La nature, notre richesse à tous !
L'herbe de la prairie caressait ses cheveux en bataille. Le vent lui chatouillait les narines, et le pollen le faisait éternuer. Il contempla pendant des heures le soleil qui réchauffait en douceur son visage fin et pâle. Lis n'était pas comme les autres garçons de douze ans. Il ne jouait pas au ballon, et ne se bagarrait pas comme les autres jeunes. Il préférait la solitude, la nature et la liberté que lui procuraient ces deux choses. Le silence, il l'aimait aussi. Parler n'était pas sa tasse de thé. Lis était simple.
«Bonjour, y a-t-il des œillets par ici ?»
«Pardon ?»
«Bonjour, y a-t-il des œillets par ici ?»
Une fillette se tenait devant Lis. Elle portait une tenue composée d'une robe blanche couverte de cerises, lui arrivait aux genoux, elle portait aussi de fines chaussettes blanches brodées, lui arrivant en haut des chevilles. Des petites ballerines rouges tenaient les petits pieds de l'enfant par une lanière de cuir rouge. Ses mains tenaient un panier d'osier, et un bouquet de fleurs sauvage. Un noeud coiffait ses boucles blondes. Une attitude, sortie d'un conte de fées, ou d'une époque lointaine. Malgré cela, la fillette paraissait totalement consciente de son image de petite fille parfaite.
«Euh, je n'en ai aucune idée, mais dans cette prairie, tu peux trouver pleins de fleurs sauvages.» bégaya-t-il.
Lis proposa à la jeune fille de l'aider à trouver des œillets. La fillette accepta. Elle couru à travers le champs, en chantonnant. L'attitude de la jeune fille, pleine de vie, aurait pu, même aurait dû énerver Lis, calme comme il était, mais il était étonné, surpris de l'attitude de la fillette. Ils passèrent l'après-midi ensemble, et la jeune fille, contente du temps passé avec Lis, revint chaque jour, et au plus grand bonheur des deux enfants, ils contemplèrent ensemble la nature que Lis affectionnait tant, ils créèrent tous un tas de choses avec des plantes, des écorces, de la terre...ce qui plaisait aussi beaucoup à Lily, sa nouvelle compagnie.
Et c'est ainsi qu'une amitié se noua, jours après jours, entre les deux compagnons, amoureux de la nature.
«J'ai quelque chose à t'avouer...»murmura timidement Lily au creux de l'oreille de son ami.
«Que tu as encore fait des expériences sur les allergies des coccinelles ? » lui répondit Lis en rigolant.
« Arrête c'est sérieux, la rappela Lily, alors voilà j'ai découvert il y a quelques semaines, que tu était mon frère. »
Lis stoppa son rire net. Il regarda sa "sœur", puis partit en courant, laissant derrière seule Lily, sa dénommé petite sœur. Lily, sanglotait, et criait à Lis de revenir, et qu'il était avant tout un ami pour elle. Lis ne se retourna pas. Il ne voulait pas montrer que le souvenir de sa famille était une cicatrice fragile, et que Lily, sans le vouloir, venait de la rouvrir. Lis reviendrais voir sa sœur, au même endroit, car il était sur qu'elle l'attendrait, mais pour l'instant, il préférait rester seul. A nouveau. Mais lorsqu'il reviendras une heure plus tard, Lily ne seras plus là, mais à la place de sa sœur, un bouquet d'oeillets et une couronne de fleur en forme de cœur, semblant dire je reviendrais demain, laisserai le jeune plein d'espoir, la veille de ses quinze ans...
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