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Chapitre 3

  A partir de ce moment, je n'entends plus rien. Le médecin nous explique la situation, mais j'ai l'impression d'être sous l'eau, mes oreilles bourdonnent.
-... on a découvert le caillot de sang trop tard. Nous n'avons pas pu le retirer. Je suis vraiment désolé.
  Mon corps agit pour moi. Mes jambes se mouvent d'elles même. Je cours jusqu'à l'ascenseur. Il est trop long à arriver, donc je prends les escaliers, puis je sors de l'hôpital, toujours en courant. J'entends vaguement mon oncle m'appeler, mais je n'y fait pas attention.
  Je cours. Encore et encore, sans m'arrêter. Je ne sais pas vraiment ce que je fuis. La douleur? La tristesse? Les mauvaises nouvelles? Je crois que c'est un peut de tout ça.
  Un mot résonne dans ma tête. Un seul satané mot. Morte, morte, morte... Je cours toujours. J'arrive maintenant dans le centre ville. Les gens me regardent, mais je les ignore. Je cours, cours jusqu'à ce que je me heurte à un mur.
  Non, pas un mur. Une personne. Un garçon. La violence du choc est telle que je tombe à la renverse. Je lève lentement les yeux vers le garçon en question. Mon Dieu... Il fait au moins une tête de plus que moi, et il est d'une beauté à couper le souffle. Des cheveux d'un noir de jais, des yeux sombres, une bouche pulpeuse. En plus de ça il a un corps à la musculature parfaite. Pas un gramme de graisse en trop. Wow, il est vraiment beau...
  Il me tends la main pour m'aider à me relever. Sans m'en rendre compte, je la prends. Puis il me fait sortir de ma rêverie en me parlant.
  - Tu pourrais faire un peu attention. Qu'est-ce que t'as à courir comme ça?
  Il ne me parle pas d'un ton amical, mais pas agressif non plus. Contre toute attente, la réalité me rattrape, pourquoi je courais, qu'est ce que je fuyais... Je me met à pleurer. De vrais sanglots. Je me fais pitié moi même. L'inconnu me regarde d'un air blasé.
  - Pas besoin de pleurer tu sais. Je voulais juste savoir pourquoi tu courais. C'est pas tous les jours qu'une jolie fille me rentre dedans.
  Je ne fais même plus attention à ce qu'il dit. Je repars, encore en courant. Je vais jusqu'à un arrêt de bus, et j'ai la chance de voir un bus arriver à ce moment là. En plus de ça, j'ai juste de quoi me payer le ticket. Je rentre donc comme ça.

  Marc, mon oncle, rentre environ une heure après moi, et me retrouve enfermée dans ma chambre. J'ai arrêté de pleurer depuis longtemps, je n'ai plus une seule larme en réserve. Il entre dans la chambre et s'assoie sur le bord de mon lit. Je lui tourne le dos. Il soupire.
  - Chloé... Tu m'as fait une peur bleue. Je t'ai cherché partout.
  - Et bien tu aurais dû commencer par venir ici.
  Je me rends compte que je ne devrait pas lui parler comme ça. Après tout, il a perdu sa femme lui aussi. Mais c'est plus fort que moi. Je soupire et décide de m'excuser.
  -Je suis désolée. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Je n'aurais pas dû partir comme ça.
  - Angie et moi nous sommes inquiétés, il ajoute d'un ton accusateur.
  - Angie?
  - Oui. Je l'ai appelé pour savoir si elle avait eu des nouvelles de toi. Et je lui ai tout expliquer.
  Mince. Je me lève et cherche mon téléphone. Je le retrouve au fond de mon sac. 17 appels manqués. 11 d'Angie et 6 de Marc. Sans compter les dizaines de messages que m'a envoyer Angie. Je décide de l'appeler tout de suite. Elle réponds à la deuxième sonnerie. Elle hurle.
  - Mais je peux savoir où tu étais passée?! Je me suis fait un sang d'encre!! Pourquoi tu ne m'as pas appelée, ni répondu à mes messages? Bon sang, je me suis tellement inquiétée! J'ai eu peur qu'un malade profite de ta faiblesse, qu'il te sois arrivé quelque chose!! Tu réponds toujours au téléphone, ou au moins aux messages d'habitude!!
  Je tente de la calmer.
  - Angie, je vais bien, calme toi! Je suis désolée, je n'ai pas entendu tes appels. Je ne sais pas trop ce qui m'a pris, je me suis mise a courir dans le centre ville, et je suis finalement rentrée en bus. Je vais bien promis.
  Je l'entends soupirer au bout de la ligne.
  - Oh Chloé... Je suis désolée pour Louise. Je n'arrive pas à y croire... Ça parait complètement irréel.
  - Pourtant c'est bel et bien réel, je t'assure.
  - Tu tiens le coup?
  - Si je tiens le coup? Je me suis mise à courir comme une folle dans le centre, j'ai passé la dernière heure à pleurer, mais sinon tout va bien! Elle est morte, Angie! Bien sûr que je ne vais pas bien! Elle est... Morte.
  Ma voix se brise sur ce dernier mot. Angie ne dis rien pensant un moment, et je sens mes larmes monter. Puis elle me dit finalement:
  - J'arrive tout de suite.
  Et elle raccroche.


  Angie habite 3 maisons plus loin. C'est d'ailleurs comme ça qu'on s'est rencontrées. Elle venait d'arriver, j'ai voulu dire bonjour aux nouveaux voisins, et depuis on ne s'est jamais lâchées.
  Angie arrive donc rapidement chez moi. Elle passe le reste de la soirée à la maison. Sa mère la laisse même dormir ici. Je lui raconte tout. Même ma bousculade avec le mystérieux inconnu. De son côté elle me raconte ce que j'ai manqué au lycée. Pas grand chose, si on exclu l'arrivée du nouvel élève. Apparemment, personne ne le connais, ni ne sais pourquoi il est là. Tout ce qu'on sait de lui c'est son nom. Harry Parks. Curieux. Que peut-il bien venir faire dans notre petit lycée? En plus c'est un minuscule village peut connu, donc qu'est ce qu'il peut bien vouloir faire ici? C'est d'ailleurs bizarre que personne n'ai entendu parler de son arrivée, les nouvelles vont vite ici. On verra bien demain. En attendant, nous nous couchons.


  Le lendemain matin, Angie et moi n'entendons pas le réveil, ayant papoter une bonne partie de la nuit. On se prépare aussi vite que possible, mais on loupe quand même le bus. Une chance que mon oncle ne parte pas travailler aujourd'hui. Il nous emmène donc au lycée. Manque de bol, il y a des bouchons et on arrive quand même en retard. On va chercher un billet de retard et nous partons vers nos classes respectives. Je regarde mon emploie du temps. La rentrée ayant eu lieu il y a 2 semaines, je n'ai pas eu le temps de le mémorisé. Je commence par... Math. Mince. Elle ne supporte pas les retards. Peut-être que si je lui explique la situation elle sera plus indulgente...
  J'entre donc dans la classe et m'excuse. Elle ne me demande rien et me fait signe de m'asseoir à côté du nouvel élève. Le nouveau est dans ma classe? Une détail que Angie apparemment oublié de me dire. Je le cherche et le trouve au dernier rang. Mon Dieu... C'est l'inconnu de hier! Je rougis au souvenir de mon étalage sur le bitume et de mes sanglots pathétiques. Quand à lui, en me reconnaissant et en voyant mes joues rouges, il esquisse un sourire moqueur. Je me dépêche de m'assoir à côté de lui.
  Je passe le restant de l'heure à le scruter du coin de l'œil. Impossible de me concentrer... La cloche sonne enfin. Je me dépêche de rassembler mes affaires et de sortir. Mais, comme de bien entendu, je lui rentre dedans au moment où il se lève et fait tomber mon sac, ce qui fait que la totalité de son contenu se repend sur le sol. Je me met à genoux en jurant et commence à tout ramasser. Il me manque un cahier... Mais où il est?
  D'un coup une voix moqueuse se fait entendre dans mon dos.
  - Eh ben, tu es vraiment maladroite... Chloé. Tu sais, tu n'es pas obligée de bousculer les gens pour faire connaissance. Tu peux juste commencer par dire "bonjour".
  Je rougis violemment et me retourne. Il tiens mon cahier à la main. Je le lui reprends et le range dans mon sac.
  - Comment tu connais mon prénom déjà?
  - C'est écrit sur ton cahier. Moi c'est Harry.
  - Je sais.
  Il hausse un sourcil, et je me rends compte que j'aurais mieux faut de me taire. Je me relève et je tente une vague explication.
  - Je... Je veux dire que tout le monde parle de toi, donc je sais qui tu es... Enfin tu vois..
  - Oui je vois très bien. Tu aime parler de moi à tes amies.
  - Mais non ça n'a aucun rapport! C'est juste que...
  Il me coupe la parole. Comme il peut être arrogant!
  - Bref, pourquoi je ne t'ai pas vu au lycée jusqu'à maintenant? Pourtant on a déjà eu math mardi. Et lundi aussi. Et je suis quasiment sûr qu'on a d'autres cours en commun.
  - J'étais... Malade.
  - Bien sûr. Tu avais l'air très... Malade hier après-midi.
  Il m'énerve tellement! Et je n'ai pas de compte à lui rendre. Je ne le connais même pas.
  - Ma vie ne te regarde pas de toute façon. Pourquoi je n'étais pas là ne te regarde aucunement. Maintenant je dois aller à mon cours suivant.
  Sur quoi je sors de la salle.

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