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Quand un jeu d'horreur devient réalité {Partie 2}

      Je me réveilla au milieu de nul part. J'étais allongé sur le sol dans un champs d'herbe coupé à ras. Je me leva sans comprendre ce qu'il m'étais arrivé. Théoriquement je ne suis pas sencé être morte... Où même être retenu prisonnière par les animatronics ? Le soleil n'allait pas tarder à se coucher, l'horizon commençait déjà à devenir orangé. C'est à ce moment que je remarqua que j'étais habillé différemment, je portais maintenant une robe noir et rouge légère, j'étais pieds nus. Mes cheveux étaient détachés comme à l'accoutumé. Je mis quelques minutes à me rendre compte de la situation. Je ne suis pas morte et j'ai changé de vêtements ? Qu'est-ce qu'il peut bien s'être passé ? Pour moi, ou les animatronics m'avaient déposés la pour une raison que j'ignore. Ou alors tout ça n'était qu'un rêve, mais ça n'explique pas ce que je fais au milieu d'un champ... Au final je me retrouve sans rien... Je soupira un coup, mon cerveau allait finir par être en surchauffe si je continuais à réfléchir. À ce moment je commença à marcher sans trop savoir où aller. Je suis dans un endroit totalement inconnu donc la direction à prendre reste quand même importante. Je m'enfonce donc dans le champ où mes pieds font la rencontre des petits cailloux plus ou moins pointus. Au bout d'à peine deux minutes de marche, j'entendis un bruit de bruissement. Je me stoppa net, mon cœur battant à cent à l'heure. Je tourna mon visage anxieux vers la forêt qui bordait le champ. Je resta pétrifié en voyant qu'un buisson plutôt haut remuait. Je me mis à jeter des coups d'oeil partout autour de moi, de peur que se soit une simple distraction et que quelqu'un arrive par derrière pour me kidnapper. Au final quand je retourne mon regard sur le buisson, légèrement rassuré, je remarque deux petits points lumineux qui me fixes. Ma respiration s'accélère de plus en plus, je commence petit à petit à perdre tout mes moyens, à paniquer. Je vois alors la chose à une dizaine de mètres de moi se dresser. Sa silhouette est imposante et m'es familière mais sur le moment je n'arrive pas à mettre un nom dessus. Je recule légèrement et entend alors des bruissement tout autour de moi. À ce moment j'aurais voulu que le temps s'arrête, que quelque chose m'aide. Mon regard ne cessait de se tourner de partout, la nuit était subitement tombé et mon cœur battait tellement vite que je devais frôler la crise cardiaque. C'est alors que je sentais un drôle de truc dans mon dos. Comme si on perçait deux trous juste sur mes omoplates, je lâcha un petit cri de douleur et tomba à genoux. Les silhouettes se rapprochaient lentement de moi. Leur excitation était palpable dans l'air. Est-ce qu'ils aiment me voir souffrir et littéralement mourir de peur ? Bizarrement ça ne m'étonnerait même pas. D'un revers de la main j'essuya les gouttes de sueur qui perlaient sur mon front et releva la tête. Leur nom me revint alors comme un éclair, des animatronics. Je crois même que je pouvais distinguer Bonnie face à moi. Il était d'ailleurs beaucoup trop proche à mon goût et je savais que cette fois il ne m'aiderait pas. Je pouvais le lire dans ses petits yeux rouges luisants dans la pénombre. Je me releva rapidement et commença à reculer mais mon pied droit s'écrasa sur un caillou plutôt pointu qui me fit lâcher un cri et je perdis l'équilibre pour finalement finir assise par terre. J'avais l'impression que tout était fini, que j'allais y passer cette fois. Mais bizarrement je sentais que quelque chose relié à chacune de mes omoplates avait heurté le sol en même temps que moi. Je risqua un regard derrière moi pour me rendre compte que j'avais des ailes. Des ailes au premier abord métallique, elle reflétaient la lueur de la lune avec une blancheur étonnante. Je les fis battre un peu et repris espoir. Je me leva donc malgré mon pied qui me faisait encore mal et battit des ailes aussi fort que je le pouvais. Je commença doucement à m'élever dans les airs, les yeux lumineux des animatronics toujours fixés sur moi. Mais cette fois ci ils ne pouvaient pas m'atteindre. Je sentais un sourire se tracer sur mon visage, je leur avais échappé. Je ne me réjouis tout de même pas trop, après tout ces ailes m'avait poussé dans le dos si soudainement que peut-être elle me quitterai avec la même rapidité. Je décida donc de m'éloigner le plus possible de cet endroit. Je me mit donc à battre des ailes en direction de l'ouest. La vue est si belle, je voyais les champs défiler assez vite sous mes yeux. C'est alors que je me rendis compte qu'il ne faisait plus nuit, mais que le soleil était en train de se coucher. Comme si le temps était revenu en arrière. Ça restait tout de même très bizarre. Je continua de voler jusque à peu près minuit, le temps s'était écoulé normalement, ce qui faisait que j'étais très loin des animatronics. Je trouva une grande et vieille maison aux allures de chalet abandonné, au bord de l'eau. Je me posa juste devant la porte et je toqua, une réplique exacte de moi m'ouvrit. Elle ne dit aucun mot sur notre flagrante ressemblance. Elle m'attendait ? En soi c'était possible car elle ne m'avait posé aucune question et ne semblait pas surprise. Elle m'invita à m'asseoir à sa table, il y avait déjà une assiette, j'en conclu donc qu'elle m'attendait bel et bien. Je m'assis et mangea, la brune installa un matelas par terre accompagné d'une couverture et d'un coussin. Je m'assis dessus, encore choqué de notre ressemblance. La seule différence était notre coiffure, elle avait une frange différente et ses cheveux bruns descendaient le long de ses omoplates. Je défie alors la couette que j'avais pour laisser mes cheveux respirer cette nuit et me glissa sous ma couverture.
      Quand je rouvrit les yeux, c'est comme si je n'avais pas dormis, la nuit était passée étrangement vite à mon goût. Je me leva et me fit deux couettes, mon sosie n'était pas encore réveillée, ou du moins je ne l'avais pas encore vue. Une fois les deux couettes faites, je constata que mes ailes métallique étaient toujours là, ça me rassurais un peu. J'entendis alors la porte d'entrée s'ouvrir, mon autre moi était de retour, couverte de sang. Ses iris avaient diminués, je trouvais ça horrible. Elle est partie tuer quoi ? Est-ce qu'elle va me tuer ? Elle se mit à me fixer en me faisant un sourire qui ne me rassurais pas. Puis elle se dirigea vers sa chambre, elle était complètement détendue, comme si s'était normal chez elle. À peine eût-elle quitté la pièce que j'eut un mauvais pressentiment. Le silence me permit d'entendre des pas métallique et saccadés à l'extérieur. Mon cœur commença à s'emballer. Non pas encore ! Ils étaient tellement proche que je pouvais entendre leurs respirations rauques et irrégulière. Ils étaient à la porte, je me dépêcha de monter les escaliers qui menait au grenier. Une fois là j'ouvris une vieille fenêtre, tandis que les monstres métalliques toquaient à la porte. Des pas humains s'y dirigèrent et la personne qui n'était autre que mon sosie commença à discuter avec Fredbear et les autres. Je profita de cette distraction pour monter sur le toit et déployer mes ailes pour m'envoler encore une fois le plus loin possible d'eux. Le soleil commençait à peine à se lever. Je vola durant plusieurs heures, quand je vis une tour qui m'étais étrangement familière. C'est quand je me posa dessus que je me souvient, c'était la tour même que j'avais escaladé il y a... Un jour ? Je ne sais pas trop comment me situer dans le temps vu la situation. Je me tournais à droite puis à gauche, j'étais exactement au même endroit en fait. Devant moi une grande falaise plus haute que moi, à ma droite, la mer et un drôle de préfabriqués rattaché à une plage de terre enfin à ma gauche les plaines et un chemin. L'endroit même par lequel j'avais tenté de m'échapper la dernière fois. Je tourna mon regard en direction de mon dos et constata que mes ailes avaient fini par me quitter, mais également que les animatronics arrivaient aussi. Ils m'avaient sûrement vu et si je descendais maintenant, je pouvais encore les semer par la suite. Je me mit donc à descendre la longue échelle et une fois en bas, me mis à courir vers la mer et donc le préfabriqué. J'entra par l'arche qui était certainement un vestige de porte à deux battants et constata qu'il n'y avait plus de sol et que l'eau devant moi était plutôt profonde. Je savais que les animatronics allaient me suivre, puisque apparament ils étaient programmés pour me suivre et savaient tout le temps où j'étais. Quelque chose me disais que si je me cachais sous l'eau, il ne me remarqueraient peut-être pas. Je plongea donc sans faire trop de bruit et me mit à retenir ma respiration. Je commença à manquer d'oxygène pile au moment où les animatronics arrivèrent, Fredbear à leur tête. La couleur pratiquement noir de l'eau devait bien me cacher car aucun de mes ennemis ne dirigea son regard directement sur moi. J'allais craquer et remonter à la surface quand je le rendis compte qu'une bulle s'était formé autours de mon nez et de ma bouche. Je me risqua donc à respirer et constata que je pouvais respirer librement. Pendant que les animatronics marchaient sur le peu de plancher qu'il pouvait rester et me cherchaient du regard. Après qu'ils soient tous passé derrière un mur qui les séparaient de ma vision, je remonta à la surface et commença à me précipiter sur le bords avec une agilité et une légèreté remarquable, mais mon mouvement fût interrompu par deux grosses mains à quatres doigts qui me saisirent par les hanches et me soulevèrent hors de l'eau. L'ours me retourna face à lui et me fixa de son regard sombre et à la fois lumineux qui me semblait maintenant familier. Il fronça les sourcils. Il était en colère ? Et si oui de quoi ? Que je ne sois pas effrayé ? Je ne saurais sûrement jamais car tout devint de nouveau noir...

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