteignais la télé, fermais à clé ma chambre, l'infirmière m'avait donnée une clé, secrètement.
Je fis attention à enlever la couette qui était en dessous de Tom pour lui mettre dessus.
Je me blottis contre Tom, et ferma les yeux.
Quelque chose entoura ma taille, alors,surprise, j'ouvris mes yeux.
Je vis deux yeux bleus azurs me regarder tendrement.
-Désolé, je me suis assoupi. Je comptais t'attendre en lisant mais...
-Mais tu t'es endormi avec le bouquin sur la gueule. Riais-je. Tu as même une petite trace là. Disais-je, en touchant sa joue, doucement.
Il rit doucement, puis me sourit.
-Allez, dors, tu en as besoin. Je suis là. Dit Tom en me faisant un bisous sur le front.
-Bonne nuit. Souriais-je.
-Bonne nuit... Dit-il en resserrant son étreinte.
Et aussi vite que je ferma les yeux, je tomba dans les bras de Morphée.
Mais ce que la jeune fille ne savait pas, c'était que deux paires d'yeux veillaient sur elle, luttant contre la fatigue, et ayant trop peur qu'elle disparaisse encore.
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Tom se leva pour aller doucement dans la salle de bain, ne voulant pas la réveiller.
Il prit une longue douche, s'habilla, se brossa les dents, etc...
Mais quand il fut revenu, elle n'était déjà plus là...
Foutus examens, se dit-il.
Tom étant complètement K.O, il avait passé la nuit à veiller à ce que la jeune fille n'est pas trop froid ou à ce que sa santé soit stable, etc...
Il se mit dans le lit, et s'endormit aussitôt pour être en meilleure forme pour cette nuit.
La jeune fille, comme à son habitude revenait vers 20h, et se préparait pour se coucher, ayant déjà mangé avec l'infirmière.
Tom dormait, mais il se réveilla aussitôt quand il entendit le cliquetis de la porte.
-C'est enfin fini... Soufflait-il.
-Enfin. Sourit-elle en se couchant dans le lit.
Tom mit la couette sur elle, comme il faut.
-Tu ne dors pas Tom ?
-Si, bien sûr. Dit-il en se couchant contre elle, en l'a serrant dans ses bras.
-Bonne nuit Tom...
-Bonne nuit...
Et Tom attendit que la fille s'endorme.
Tom avait demandé à une infirmière de veiller sur elle, le temps qu'il alla à la cafétéria de l'hôpital.
Une infirmière arriva dans la chambre, et je pus aussitôt partir en direction d'un bon thé.
Je m'assis au bar, et réclama un thé.
-Vous ne dormez pas ? Dit une voix à côté de moi.
-Je viens juste prendre un thé. Disais-je en me retournant.
C'était l'infirmière officielle de ma meilleure amie.
-Depuis combien de temps n'avez-vous pas dormis ?
-Peu m'importe. Je ne la laisserais pas encore partir. Alors je veille sur elle la nuit, et je dors le jour. Ne lui dites rien. S'il vous plaît.
-Je ne dirais rien. Mais cela peut être dangereux Monsieur Malton... de ne pas dormir correctement.
-Vous non plus, vous ne dormez pas. Rétorquais-je.
Elle me regarda en soufflant, et se tut.
Mon thé enfin prêt, je commençais à repartir vers la chambre, et m'arrêta.
-Je ne laisserais même pas Morphée la prendre dans son sommeil. Disais-je, à l'infirmière sans me retourner, puis je continua mon chemin jusqu'à la chambre.
J'ouvris la fenêtre de la chambre pour admirer le levé du soleil, un autre thé à la main.
Il faisait ni trop froid, ni trop chaud.
C'était très agréable.
J'entendis un grincement derrière moi, et je l'a vis me regarder avec des yeux fatigués.
-Tu es réveillé depuis longtemps ? Demandait-elle.
-Depuis vingt minutes. Mentais-je.
-Oh.
-Il y a un chocolat chaud à ta gauche, pour toi, si tu le souhaite.
-Merci. Baillait-elle.
- -
Je pris le chocolat chaud que Tom m'avait ramenée.
-C'est le grand jour, aujourd'hui. Sourit-il.
-J'ai peur Tom... Imagine que les autres m'en veulent.
-Ils seront tous tellement heureux de te voir, qu'ils n'y penseront pas.
-Tu es sûr ? Demandais-je.
-Ne t'inquiètes pas, d'accord ?
-D'accord... Soufflais-je. Je vais me préparer.
Quelques minutes après, je fis mes sacs, et mis mon sweat-shirt.
Ont se dirigeas ensembles à l'accueil, et mon infirmière et mon chirurgien nous y attendaient.
-Merci beaucoup pour tout. Souriais-je gentiment.
-Vous êtes un miracle. Sourit l'infirmière.
Tom remercia l'infirmière en étant assez distant, et il remercia chaleureusement le chirurgien.
Je remercia une nouvelle fois les deux.
-J'espère que vous ne reviendrez plus. Plaisantait le chirurgien.
-Je l'espère aussi. Encore merci pour tout.
-Je vous en prie.
-Au revoir ! Souriais-je.
-Au revoir Mademoiselle.
Puis je me dirigea vers la limousine, Tom monta en premier, et je monta discrètement, puis je surprenais Alfred.
-Mademoiselle ?! Mais vous-
-Calmez-vous Alfred, bonjour à vous aussi. Riais-je, gentiment.
-Bonjour. Soufflait-il en souriant.
Tom et Moi expliquèrent ce qu'il s'était passé.
-C'est un miracle. Je suis très heureux de vous revoir. Sourit-il.
-De même Alfred.
Le trajet fût long.
- -
Une fois arrivés, je me cachais derrière Tom.
Tom m'avait dit d'attendre dehors pendant exactement deux minutes, alors je guettais l'heure sur ma montre à goussets.
10...
9...
8...
7...
6...
5...
4...
3...
2...
1...
J'entra très silencieusement.
J'entendis des voix dans la cuisine.
-Il sont... dû... l'a débranché. Murmura Tom, peiné.
-Tom ! Je croyais que vous vouliez vous battre pour elle ! S'exclamait Berty.
-Je... je n'avais pas le choix. Pleurait-il, faussement.
Tom ne m'a jamais fait part de ses talents de comédien !
-Elle avait confiance en vous.
-Je ne pouvais pas la laisser souffrir !
-Elle n'aimerait certainement pas vous voir vous engueulez. Disait Helen.
-C'est vrai que j'ai un peu mal à la tête. Disais-je, en faisant mon entrée.
Tout le monde étaient stoïques et plus personne ne parlait.
Il y'avait Berty, Lily, Helen et Rose.
Lily fut la première à venir me serrer dans ses bras, puis Berty, et enfin Rose.
-Comment cela se fait-il... ? Demandait Berty.
Et j'expliquais l'histoire de ces trois dernier jours, sous les yeux ébahis de toutes.
-Mademoiselle ... est revenue ! Criait Berty à tout le monde dans le manoir.
Je riais et monta dans ma chambre, seule.
Je posa mes affaires, et me coucha sur mon lit.
Je saluais Malfoy, mon poisson, et m'occupais de lui.
J'avais rapporté toutes les roses de ma chambre d'hôpital, et en y pensant, je redescendis en appelant Lily et Rose.
-Pouvez-vous m'aidez à planter quelques roses dans le jardin, et à en mettre quelques unes dans le manoir s'il vous plaît ?
-Avec plaisir ! Sourit Lily.
J'alla me changer pour planter les roses, je mis une salopette avec une chemise blanche, et des bottes.
Sans oublier les gants.
Comme à la campagne !
Elles m'aidèrent à transporter certaines roses, et j'allais chercher une pelle et un arrosoir.
Cela partit vite en carnage, Lily jetait de la terre sur moi avec la pelle, et je décida de l'arroser d'eau en rigolant.
-Tu as osée ! S'exclama Lily, outrée, et riant aux larmes.
Et innocemment, Rose nous propulsa par terre, parce qu'elle était aller chercher le tuyau d'arrosage qui avait une bonne pression.
Je regardais Lily malicieusement, et elle me fit un clin d'oeil.
Puis Rose, fière d'elle, ne vit pas quand Lily et moi tombèrent sur elle, la plaquant au sol.
Et pour se défaire de notre emprise, elle nous jeta de la terre en plein visage, puis courra en riant.
-Hey ! M'exclamais-je, m'étant fait avoir.
-Il faut l'a rattraper !
-Qu'on lui coupe la tête ! Riais-je avec Lily.
Nous continuâmes de courir après elle, et puis, peine perdue pour Rose, elle ne pouvait plus s'enfuir.
Alors, je pris le tuyau et l'éclaboussa.
Et au loin, je vis une piscine.
Depuis quand ils ont une piscine ?
Suis-je bête !
C'est les Malton, c'était évident !
-On fait la Paix ? Disais-je en tendant ma main à Rose.
-On fait la Paix. Confirmait-elle en me souriant.
Puis, toutes les trois, nous marchèrent vers la piscine.
Et pendant que je discutais avec les filles, je poussa Rose et Lily à la flotte en explosant de rire.
-Non mais ! S'exclama Lily. Ma petite dame, comment pouvez-vous vous permettre cela ? C'est une mutinerie !
Je riais aux larmes, et proposais ma main à Rose pour l'aider à remonter.
Mais elle exerça une pression sur mon bras, et me tira à l'avant, ce qui me fis tomber dans la piscine.
-Vendetta ! S'exclamait Rose.
Je souris, et sortis de la piscine pour me changer et mettre un short blanc à la place de ma salopette à cause de la chaleur, et je continua le jardinage.
Les filles me rejoignirent quelques minutes après.
-La piscine est pleine de boue. Constatait Lily.
-Les Malton n'ont personne pour la nettoyer ?
-Si, mais il est en congé.
-Alors, Jason Malton le fera lui-même.
Et j'entendis des explosions de rires derrière moi, pendant que je plantais une rose rouge.
Ne comprenant pas, je me retourna :
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Imagine-tu Monsieur Malton nettoyer la piscine ? Ricanait Lily.
-C'est vrai que sur le coup, je n'y ai pas vraiment pensé. Riais-je doucement.
Nous continuâmes de rire avec quelque anecdotes sur les Malton, et nous avions finis de tout planter.
Puis je reçue de la boue dans les cheveux ce qui m'alerta, et je vis Lily et Rose se foutre de ma gueule pour parler poliment.
Je les regardais choquée, et elles continuèrent de me lancer de la terre et de l'herbe, puis malheureusement, elles prirent le tuyau, et elles eurent l'idée de mettre de l'herbe et un peu de terre dedans, ce qui me fit propulser de deux bonds en arrière.
Je riais, m'en foutant complètement que j'étais, maintenant, pire que toute à l'heure niveau propreté.
Même si je sortais d'un comma, je m'amusais.
Plus doucement que d'habitude, évidemment.
Mais c'est tellement bon de se sentir vivante !
-Qui vous a permis de planter des roses dans mon jardin ?! S'exclama une voix froide. Vous n'êtes que trois serveuses.
Ah...
Je riais mentalement, car il ne m'avait pas reconnu.
Lily allait riposter mais je l'en empêchais.
-Et votre piscine aussi, est... remplie de boue. Riais-je malicieusement.
-Comment osez-vous me parler de la sorte... ?!
-J'aurais pensée que vous seriez content de me revoir. Provoquais-je,arrogamment.
-Pardon ?!
-Oh mais cessez de crier, c'est agaçant ! Est-ce que vous vous entendez ?
-Vous êtes viré. Partez sur le champ. M'ordonnait-il.
-Je viens juste de rentrer, et vous me virez ? Ce n'est pas très fair-play comme attitude de votre part... Souriais-je malicieusement.
-Partez ! S'exclamait-il.
-Attendez deux minutes. Dis-je en faisant des grands signes de bras.
Je me dirigeais vers l'arrosoir, et me nettoya le visage, puis en marchant jusqu'à Monsieur Malton je baissa la tête, et entre temps j'échangeais un regard malicieux avec Lily, qui elle, se retenait de rire avec Rose.
-Je peux au moins aller chercher mes affaires ? Demandais-je, toujours la tête baissée.
-...Oui. Soufflait-il, agacé.
-Merci Monsieur Malton ! Disais-je en relevant la tête vers lui.
-Mais...?! Une lueur de surprise s'empara de son regard. Vous... Qu'est-ce que... Tom m'a dit que... Murmurait-il, et il ne dit plus rien pendant quelques secondes, comme paralysé.
-Votre pire cauchemar est revenue hanter votre manoir. Dis-je en serrant les dents.
-Comment cela se fait-il... ?
-Tout le monde me dit miraculeuse alors. Souriais-je en coin. Je suis même plus connue que vous maintenant, mais dans le monde de la Paix par contre, pas dans le monde des mangeurs de livres... je parle de la monnaie anglaise, bien sûr. Précisais-je.
Il secoua la tête, énervé et désespéré de mon attitude.
Monsieur Malton souffla,mais discrètement, je pu déceler un lueur de malice dans son regard.
-Entre autre, c'est grâce à Tom que je me suis réveillée.
-Oh, alors pour cela, je devrais le prendre pour un sauveur ? Dit-il en reprenant son air froid d'un coup.
-Vous n'arriverez jamais à la cheville de votre fils. Répliquais-je calmement mais provocante dans mon ton.
-Pourquoi êtes-vous donc trempée de la tête aux pieds ainsi ? Questionnait-il en me regardant de haut en bas, ignorant totalement ce que je venais de lui dire.
Ou peut-être que l'homme n'avait rien à dire parce qu'il savait que la jeune fille avait raison.
-Le jardinage est un peu partit... en carnage. Expliquais-je en me retournant vers Lily et Rose qui souriaient innocemment. Je me suis permise de planter les roses qui m'ont étés offertes durant mon séjour à l'hôpital. Et je compte en mettre quelques unes dans le manoir, et j'ai décidée de garder deux bouquets dans ma chambre.
-Faites comme bon vous semble. Tant que cela n'empeste pas. Et n'osez pas mettre de roses rouges ou de roses de couleurs roses dans mon manoir.
-Je les ai toute mises dans le jardin celles-là.
Il ne dit rien, et me regarda froidement en me demandant :
-Lesquelles comptez vous gardez dans votre chambre ?
Je trouvais cette question étrange mais je répondis tout de même :
-Le bouquet de roses jaunes de votre fils.
Une lueur noire fit place dans ses yeux pour remplacer la lueur de curiosité.
-Et... un autre. C'est un bouquet avec une rose blanche et une autre rose, noire.
-Oh... Murmurait-il, calmement.
-Vous voyez que vous arrivez à avoir une conversation civilisée avec quelqu'un. Me moquais-je.
-Vous n'êtes... personne... S'agaçait-il.
Aïe.
Cela recommence...
-Et soit dit en passant... J'aurais pensé que vous auriez plus d'estime pour vous-même. Votre agression n'a-t-elle pas suffit ? Il fallait que vous mettiez une chemise blanche avec un short blanc et que vous jouiez avec de l'eau ? Provoquait-il, énervé.
Je ne dis rien, et baissa mes yeux jusqu'à ma tenue...
Et merde.
Mes sous-vêtements étaient littéralement voyants.
Et merci mon dieu, je n'avais pas mis des sous-vêtements blancs mais des noirs !
Bon,en dentelle,mais passons les détails.
Je relevais la tête vers Monsieur Malton qui me regardait toujours droit dans les yeux.
Je rougissais mais réussis à me reprendre :
-Je suis en sécurité ici, non ?
-Je ne veux pas que mes employés soient déconcentrés par... vous.
-Vous n'aviez pas le droit de me re balancer mon agression à la figure. Répliquais-je, blessée.
Il ferma les yeux, et souffla, puis les rouvrit.
-C'est vrai,je n'aurais pas dû... Il me regarda encore de haut en bas,et fixa mon visage de ses yeux bleus. Allez vous changez,votre tenue n'est pas correcte du tout. Dit-il sévèrement.
-Vous avez peut-être quinze années de plus que moi, vous n'êtes pas mon père !
-M'auriez-vous dit cela si j'aurais été plus jeune... ? Demandait-il en me prenant de court.
Qu'est-ce que cela peut lui faire ?!
Je bouillonnais intérieurement.
-Les adultes sont vieux et chiants ! Criais-je. Vous en faites partis !
Il me regarda, comme si un orage s'était déchaîné sur lui.
Son expression se referma, et il recommença à devenir comme avant, il ne dit rien et partit, mais il s'arrêta :
-Changez vous... S'il... vous plaît. Puis il partit.
Je soufflais et me retourna vers Lily et Rose qui n'était d'ailleurs plus là.
Quelques larmes se mirent à couler sur mes joues pendant que je rangeais tout ce qu'il restait.
Je montais lascivement dans ma chambre, et ferma la porte avec mes cadenas en me retournant.
Je fis couler un bain en mettant des essences de thé vert à l'intérieur avec quelques pétales de roses achetées en magasin.
J'allumais quelques bougies aussi, puis retourna dans ma chambre, le temps que le bain soit prêt.
Je m'occupa de mon poisson du nom de Malfoy, et jeta mes vêtements mouillés par terre, et alla dans la salle de bain.
Le bain était prêt alors j'enleva mes sous-vêtements, et mis un peu demusique.
Bon, en vérité, j'en connais un qui va me tuer à cause du son.
Mais Heathens de Twenty One Pilots, je ne peux y résister...
Je me glissa dans mon énorme bain et plongea ma tête sous l'eau pendant quelques secondes, et remonta, mais une personne qui se tenait en face de moi me fit pousser un cri.
-Berty ! Vous m'avez fait peur !
-J'ai pu le constater oui... Sourit-elle. C'est une chance pour vous que cela soit moi qui soit rentrée, vous aviez mal fermée votre porte. Expliquait-elle. Vous semblez...
-Triste... ? Présumais-je.
-Oui...
-C'est parce que je le suis.
-Laissez moi deviner... c'est en rapport avec Monsieur Malton ?
-Exactement.
-Il s'est passé quoi cette fois-ci ?
-C'est un pervers. Riais-je.
Elle se mit à pouffer de rire et reprit son sérieux :
-Que voulez-vous dire ?
-Il m'a fait rappelé mon agression, sous-entendant que je voulais que cela recommence, parce que j'avais mis une chemise blanche avec un short de la même couleur, et qu'avec Lily et Rose, ont avaient fait une bataille d'eau. Comme quoi les employés tenteraient quelque chose ou seraient déconcentrés. Soufflais-je. Et je lui ai crié qu'il n'était pas mon père, et il n'a pas eu l'air d'avoir aimé ce que je lui ai dis. Et il m'a ordonné de me changer.
-C'est difficile à admettre... mais il a raison.
-Oh non, c'est l'Apocalypse... Me plaignais-je en remettant ma tête sous l'eau.
Je remontais à la surface, et je vis Berty qui m'avait rapporté des vêtements.
-Vous mangez dans la salle à manger avec les Malfoy ce soir. Et comme je suis quand même de votre côté, j'ai choisis des vêtements assez...
-Moulants ? Riais-je.
-Vous verrez pas vous-même. Comme je sais que vous aimez beaucoup énerver Monsieur Malton, vous pourrez jouer la comédie aux serveurs. Ce n'est pas très fair-play de ma part... Dit-elle en commençant à partir.
-Merci beaucoup ! Je vous aime Berty ! Criais-je à travers la musique.
-Moi aussi Mademoiselle, moi aussi ! Rit-elle, je parierais qu'elle a secoué la tête.
J'entendis qu'elle avait fermé la porte, et je me mis à chanter :
-All my friends are Heathens, take it slow. Wait for them to ask you who you know... Please don't make any sudden moves. You don't know the half of the abuse !
" Tous mes amis sont Païens ( pas croyants, athées ) , vas-y doucement. J'attends qu'ils te demandent qui tu connais...
S'il te plaît, ne fais pas de gestes brusques.
Tu ne sais pas la moitié de ce qu'ils ont endurés ! "
Puis je sortis du bain, et le vida.
Je regardais les vêtements que Berty m'avait amenés.
- -
Une fois prête, je descendais habillée d'une robe rouge, serrée, m'arrivant aux cuisses, et décolletée.
Des talons noirs assez hauts.
Un chignon tenait mes cheveux, avec quelques mèches qui tombaient, et j'avais mis un maquillage assez... voyant... pulpeux ? Je ne sais pas comment le décrire et je pense que cela ne se dit pas !
J'entrais dans la salle à manger, tranquillement, en saluant Tom et les deux stalactites qui lui servait de parents :
-Bonsoir, bonsoir !
-Hey. Dit Tom en relevant la tête, et il prit un air choqué en me voyant.
Je lui fais signe que je lui expliquerais.
-Bonsoir. Dit Helen poliment.
Monsieur Malton releva la tête, et m'observait de la tête aux pieds, puis soupirait, contrarié, et semblant avoir comprit le message de provocation.
Si il a comprit, je peux partir me changer alors ?
Non, ne te décourage pas !
Je souffla un bon coup.
Je m'asseyais lentement, et souris arrogamment et innocemment à Monsieur Malton.
Il semblait furieux.
Un serveur arriva pour nous servir l'entrée, et... accidentellement je fis tomber ma fourchette.
Je me baissa pour l'a prendre, mais le serveur assez jeune s'empressa pour l'a ramasser, et il releva la tête vers moi.
Enfin... plutôt vers mon décolleté.
Ce qui eu le don de me dégoûter, mais je devais jouer le jeu.
Bordel, son regard était fixé sur ma poitrine.
Je me relevais toujours en le regardant, et le serveur se remit debout.
-Ma fourchette... Ordonnais-je. S'il vous plaît. Me reprenais-je avec une voix mielleuse.
-Oh, oui, oui ! Dit le serveur en reprenant possession de son cerveau, et non de son... engin.
Il me donna ma fourchette.
-Merci. Souriais-je de toutes mes dents.
-Je... je vous en prie.
Puis il finissait de servir les Malton pour repartir en cuisine.
Ce fut le tour du repas principal, et un autre serveur arriva, puis il me servir, et commençait à servir Tom, mais je l'interpella :
-Excusez moi... Monsieur ? Demandais-je innocemment.
-Oui Mademoiselle ?
-Il y a un cheveu dans mon assiette... Venez voir.
D'habitude, si il y'en avait vraiment un j'aurais pu le prendre délicatement et le lancer par terre discrètement sans rien dire.
Il s'approcha et regarda mon assiette méticuleusement.
-Non, il n'y a rien... ?
-Mais si, regardez... Approchez-vous plus...
Il avala sa salive en faisant face à mon décolleté qui n'était pas loin de mon assiette.
Je chuchota dans son oreille :
-Je suis désolée de vous demandez cela, mais je vais faire vite. Faites-en sorte que le prochain serveur me drague assez lourdement. Rassurez-le, il ne perdra pas son travail, j'ai tous les droits ici. Et en ce moment-même faites semblant que je vous chuchote quelque chose de torride à l'oreille, par exemple, lancez moi un regard de braise ou je ne sais trop quoi en me faisant un clin d'oeil, puis deux secondes après cela, chuchotez-moi n'importe quoi, et je ferais en sorte de rire, et en repartant, retournez vous vers moi, et mouillez vos lèvres avec votre langue en me regardant, vous savez le mouvement vulgaire de chien en chaleur, merci beaucoup, vous me sauvez la vie si vous le faites.
Je ris mentalement, et il m'obéissait en riant doucement.
Il me lança un regard de désir et me fit un clin d'oeil, puis il en profita pour regarder ma poitrine, ce qui fit plus crédible, et il me chuchota gentiment :
-Le regard de Monsieur Malton lance des couteaux, voir, des bombes, alors vous ferez attention.
-Qui vous dit que cela est pour Monsieur Malton tout ce cinéma ?
-Une... intuition. Sourit-il.
Je ris mielleusement, et il partit vers la cuisine, mais il se retourna vers moi, et il fit exactement le geste que je lui avais demandé de faire, puis il prit le chemin jusqu'à la cuisine.
Pour l'instant, j'étais assez fière de moi.
Et par curiosité, je regardais Monsieur Malton...
Je croisais son regard.
En faite, non, il ne vaudrait mieux pas.
Le dessert...
J'attendis que le troisième serveur de la soirée arrive vers moi, et je lui souris.
Il devait avoir vingt sept ans environ.
-Mademoiselle, vous êtes magnifiquement... sexy, ce soir.
-Oh... merci.
-Un peu de vin ?
-Pourquoi pas ?
Il passa derrière moi, et chuchota vers ma nuque :
-Je suis désolé en avance, pour tout cela.
Je souris gentiment, et il me demanda :
-Je me demande ce que serait votre corps divin dans un bikini... avec très peu de tissus si possible.
-Quel charmeur...
-Si vous voulez, on peut sortir un soir... boire un verre, et vous boirez le café chez moi juste après... Cela vous tenterai ?
-Ce serait... exquis.
Oh bordel, je vais tomber dans les pommes.
Ce n'est tellement pas... moi.
-Il me faudrait votre numéro...
-Avez-vous un stylo ?
Il sortit un stylo, et je pris son poignet, où lentement, j'écris un faux numéro pour jouer le jeu.
-Vous aimez les hommes mûrs ? Questionnait-il.
-Non, je trouve cela stupide une relation avec une énorme différence d'âge. Encore deux ans d'écart cela passe, mais quand la différence dépasse sept années... Répondais-je, plus qu'honnêtement, sans jouer quelconque comédie.
-Je ne pense pas être la bonne personne alors...
-Vous serez ma petite gourmandise de la semaine, comme si c'était un régime...
-J'en suis fier...
-Une seule fois par contre, vous serez le seul homme âgé dans toute une vie à avoir le plaisir de me toucher, si c'est n'est pas merveill-
-CELA SUFFIT ! Cria Monsieur Malton de toutes ses forces.
-Chéri,ce n'est pas vos affaires... Répliqua Helen.
Tom me fit signe de courir du plus vite que je le pouvais.
Et j'enleva mes talons, et c'est ce que je fis.
Je courrais vers le labyrinthe du jardin.
Mais je sentis rapidement des pas qui me poursuivaient, et quelqu'un me plaqua contre une des haies du labyrinthe.
-Pourquoi n'arrêtez-vous pas de me provoquer ?
-C'est la meilleure façon pour moi, de vous montrer que vous ne me rabaisserez plus jamais, Monsieur Malton.
-Je les ferais virer.
-S'il vous plaît non, tout est de ma faute. Pensez-vous vraiment que je ne les ai pas provoqués ? C'est moi qui leur ai demandé de jouer le jeu. Non mais vraiment ! Qui voudrait d'une fille comme moi ? Moche et grosse en plus de cela ! Riais-je, me rabaissant toute seule.
-Ne dites plus jamais cela devant moi, petite sotte... Ordonnait-il froidement, en partant.
Et je me laissa glisser contre la haie, pour pleurer, encore...
Puis je tomba dans les bras de Morphée.
- - - - - - - - - - -
Re bonjour ou bonsoir tout le monde !
Comment allez-vous ?
Vos réactions ?
Vous êtes courageuses si vous avez tout lu, haha ! 😂
Je suis arrivée vers 19h00 chez moi, cela fait tellement de bien de retrouver son chez soi ! 😍❤️
C'est possible d'avoir 50 commentaires sur une histoire de 6509 mots s'il vous plaît ? 😊
Bonne journée ou bonne soirée !
x.
LeaDream
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