Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Les merveilles de procrastination à D&L

LES MERVEILLES DE PROCRASTINATION À D&L

Je suis prête à parier beaucoup qu'il y a une dizaine de personnes qui sont fâchés que ce ne soit pas ce qu'ils voulaient lire! Pouhahaha !

Bon alors, venons en au fait, dans le texte qui suit c'est en réalité 5 courtes nouvelles que j'ai toutes écrites dans le courant de ma dernière session au CÉGEP pour mon cours d'art et lettres. Et oui je sais que je suis pas supposée faire ça mais que voulez-vous ?

J'aime crosser le système ;P

Et j'aime vraiment ces histoires... il en en a une couple qui ont du potentiel même... mais bon... et je me suis dit que je devais contribuer un peu plus à la communauté française de Wattpad !! :P

Donc, les trois premières histoires sont toutes basées sur le même texte qu'on devait modifier mais c'est essentiellement la même chose... mais les histoires sont différentes donc ça prouve qu'on peut vraiment faire beaucoup de chose avec la même base ! :P

Ensuite, il y a deux autres nouvelles, la 4ième c'est une nouvelle qu'on devait inventer de toute pièce et la dernière c'est une nouvelle d'où on devait baser nos personnages de noms de livres qu'on avait recueillis au hasard à la bibliothèque...

Donc, j'espère que vous allez aimer et oui c'est très possible qu'il y ait encore des fautes d'orthographes ! Je suis pas parfaite... pour l'instant.. ;P

UN INSTANT, UN MOMENT, UNE SECONDE...

Sa mère lui avait raconté une dizaine, une centaine, un millier de fois cette histoire. Il la connaissait par cœur maintenant comme une leçon qu'on récite ; deux fois deux, quatre, deux fois trois, six, deux fois quatre, huit... Son père était sortit, avait quitté, s'était élancé hors de chez lui, ce petit appartement, petit mais chaleureux, unique et simple. Il s'était retourné, s'était emparé de ses clés, avait glissé la bonne dans la serrure, l'avait tourné, s'était assuré que la porte était bien verrouillée et avait alors affronté le monde derrière lui. C'était l'hiver, le temps le plus froid de l'année, la saison blanche, celle qui faisait fuir tout les ainés vers les pays chaud du Sud, et la neige recouvrait, épousait, enterrait le trottoir. Il observait avec attention, avec minutie, sa rue, son quartier, son domaine endormi. Le seul autre signe apparent de vie venait de sa voisine qui s'affairait à pelté, à gratté, à déneiger son auto stationnée, enneigée, étouffée, devant une interdiction de stationner pendant la nuit. Il s'était arrêté, stoppé, immobilisé, barré, à son niveau avec l'envie de lui dire, lui qui croyait savoir tout, comprendre tout, connaître tout, qu'elle aurait pu se garer ailleurs, qu'il ne comprendrait jamais pourquoi les femmes et les hommes, les enfants et les adolescents, les jeunes et les moins jeunes cherchaient les complications, les obstacles, les difficultés. Elle regarda, fixa, sonda, dans ses yeux pendant une, deux, trois, quatre, cinq secondes peut-être. Elle se demanda, sérieusement, stupidement, longuement, si elle devrait lui dire, si elle allait oser lui révéler, qu'elle le trouvait de son goût, qu'elle le trouvait attirant, beau, magnifique, sublime. Elle n'en fit rien, elle s'empêcha, elle résista. Les yeux de l'homme survolaient le visage de la femme, s'arrêtant sur son menton, ses lèvres, ses joues, son nez, ses yeux, et se fixèrent sur son sourcil mutilé d'un piercing. Ça l'énervait, le chicotait. Elle aurait pu se faire installer un piercing sur l'autre côté de son visage. Il appréciait, préférait, aimait, adorait, l'équilibre. Elle soutint son regard, une seconde, une minute, un temps, un souffle, une éternité. Il remarque alors, enfin, finalement sa beauté. La neige, un flocon, deux flocons, trois flocons, cessa de tomber.

LA FACE CACHÉE DE LA LUNE

Les flocons de neige, qui s'infiltraient dans ma cellule aussi sombre que l'abysse de mon âme, me réveillèrent tôt ce matin-là. Je devais sortir de ces catacombes. Ô comme je devais m'enfuir. Tout ce temps s'était écoulé, toute ces minutes et pourquoi? J'étais recroquevillé entre deux murs et le plancher recouverts de givre. Mes pauvres vêtements étaient en lambeaux et le froid mordant ma peau. Quel malheur c'était abattu sur moi ! Quelle injustice ! Ô pauvre moi ! Pour une cause noble, on m'avait arrêté, on m'avait enfermé pour m'empêcher de parler, pour m'empêcher de dire la vérité à tous ! Ils étaient de viles barbares ces seigneurs et aussi longtemps que mon nom serait Endymion, je ne me tairais point et je scanderais haut et fort les affronts qu'ils osaient perpétuer sur mon humble personne. Le silence le plus total m'annonçait qu'il était enfin temps. Je pourrais m'enfuir. J'étirais mes muscles endoloris, et discrètement, je me faufilais hors de cette abîme, par la porte que je m'étais forgé.

La neige s'étendait sur cette terre à l'infini, dans sa blanche pureté, lavant les offenses des pécheurs qui la foulaient. Je m'imprégnais de la scène, qui se déroulait devant mes yeux fatigués. J'observais avec quelle lâcheté mes bourreaux s'étaient occupés de mon emprisonnement.

Mais tout à coup, mon train d'esprit fut interrompu par une figure sublime. Mes yeux devaient me jouer un tour, ça ne pouvait être que cela ! Une telle beauté ne pouvait point subsister en ce bas monde. Ce ne pouvait être qu'une créature céleste, une nymphe, une apparition. Sa seule existence donnait raison à Dieu d'avoir créé la terre. Sa cascade de cheveux blonds était soufflée dans toutes les directions, au gré du vent, pendant qu'elle tirait la bride de son cheval qui était immobile et avait les pattes embourbés dans la boue. Je voulais m'approcher de cet ange, je voulais lui dire qu'elle aurait pu garder son cheval ailleurs qu'à cet endroit, au lieu de compliquer les choses, tout pour pouvoir lui adresser qu'un seul mot. J'aurais tout fait pour que ces mains blanches se posent sur moi. Je serais même retourné dans cette damnée cellule si cela voulait dire qu'elle m'y rejoindrait. L'amour me donnait la force de tout survivre. Ô quel amour venait de me frapper à ce moment ! Cet amour était si grand que j'allais suffoquer sous son poids. Elle était si belle, d'une blancheur étincelante. Elle serait ma Séléné, et je lui avouerai mon amour ! Ô Séléné, pansez mon âme et éclairez mes nuits de votre blanche lueur. Douce Séléné, j'hurlerais comme le loup, je me languirais de votre présence, vous êtes ma Lune, ma seule lumière. Sauvez-moi Belle Séléné, sauvez mon cœur...

Lorsque les yeux de la jolie fée se posèrent sur moi, je crus rêver. Elle me regarda longuement et chaque nouvelles secondes faisait fondre mon cœur. Ô qu'aurais-je fais pour avoir ses yeux sur moi pour l'éternité. Ses yeux verts comme les épines d'un sapin transperçaient mon cœur par leur profondeur. Ils semblaient songeurs, ses yeux, ils semblaient en conflits.

Il m'était impossible de rester là et de ne pas m'agenouiller devant cette divinité, de ne pas ramper à ses pieds pour lui déclarer cet amour plus grand que tout. Aucun homme n'avait aimé autant avant moi !

C'est à ce moment que j'aperçu l'anneau qui transperçait l'arc de son sourcil droit. En toute autre circonstance, j'aurais pensé au fait qu'elle aurait pu faire quelque chose pour remédier à ce manque d'équilibre. L'équilibre était important. Pourtant, à ce moment, la seule pensée qui traversait mon esprit était : c'est une esclave.

Les infâmes seigneurs utilisaient cette pratique pour différencier leurs esclaves, et elle ne pouvait être que l'un d'eux. L'injustice me terrassa.

Elle qui était si belle, elle qui était si divine, comment pouvait-on l'abandonner sous le courroux de ces malfrats ? Nos regards ne s'étaient toujours pas séparés et je ne pouvais qu'être paralysé par sa beauté. Ô quelle injustice ! Nous étions toutes deux victimes ! Je devais la sauver, je devais l'amener avec moi !

Mais tout à coup, le cri d'un des seigneurs retenti : « Il s'est enfui !! La liberté à celui qui l'arrêtera !!! »

Alerté par le cri, je retournai ma tête, et fut alors transpercé par une douleur insoutenable. Mes yeux retournèrent vers ceux de la belle et tombèrent sur le poignard en sang qu'elle tenait dans sa main sanglante.

Mon sang...

Je m'écroulai sur le sol blanc, souillé cramoisi.

« Je suis désolée... », une voix d'ange murmura...

Et je levai les yeux vers le ciel, mon âme s'échappant de mon corps, pleurant sur la fatalité de ma fin si proche. Mes yeux se fermèrent pour l'éternité, à l'instant où la neige cessa de tomber...

FRAITE EN SACREMENT

(mouhahahaha désolé la québécoise qui sommeille en moi s'excite ;P)

J'hais l'hiver plus que les Nazis haïssaient les Juifs ! J'hais ça déneigé mon auto, j'hais tellement ça que si je dois encore grattez le givre de sur mon pare-brise et balayer la neige de sur mon toit je crois que je vais mourir ! Je suis toute seule dans la rue et mon auto est stationnée devant une interdiction de stationner pendant la nuit et je me gèle le cul. Je dois avoir des glaçons qui me pendent au bout du nez ! Il doit faire moins cent-quarante ! Il fait tellement froid que je ne sens plus mes doigts ni mes orteils ! Si ça continue comme ça on va devoir me les amputer. En plus, je ne suis pas près d'avoir fini avec la maudite neige qui tombe sans arrêt, qui ne s'arrête pas et qui va m'enterrer vivante avant que je puisse voir le rouge de ma Toyota. Au moment où je me questionne sérieusement à savoir si la vielle souffleuse de mon père qui tombe en pièce dans le fin fond de mon garage pourrait être une option, mon voisin sort de chez lui, en glissant ses bras dans son manteau noir chic. Il regarde le quartier devant lui comme s'il était le seigneur de son royaume. Seigneur qu'il est beau ! J'en perds mes mots ! Je n'ai jamais vu un homme aussi attirant que lui ! Les dieux grecs et les tops modèles américains peuvent allez se rhabiller. Je pense que je vais faire une crise cardiaque si je continue à le fixer dans ses beaux yeux d'Apollon. Je me demande si je devrais lui dire que je le fixe comme une perdue parce qu'il est simplement trop beau, que je ne suis pas un folle, mais que c'est carrément pécher d'être aussi désirable. Cet homme-là enverrait toutes les nonnes de l'Église à confesse. Sérieusement je devrais lui dire, mais j'ai vraiment l'air de la chienne à Jacques et ce n'est pas le moment d'allez chanter à capella sous sa fenêtre. Il est en train de faire de la compote avec mon cerveau à force de me fixer avec ses grands yeux qui me perce comme des rayons X. Ses yeux semblent soudain se clouer sur mon piercing. C'est sure que monsieur Perfection avec pas un brin d'herbe plus long qu'un autre sur sa pelouse aime mieux les petites filles toutes chics et toutes sages, les mesdames bon chic bon genre. Pourtant, je ne suis pas capable d'arracher mes yeux de sur lui. Ils sont mieux collés qu'avec de la «crazyglue». Il faudrait au moins une explosion nucléaire pour me faire broncher. Pourquoi me fixe-t-il toujours ainsi? Pourquoi ne s'arrête-t-il pas ? Ce n'est pas comme si le Don Juan du quartier allait trouver le cas à interner de la rue à son goût ! Ses yeux sont encore sur moi et mes joues sont en feu et pourraient sûrement faire fondre toute la neige autour de nous s'il ne détourne pas son regard. Drôlement, la neige c'est arrêtée de tomber...

PIGEONS ET BANC DE PARC

Théodore était assis sur un banc, à l'intersection des quatre sentiers, du Parc de Verdure et fredonnait une vieille chanson en lançant des bouts de pains aux pigeons qui se posaient à ses pieds. Le vent d'octobre était frais en cette fin d'après-midi. Cinq heures approchait dangereusement vite et il devrait bientôt retourner chez lui pour se nourrir lui-même. Il vivait bien avec sa solitude, il était un ermite, sa maison son sanctuaire. Pourtant, il ne bronchait pas d'un poil. Le vieillard, qui était devenu très frileux avec l'âge, et commençait à trembler comme une feuilles dès que le temps s'obscurcissait, s'était bien emmitouflé dans son vieux manteau noir qui avait une coupe si semblable à son ancienne veste de l'armée. Ses vieilles mains qui restaient encore calleuses comme celle d'un travailleur acharné étaient cachées bien au chaud dans ses mitaines. Il détestait trembler devant des gens, incapable de montrer des signes de faiblesse, les enterrant au plus profond de son être. Il sifflota un nouvel air, ses pensées ailleurs, si loin qu'il en oubliait presque le parc et le vent d'automne. Il rompit distraitement un nouveau morceau de pain et le jeta; un bout de miche. Les pigeons en étaient fous.

Le vieil homme regarda la scène autour de lui, ses yeux glissant sur les arbres aux feuillages qui tournaient au jaune et à l'orange, s'arrêtant sur la fontaine faite d'une statue d'enfant qui versait l'eau par une cruche dans ses bras. Théodore pensa aux enfants qu'il n'avait pas eus, aux enfants qu'il n'aurait jamais et essuya une larme au coin de son œil gris, aussi gris que les nuages gorgés de pluie. Pourtant, il continuait à fredonner, cette fois-ci, un air de marche militaire. Il fredonnait comme le condamné à mort chante avant de s'asseoir sur la chaise, pour oublier ce qui se produisait autour de lui. Le temps passait, les gens changeait, mais lui était toujours le même.

À peine une minute c'était écoulée, lorsque le regard de Théodore se posa devant lui. Il fut frappé de constater qu'une vieille dame le fixait intensément. Ses yeux devaient lui jouer un tour. Cette dame ne pouvait pas être celle qu'il pensait. C'était impossible!

« Théodore! » s'exclama la vielle dame, ses mains couvrant son cœur.

« Éveline » murmura-t-il en retour.

La vielle femme devant lui avait les cheveux blancs maintenant, aussi blanc que la neige qui allait bientôt recouvrir le sol. Son visage, qui avait été si parfait et sans défaut, était recouvert de rides, les marques de vagues sur une plage. Ses yeux bleus nuit, scintillants comme le ciel couvert d'étoiles, avaient gardé leur éclats. C'était toujours les mêmes yeux, mais était-ce toujours la même femme?

« Tu sembles bien aller? » lui dit-elle, plus comme une question qu'une déclaration.

« Je me tiens en forme » Théodore répondit-il.

Bien sur, malgré sa posture encore droite et imposante comme un des arbres qui l'entourait, il n'avait plus rien du jeune soldat qu'il avait été. Il n'aurait jamais pu courir pendant des kilomètres, le fusil à la main, les munitions autour du corps, le sac remplis de vivres sur le dos. Même cette flamme qui l'avait fait foncer vers les lignes ennemies, ce courage, comme les autres disait, semblaient s'éteindre au fils des ans.

« Quand j'ai entendu fredonner, j'ai tout de suite su que c'était toi... » Éveline réussit-t-elle finalement à dire.

« Tu me connais bien... » Théodore dit-il simplement.

Et il n'y avait plus d'autre mots à dire, parce tout les autres mots avaient déjà été dit. Ils s'étaient aimés, il était parti, et elle l'avait remplacé. Éveline n'avait jamais été patiente, comme un enfant qui veut la surprise sans attendre, et elle était impétueuse, son énergie aussi intarissable que celle du Soleil. Elle lui avait répété des milliers de fois son amour, mais lorsqu'il avait été porté disparu, et elle s'était retournée vers le premier venu. Éveline n'était pas du genre à se cloitrer chez elle morose, et personne ne pouvait résister à sa joie plus contagieuse qu'aucune grippe. Lorsqu'il était revenu, elle lui avait dit que c'était pour oublier sa peine, que ses mots n'avaient pas été des mensonges, mais Théodore avait eu le cœur brisé.

Les deux vieillards ce regardèrent fixement, leur jeunesse défilant devant leur yeux. Leur jeunesse, leur amour, leurs doux souvenirs... Une feuille tomba entre eux et une autre minute passa.

Théodore lui fit son salut militaire qu'Éveline mima, comme lorsqu'elle était jeune. Et ensuite, elle continua son chemin, dans les sentiers du parc et Théodore rompit un autre morceau de pain pour les pigeons, mais ils s'étaient tous envolés.

CONSULTATION

Le tic toc de l'horloge battait à un rythme constant dans la salle d'attente. Assise bien droite sur sa chaise, une jeune femme blonde feuilletait nonchalamment un magazine, chacun de ses mouvements calculés, ne démontrant aucun signe d'impatience contrairement à son voisin de gauche qui grouillait sur sa chaise, comme si des vers se promenaient dans son pantalon. Dans la rangé d'en face, un homme d'âge mûr semblait continuellement être sur le point de dire quelque chose ou de faire un geste, mais se refrognait toujours à mi-chemin. La femme à sa droite, ne passait pas inaperçue avec ses bras et ses jambes couverts de bleu, et son œil au beurre noir. Le sang sur sa lèvre inférieur venant à peine de sécher, elle serrait fort contre elle sa sacoche comme si s'était une question de vie ou de mort. Finalement, accoté contre un mur, un adolescent presque adulte, le cure-dents dans la bouche, et la veste de cuirs sur les épaules, souriait malicieusement, ses dents blanches presque éblouissantes.

-Y'as-tu un serpent dans tes culottes?, le garçon aux dents blanches demanda à l'homme qui remuait sur sa chaise, parce que ça fait pitié ton affaire.

-Non, j'ai seulement de la difficulté à rester sans bouger pour trop longtemps, le jeune homme expliqua.

-C'était rhétorique comme question idiot!, l'adolescent répondit et sortit une cigarette de sa veste.

-Je ne crois pas que c'est permis de fumer ici, la blonde fit remarquer en déposant le magazine sur une table, un sourire angélique sur ses lèvres.

-J't'ai pas sonné!, le jeune délinquant répliqua.

-Elle a rai-, l'homme d'âge mur commença à dire mais s'interrompu aussitôt, baisant les yeux en secouant la tête impuissant.

-Et pour qui tu te prends toi?

-Je su... je suis..., l'homme essaya de dire mais secouait énergiquement la tête.

-Quoi? Le chat à mangé ta langue? C'est pour ça que t'es ici? T'es pas capable de t'exprimé?

-Arrêtez de le déranger, une petite voix demanda, celle de la femme couverte de bleus.

-Et sinon quoi? Il va être plus fou?, le jeune homme demanda, arrogant.

-Nous sommes tous fous..., la femme aux bleus murmura.

-Parle pour toi!, l'arrogant répliqua.

-Et pourquoi êtes-vous ici alors?, l'homme qui se tortillait d'un sens et de l'autre sur sa chaise, demanda.

-Ordres de la Cour. Apparemment, on peut pas foutre le feu où on veut sans finir en thérapie.

La femme couverte de bleus recula dans sa chaise, serrant plus fort sa sacoche.

-T'as peur?, le délinquant lui demanda, ses dents blanches révélées pas son sourire démoniaque.

-Arr... arrêtez... arrêtez-donc..., l'homme d'âge mur bégaya.

-Bande de pissous..., l'adolescent murmura avant de sortir son briquet et d'allumer sa cigarette.

La blonde se leva de sa chaise, et d'un pas gracieux alla se tenir devant le délinquant. Il la regarda de bas en haut avant de sourire en coin, et lui offrit la cigarette. Elle lui prit des mains et l'écrasa sous son escarpin.

-Isolent!, elle répliqua et alla se rasseoir.

Tout d'un coup l'homme qui grouillait se leva d'un bond.

-Je n'en peux plus! Je ne peux pas rester ici! Je dois bouger!!, il s'écria et sortie en trombe de la salle d'attente.

Les quatre patients se regardèrent tous un après l'autre quand les cris du jeune homme se firent entendre dehors.

Le docteur sorti alors de son cabinet, et avec des yeux scintillants demanda : «Qui est le prochain?»

©2009 D&L

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro