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Chapitre 8 - Caspitol, la grande


Après avoir volé sur cinq cents kilomètres de plus, Richard se posa sur une des collines qui bordaient ladite ville, aucun moyen de savoir si elle existait réellement. La brume masquait les environs. Le soleil déclinait rapidement dans le ciel. Une ambiance très particulière imprégnait les lieux, aux allures de fin du monde.

« -Allons voir ce qui se trouve de l'autre côté de ces hauteurs...

-Très bonne idée Monsieur. »

Richard grimpa au sommet de cette maigre colline. Il observa le paysage. Le sol sablonneux glissait sous ses bottes de métal. Les montagnes de roche qui dépassaient du brouillard, étaient sculptées par les explosions. Ni plantes, ni vies n'animaient les lieux. Il semblait faire chaud ce soir-là.

Il termina l'ascension, la brume laissa découvrir une immense cité. Richard resta bouche bée. De hautes tours agrémentaient l'horizon. Des bâtiments de toutes formes, décorés par des motifs géométriques tous plus variés les uns que les autres, composaient la partie basse de ce tableau unique et merveilleux.

« -Wouah... Je crois, qu'avec la mer de nuages, c'est un des plus beaux paysages que je n'ai jamais vu..., déclara Richard stupéfait.

-Vous avez raison Monsieur.

-Regarde cette succession de couleurs dans le ciel... C'est de toute beauté... Qui a bien pu construire une ville aussi magnifique que celle-ci... ? »

Toute la voûte céleste arborait des teintes qui se complétaient entre elles. Le soleil était à présent bas sur l'horizon. Les ombres des hauts gratte-ciels s'étiraient sur des kilomètres. La cité semblait être totalement déserte.

Richard admira le panorama longuement. Jamais ce paysage ne s'offrirait à lui une seconde fois. Il appréciait ce moment de calme et de plénitude.

« -C'est tout simplement féerique... Mais pourquoi cacher l'existence de cette ville ?

-Je n'en ai aucune idée Monsieur. Je crois que vous venez de recevoir un message sur votre interface dérobée ! s'exclama le logiciel.

-Bon... « Très bon choix, ta quête de vérité ne s'arrête pas là. Le chemin est très long, long comme ta vie... » Qu'est-ce que cela peut bien signifier encore... Et puis c'est qui ce type à la fin ?! Il me connaît mais je ne connais rien de lui...

-Nous ne savons pas qui il est, mais il est là pour vous sortir du pétrin en tout cas.

-C'est vrai, mais pourquoi ne se montre-t-il pas ? On descend cette colline, et on va en ville... »

Les rues de la ville étaient désertes. Le métal qui les composait brillait de mille feux sous la lumière orangée du soleil. Richard regardait de tous les côtes. Aucune trace de vie. Pas un bruit. Pas un mouvement. Pas d'habitants. Il marchait lentement. Il arriva sur une immense place, où trônait une sculpture représentant un arbre. Deux immenses tours jumelles pointues et coniques bordaient ce lieu magique. Entièrement recouvertes de panneaux en verre photosensible, elles dominaient toutes les autres constructions. Richard pensa être arrivé sur une toute autre planète. Soudainement, un bruit grave retentit, semblable à des milliers de chœurs dans les avenues métalliques froides. Richard tourna la tête doucement, vers la rue qui se trouvait derrière lui. Des milliers de robots, tels des employés de bureau débarquèrent et prirent possession des trottoirs, chaussées.

Richard fut pris de panique. Il ne voulait pas se faire remarquer. Il se précipita sous les immenses arcades de ce qui semblait être un grand centre commercial, situé dans la base d'une des deux tours jumelles. Il prit ses jambes à son cou et rentra à l'intérieur.

Il regarda tout autour de lui. Des centaines de machines étaient parfaitement des clones de lui-même. Il avança timidement entre les différents étalages. Il y découvrit les multiples nouveaux objets du quotidien de cet authentique univers. A la place des fruits et légumes, il y avait des barrettes de combustibles et toutes sortes d'objets électroniques. A la place du rayon boissons, il y avait des liquides aux teintes toutes plus variées les unes que les autres. A la place des tubes à LED, il y avait des lampes organiques, fonctionnant en toute autonomie afin d'éclairer les lieux.

Il rechercha les ascenseurs. Il leva les yeux pour trouver une pancarte qui les indiquait. Mais toutes étaient dans un jargon incompréhensible et inouï. Il se mit à courir dans une direction aléatoire. Et ce fut le salut. Il se précipita vers l'un de ces engins. Il était pris au milieu d'une foule de machines, à l'intérieur de la minuscule cabine. Une voix métallique retentit dans son casque.

« -Ascenseur express, destination : vers le toit du monde, le sommet, pressurisation... Départ imminent.

-Hein ! Quoi ? Mais attendez !! Laissez-moi sortir !

-Je crois qu'il est trop tard Monsieur, essayez de vous accrocher pendant la montée.

-Comment veux-tu que...?! »

Toute l'énergie contenue dans le système, fut libérée en une fraction de seconde. Ce qui eut pour effet de propulser littéralement la cabine dans les airs. L'accélération était énorme. Richard pesait à présent plusieurs fois son poids. Les étages défilaient à toute allure, au rythme de dix en une seule et même seconde. Les secousses étaient horribles, et faisaient trembler robots et Homme tout entier.

Les portes s'ouvrirent. Les machines sortirent toutes en rang, et parfaitement alignées. Richard restait étendu sur le sol. Bras et jambes complétement écartés.

« -Oh ma tête... Qu'est ce qui s'est passé... ? La prochaine fois, préviens moi que c'est un ascenseur grande vitesse..., dit Richard tout en soupirant.

-Veuillez m'en excuser Monsieur.

-Oui, je pense qu'il est un peu trop tard maintenant... »

Il se releva rapidement avant que l'ascenseur ne reparte dans le sens inverse. Il était à présent au trois cent dix-neuvième étage, celui du point de vue du panorama. Il flâna lentement, et sortit sur une immense avancée toute en verre, qui créait un belvédère. Le coucher du soleil était magnifique. Richard se pencha au-dessus des garde-corps, afin d'apprécier la hauteur de la tour.

Les bâtiments étaient minuscules, et les machines, des fourmis. La ville semblait s'étendre à l'infini. Rien ne semblait l'arrêter, même les hautes montagnes du désert. Les gratte-ciels environnants se complétaient pour former un immense tableau architectural.

« -Franchement... Si j'avais su qu'un monde comme celui-ci était possible... Même dans mes rêves d'adolescent, que chaque soir je me remémorais, je n'avais jamais imaginé une cité pareille... Mais, Programme, y-a-t-il une trace d'Homme ici ?

-Malheureusement non Richard, ici vivent uniquement deux cent mille machines.

-Bon... Est-ce qu'un jour, je m'en sortirai ?... »

Il resta là, à admirer l'astre de vie se coucher au loin sur le fin horizon. L'antenne de la tour disparaissait lentement dans le bleu sombre de la nuit profonde. Les lieux étaient en permanence ouverts. La Lune blanche se levait sur le noir lumineux du ciel.

Les machines passaient toujours dans le dos de Richard. Elles se promenaient, et admiraient le paysage à la façon de véritables Êtres Humains. Qui avait bien pu programmer des robots à la manière du cerveau humain ? Et surtout, comment les manipuler massivement ? Un fin vent soufflait. Richard se retourna, il n'y avait plus personne.

Soudainement, il ressentit une énorme pression sur ses deux épaules. Il tourna la tête. Deux robots le saisirent sous les bras, et le soulevèrent.

« -Mais vous devez faire erreur..., dit-il inquiet.

-Machine. L'ordre est de se rendre au centre à minuit pile. Vous avez enfreint la règle. Mettez-vous en route dès à présent.

-Mais... Où ? répondit-il naïvement.

-Vous devez le savoir. Dépêchez-vous. C'est un conseil, répondit l'engin d'une voix très virtuelle. »

Les machines lâchèrent Richard, qui tomba sur le sol dans un bruit sourd. Il se releva d'un seul coup. Il chercha dans tous les sens un robot à suivre pour trouver son chemin. Il suivit la sécurité, et cette fois-ci, il emprunta les escaliers de services. Dévala les marches trois par trois. Il arriva rapidement dans la rue. Les machines en chœur marchaient en rang, toutes dans la même direction, vers une mystérieuse colline, la plus haute de la ville. Richard se fondit dans la marche. Il semblait être le clone parfait de toute cette armée. Même des lignes lumineuses impulsives dans le goudron indiquaient le chemin à suivre.

Il monta un très long escalier qui suivait l'inclinaison du relief. Puis il s'enfonça dans les profondeurs de la colline. Un couloir entièrement métallique et noir descendait progressivement. Une à une, les bandes lumineuses des scaphandres s'allumaient d'un blanc bleuté.

« -Programme, as-tu une idée de là où nous allons ? demanda Richard tout en marchant au pas.

-Malheureusement, non Monsieur. Un grand rassemblement à première vue.

-C'est même certain... »

A peine eu-t-il eu le temps de finir sa phrase, qu'un autre message arriva sur la visière de son casque.

« -Oh... Encore un autre..., déclara-t-il désespéré. Bon... Programme...

-« Ca y est ! Tu y es arrivé ! Arrivé en face de ta destinée ! Prépare-toi au renouveau ! », C'est tout... »

Richard fut quelque peu déçu. Il ne voyait pas l'utilité première du message. Tout à coup, le long couloir obscur déboucha sur une immense salle souterraine. Elle semblait contenir presque toute la population robotique. De larges poutres supportaient une lourde ossature métallique. Un haut promontoire se situait au centre de la foule. Richard essaya de se frayer un chemin afin d'être le plus proche possible de cette scène.

Quand la salle fut presque saturée, la lumière s'éteignit progressivement jusqu'au noir le plus complet. Une étrange lueur émanait du centre de la salle. Une silhouette humaine se dessina peu à peu. Il regardait attentivement. Il bouscula des machines pour se rapprocher toujours plus  du centre. Un homme trônait maintenant au centre du podium. Habillé tout de noir, des bandes lumineuses blanches parcouraient son long manteau. Il portait un casque très sombre, d'où aucun trait du visage n'émanait. Il était chaussé de hautes bottes. Il fit un pas. Deux pas. Et marcha lentement vers la foule. Les robots s'exclamaient. Ils prononçaient très clairement un slogan : « Anton Legrand ! Notre Maitre ! ». Richard regarda tout autour de lui. Il croyait être tombé au milieu d'une immense secte. L'Homme écarta les bras, et prit la parole :

« -Ah... Chers habitants de notre si belle cité ! Bienvenue !... Je suis si fier de vous... C'est grâce à vous, qu'aujourd'hui, nous avons réussi à nous débarrasser des Hommes ! »

La foule applaudissait une fois de plus. Richard se sentait de plus en plus mal à l'aise.

« -Comme vous le savez, notre but ultime, est bien-sûr de dominer entièrement le monde, et de bien-sûr, nous débarrasser des quelques Humains encore vivants.... Et enfin, de prendre le contrôle de cette planète de misérables ! Tiens... En parlant de cela... Nous avons justement un invité très spécial à nos côtés aujourd'hui ! Je pense qu'il se reconnait déjà... N'est-ce pas ? »

Richard regardait tout autour de lui. Le stress et l'angoisse montaient en lui à grande vitesse. Pour lui, c'était la fin. La fin de sa courte vie.

« -J'ai bien sûr nommé, mon premier ministre, associé... Ministre de l'armement et de la guerre Monsieur Brice. »

Un autre Homme monta sur le podium, c'était en réalité une machine. Habillé comme le précédent avec des bandes lumineuses rouges. Il avait une démarche de robot. Il s'approcha du président. Comme pour lui chuchoter quelque chose. La discussion fut rapide.

« -En cette sainte cérémonie de minuit... Quelqu'un, un intrus, que je chéris depuis longtemps, est venu jouer les trouble-fête... Quelqu'un, que j'ai aidé à sortir de l'enfer... RICHARD ! Montre-toi ! hurla l'homme. »

Richard fut soudainement attiré. Attiré inexorablement vers cet homme, dont il ne connaissait absolument rien. Ses pieds étaient pourtant solidement collés au sol froid en béton. Il regardait tout autour de lui. Il arriva face au maître. A cette distance, quelques traits de son visage se dessinaient. L'homme le fixa longuement. Il semblait admirer Richard sous toutes ses coutures.

« -Richard... Je te découvre enfin en chair et en os..., chuchota l'homme dans son casque.

-Mais... Mais qui êtes-vous ?! demanda-t-il d'un ton où l'on percevait l'angoisse.

-Qui suis-je ? Très bonne question... Dois-je y répondre ? Demandons au peuple ! »

Il écarta les bras et s'exclama pour interroger la foule, qui répondit négativement massivement.

« -Alors... Qu'en penses-tu ? Tu es impressionné ? Non... ?

-Absolument pas ! Ne vous prenez pas pour le centre du monde..., répondit Richard.

-Bien... Voyons si tu mérites ta place ici, Richard... Qu'on apporte deux Lignum sur le champ ! »

A la façon de deux serviteurs, deux machines apportèrent, posés sur un coussin noir, deux tubes lumineux d'un demi-mètre de long chacun. Illuminés de la même manière que le manteau de l'homme.

« -Programme... Qu'est-ce que c'est que ça ?

-C'est un Lignum, une arme puissante, elle a l'air d'être faite de métal, et pourtant elle a les propriétés élastiques d'un fouet.

-Ah... Ça risque de faire mal...

-Alors... Prêt l'idiot ? demanda l'homme. Tiens... Attrape ton armement... »

Richard empoigna son équipement de justesse. Les robots prenaient lentement le comportement d'une véritable foule humaine. Les lumières se concentrèrent sur le podium central.

L'homme s'approcha, il lança son Lignum qui se déforma rapidement, pour devenir aussi fin qu'une maigre corde, frappant violemment Richard. Il fit un pas en arrière, et essaya lui aussi de maîtriser cette arme nouvelle pour lui. Il lança lui aussi, mais il la lâcha des mains.

« -Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi peu dégourdi... Cherche la rage en toi ! hurla l'Homme.

-Oh taisez-vous ! C'est assez difficile comme ça ! répondit alors Richard. »

Il attrapa son Lignum, et les coups et techniques fragiles s'enchaînaient. Le public tournant la tête tantôt à droite, puis à gauche, semblait entièrement absorbé par le duel qui se déroulait.

L'homme s'approcha dangereusement de Richard. Peut-être un peu trop pour lui. Il s'approcha trop près, il le frappa violemment, il tomba alors du podium central. Il atterrit quelques mètres plus bas, sur une dizaine de robots. Il se releva doucement. Et du haut de la tribune, l'homme le regarda avec ce qui paraissait être mépris et moquerie, tout en croisant les bras. La foule en demandait toujours plus. Richard fut saisit par quatre machines.

« -Emmenez-le..., hurla l'homme.

-Quoi ?! répondit-il avant de plonger dans le noir complet. »


***

Voilà, ce chapitre est à présent terminé ! Continuez votre voyage dès à présent, avec le chapitre suivant. Et surtout, exprimez-vous ! Vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire et nous suivre, Merci !

Redigé par Focus.

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