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Chapitre 25

Debout dans le hall d’entrée, Serephina ne se doutait pas un seul instant de ce qu’il venait de se passer dans les cachots du manoir Malfoy. Assise sur le canapé, elle lisait la lettre que lui avaient envoyée les Weasley. Ils voulaient la voir. Et ils étaient persuadés que c’était à cause d’elle qu’Harry avait disparu. 

Et voilà, il suffit qu’ils soient au courant que j’ai été élevée comme la fille de Voldemort pour que, directement, je sois désignée coupable. Bon, c’est pas comme si j’étais innocente, mais quand même.

En soupirant, Serephina jeta à peine un coup d’œil à Draco quand il entra dans la pièce, même si elle lui avait demandé de rester en bas. De toute façon, Potter ne pouvait pas s’échapper. Il était enfermé dans une cellule et il ne connaissait pas le passage qui menait directement dehors. Si, par miracle, il arrivait à sortir, il serait obligé de passer par le rez-de-chaussée et elle le verrait.

Enfin, c’était ce qu’elle croyait.

En soupirant, la rouquine déchira la lettre et le lança dans le feu. Elle la regarda se consumer lentement, les jambes remontées contre la poitrine. Lorsque Draco s’installa à côté d’elle, Serephina posa sa tête sur l’épaule du blond et lui lança une œillade. Il semblait surprit par son comportement mais quelque chose dans les traits de son visage perturbèrent la jeune fille. En général, il faisait cette tête quand il avait fait une bêtise et qu’il savait qu’elle allait lui en vouloir. Sans trop savoir pourquoi, Serephina pensa qu’il y avait un problème avec son prisonnier.

― Pourquoi tu fais cette tête ? Potter est mort d’hypothermie pendant que tu le surveillais ?

― Non, il est bien vivant. Alors, qu’est-ce que les Weasley ont d’intéressant à te dire ?

Elle avait bien comprit qu’il détournait le sujet de la conversation mais n’y fit pas attention.

― Pas grand-chose. Ils veulent me voir et récupérer Potter. Ils ont vraiment cru que j’allais accepter. Quelle blague.

À la mention du brun, Draco déglutit. Il allait bien finir par devoir lui dire.

― Tu devrais peut-être y aller, lui suggéra-t-il.

Devant le regard atterré que lui lança son amie d’enfance, il ne put s’empêcher de sourire. Il disparut tout de suite quand il repensa à ce qu’il allait devoir lui dire. Il pourrait prétendre qu’Harry s’était échappé tout seul, mais l’utilisation du souterrain apprendrait tout de suite à Serephina qu’il lui avait menti.

― Tu rigoles ? Et laisser s’échapper Potter ? J’ai eu bien trop de mal à l’attraper pour le laisser sortir. Vivant, en tout cas. 

Cette fois, elle ne passa pas outre l’expression prise par le visage de Draco.

― Tu vas me dire c’est quoi, ton problème ? Qu’est-ce que tu me caches ?

Il soupira, sachant très bien ce qui l’attendait.

― Et bien… en fait…

― Accouche, Draco.

Sentant que ce qu’il avait à lui annoncer n’allait pas lui plaire, elle se leva et se posta devant lui, les bras croisés sur la poitrine.

― Il se pourrait que Potter ne se trouve plus dans la cellule.

Petit à petit, Draco vit l’énervement enfler dans les prunelles de Serephina.

― Qu’est-ce que tu viens de dire ?

― Je l’ai laissé partir.

Sans qu’il ne la voie arriver, une gifle atterrit avec brutalité sur sa joue. Draco posa sa main dessus, abasourdi. Son regard se posa sur la rouquine, qui semblait aussi choquée que lui par ce qu’elle venait de faire. Jamais elle ne lui avait fait le moindre mal. En tout cas, pas physiquement et pas volontairement.

La jeune fille eut envie de s’excuser, mais elle ne le fit pas. Il venait de laisser s’enfuir Potter ! Elle ne pouvait pas laisser passer ça et encore moins s’excuser pour l’avoir frappé.

― Tu te fiches de moi, j’espère !

― Non.

Il se leva pour faire face à son amie. Pour une fois, il ne s’excuserait pas. Plus jamais il ne s’excuserait  d’avoir essayé de la sauver d’elle-même. Les bras croisés sur la poitrine, il ne baissa pas le regard quand il vit l’étincelle meurtrière dans les pupilles vertes de Serephina.

― Mais pourquoi t’as fait ça ? Je le tenais enfin ! J’avais réussi à l’attraper ! J’aurais pu le tuer !

― Mais c’est justement pour empêcher ça que je l’ai laissé partir !

― Mais pourquoi ? Putain, Draco, ça fait des mois que je me bats pour y arriver !

Des larmes lui montèrent aux yeux, sous le coup de la colère. Il avait tout fait foirer.

― J’ai fait ça pour toi ! Tu ne te rends pas compte que tu vas détruire ta vie en le tuant ! Tu vas être recherchée pour meurtre jusqu’à ce que tu meurs ou jusqu’à ce qu’on t’attrape ! C’est vraiment comme ça que tu veux vivre ? Tu veux vraiment faire ça pour un type qui t’as enlevée à tes vrais parents quand t’étais gosse ?

― S’il l’avait pas fait, on se serait jamais rencontrés, je te signale.

Draco leva les yeux au ciel. Il fallait qu’elle arrête de trouver des excuses à celui qu’elle croyait être son père.

― Si, on se serait rencontrés à Poudlard parce que, même si tu étais une Weasley à Gryffondor, je n’aurais pas pu passer à côté d’une fille comme toi.

Pensant que Serephina s’était un peu calmée, le Serpentard posa une main sur la joue de la jeune fille, la caressant avec son pouce.

― Laisse-tomber à s’il te plait. C’est pas la première fois que je te le demande mais pour une fois, écoute-moi.

― Je te déteste. 

— C’est pas vrai, tu m’aimes.

Sous le coup de cette accusation, la rouquine rougit violemment, ce qui fit sourire Draco.

― Va au rendez-vous que t’ont donné tes parents. Ça ne te coûtera rien.

― Uniquement si tu viens avec moi.

Il déposa un bisou sur le front de la Gryffondor.

― Bien sûr. Toujours. 

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