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V

1 an après
École
1973

Jundo vivait Maintenant pour de bon chez sa grand-mère , alors que de son côté son père avait été envoyé en hôpital psychiatrique, dans une cellule qu'il avait alors bien aménagé à peine arrivé. De toute façon il n'avait que ça à faire puisqu'il était condamné à 730 ans de prison. Pas de quoi se préparer à la sortie , la seule qu'il ferait , ça serait entre quatre planches.

Durant son procès il n'avait fait que plaisanter et j'en passe ,on ne l'aurait même pas pris pour un tueur qui avait fait une vingtaine de victimes et qui était jugé. Enfin jugé que pour un puisque jusqu'au bout il avait défendu son innocence auprès de la mort de sa femme , sa fille et la femme tuées par Jundo. Mais n'avait rien dit pour le fils qui était coupable.

Celui qui fût l'avocat des victimes étaient un ancien ami du père de Jundo, un type qui n'avait pas l'air au final tout aussi normal que le Tchimienski, il s'était même amusé à raconter deux trois anecdotes sur son sujet.

Il avait bien ri, même face à aux familles de victimes et sa propre famille, sachant qu'il était condamné et que ça servait à rien de se défendre ou si il s'en fichait tout court de la souffrance qu'il avait pu causer.

Il avait en revanche changé et négativement quand certaines personnes, notamment la mère de Mienali, les parents de Yaiko, la femme du juge , une femme prénommée Murphy, venus pour témoigner contre Tchimienski , mais c'était en particulier une qui avait rendu fou furieux le père , si ce n'est qu'il aurait pu tuer cette personne devant tout le monde sans la moindre gêne.

C'était ce que retenait Jundo de tout ça , comment son père pouvait passer de ce qu'il avait toujours vu à un véritable monstre. Et parallèlement même lui qui sait ,espérant juste que ça n'arriverait jamais.

Ça et après. Comment on le dévisageait, comment on pouvait le traiter ,considérer comme l'enfant du diable à la limite, ça avait sapé le moral de Jundo pendant longtemps, heureusement au final qu'il y avait Mienali pour lui changer les idées , puisque de son côté la grand-mère n'était jamais Là, obligée de reprendre le travail pour élever les deux enfants et , quand elle était là, elle engueulait souvent Jundo ou critiquait le père.

Engueulait Jundo non dans le sens à dire que du mal et j'en passe ,mais dans le sens qu'il devait éviter énormément de choses et se plier au goût de la grand-mère, y compris le vestimentaire, et passait de tenue normale à des tenues que même les hippies devaient éviter.

Bref , actuellement Jundo était en cours ,tête baissée à fixer son cahier de math , se remémorant des choses , jusqu'à se faire tirer de ses pensées en voyant son cahier bouger , regardant alors la coupable de cet acte.

Jundo : Qu'est-ce-que tu veux?

Mienali : Ch'allais faire tes problèmes , fu que tu rechtais immobile à rien faire et qu'on fa bientôt corricher...

Jundo:Mais t'es nulle en problèmes.

Mienali :Décholée de fouloir être utile.

Jundo :Non , c'est rien ,c'est juste...

Mienali :Je comprends che que tu rechens , alors chi tu feux parfois rechter dans ton coin et réfléchir , ch'est rien.

Jundo :Merci mais ça ira.

Mienali: Ch'est toi qui fois.

Jundo : Aujourd'hui c'est la Fin de la guerre du Viêt Nam, ils signent les accords de Paris.

Mienali:Ouais ,mon père fa enfin refenir!!!

Jundo:Mienali...

Mienali:Ouais?!

Jundo:Ton père... Oh laisse tomber, parlons d'autres choses...

Mienali :Tu feux qu-

Prof:Tous les deux ,au lieu de parler , Jundo va au tableau.

Jundo:...

Jundo regardait Mienali qui d'un certain côté se réjouissait de ne pas aller au tableau mais était mal pour le Tchimienski, avant de se lever lentement , voyant deux pieds sur l'allée pour aller jusqu'au tableau placés pour le faire tomber , se prenant des boulettes de papiers sur son passage et deux trois boulettes provenant de sarbacane, et bien sûr la prof n'avait rien vu.

Prof:Réponds aux problèmes.

Jundo :Je les ai pas fait.

Prof:Pardon?

Jundo :Je ne l'ai pas fait...

Prof:Tu faisais quoi dans ce cas pendant ce temps?

Jundo:Je pensais ...

Prof:.... Choisis ta punition entre corporelle et écrite.

Jundo :Euh... Sinon je peux les faire au tableau ...

Prof:Je ne veux pas d'un gamin qui galère à mon tableau.

Jundo :Non , c'est juste que c'est simple... Le premier la réponse c'est 15 , le seconde 62 le troisième 98,33, ensuite 56 , 42 , 67,32  lui c'est 49 et enfin lui donne 0... Ah c'est fini.

Prof:Tu es sûr de ne pas les avoir fait?

Mienali:Ouais madame , Ch'allais même les faire à cha plache.

Prof: Dans ce cas... Tu es doué.

Jundo :Ah bon?

Prof:24 divisé par...6?

Jundo :4.

Prof:32÷8.

Jundo:4.

Prof:72÷6?

Jundo:12.

Prof:16÷4?

Jundo :64.

Prof: Divisé par 6?

Jundo :10,66

Prof:95÷8?

Jundo:11,875.

Prof:Essayons un vraiment compliqué... 329÷34?

Jundo:Euhm... Environ 9,67 ou 68.

Prof:Tu es vraiment doué.

Garçon :C'est surtout un singe savant!

Yaiko: Sans parents? Ça m'étonnerait.

Jundo :...Madame, je peux faire quoi pour éviter la punition ?

Prof:Tes réponses ont suffi , tu peux t'asseoir. Mais la prochaine fois , ça se passera pas comme ça.

Jundo:D'accord ,merci.

Jundo se dépêchait de retourner à sa place , tentant de ne pas prêter attention aux mauvais regards et évitant les croches pieds, arrivants jusqu'à Mienali qui elle souriait, heureuse de comment Jundo avait su se débrouiller aussi aisément.

Mienali;Prochaine étape , le monde!

Jundo :Aha , quand-même pas...

Mienali:Chu contente, t'étais trop cool! Même ma calculatrice elle a eu du maaal !

Jundo : Parceque ta touche 4 et ta touche 6 sont échangées...

Mienali:.... Peut-être auchi pour cha. Mais bref! Ouah!

Disait-elle en serrant dans ses bras Jundo fortement , écrasant le pauvre qui n'avait rien demandé, et , une fois qu'elle le relâchait , il se prenait une boule de papier sur le front , la défaisant pour en voir son contenue.

Il voyait alors le dessin enfantin d'un bonhomme aux yeux rouges qui tenaient un couteau en montrant un tableau de calcul , Jundo comprenant que celui qui lui avait jeté ça se moquait de lui et de la situation avec son père .

Jundo baissait la tête , penaud, et , sa voisine s'apercevait alors de ce dessin , roulant en boule le papier et le jettant au visage de son propriétaire retourné vers les deux qui se moquait , lui faisant un doigt aussitôt que la boulette fût tombée.

Jundo :C'était vulgaire...

Mienali:Mais mérité !

Jundo :Mouais.

Yaiko: Hé Jundo.

Jundo:Oui...?

Yaiko:Ton père , comment il va?

Jundo: Euhm... Je n'ai pas eu de contact récemment avec , pourquoi...?

Yaiko : J'espère qu'il va payer pour ce qu'il a fait.

Jundo :Il est condamné à vie ... Donc je supp-

Yaiko:Je parle pas de ça , je parle de t'avoir eu.

Jundo:Oh ça...

Yaiko: Franchement, ton père il était vraiment con...

Mienali:Nan , le con c-

Jundo :Pourtant ton père il était bien content de le trouver quand monsieur a cru qu'un piercing sur le sexe ça pouvait Compenser son impuissance.

Yaiko:Hein?

Jundo : T'es juste culotté de le critiquer alors que tu l'appréciais , enfin pas autant que ton père qui est venu se plaindre au procès ,alors que ce n'était qu'un pauvre type sachant de mon père autant que toi tu puisses être intelligent. Ça veut dire , rien de rien. Donc , Yaiko, fous-moi la paix.

Yaiko :....

Mienali:Boum!!

Yaiko:Oh nan Blondie. Il va surtout voir ce que je vais lui faire à la récré.

Jundo :De toute façon vu ton intelligence , ta mémoire doit être défectueuse, alors t'auras oublié d'ic-

Prof:Vous pouvez parti en récré !

Jundo :.... Mais pourquoi j'ai parlé en plus.

Yaiko : Tiens ,c'est bizarre ,j'ai pas oublié.

Disait-il en se levant , attrapant par l'arrière du col Jundo , et le trainant dehors , le Tchimienski ne pouvant pas faire grand chose car sa classe quittant la salle l'empêcherait de se barrer , et en plus de ça , c'est pas comme si ils l'aideraient.

Sortie des cours

Jundo rentrait à pieds comme d'habitude depuis l'année dernière, passant la grille et voyant qu'on le regardait de travers , plus par rapport à son père que le fait qu'il avait le visage blessé , un oeil au beurre noir pour préciser.

Il se rappelait des fois où son père l'attendait ,ou sa mère ,ou même les deux ensemble, et que tout allait bien , que son père n'était pas en hôpital psychiatrique , sa mère morte , et qu'il avait son sang sur les mains.

Il passait outre ce genre de pensées au final, puisqu'à quoi bon ,le mal était fait, rien ne pouvait changer ces horreurs passées. Il avançait le long des rues qui menaient jusqu'à chez sa grand-mère , maison assez éloignée , et allant de l'autre sens que Mienali , donc il ne pouvait même pas se changer les esprits avec elle.

Il lui prenait deux dizaines de minutes pour arriver jusqu'à son domicile, et quand il y entrait ,il entendait sa petite sœur pleurer, et voyait un papier sur la porte du frigo, où il y était écrit que la grand-mère était partie travailler.

Il posait son sac dans les escaliers , retirait manteau et chaussures et se dirigeait à l'étage après avoir respiré un bon coup, comme pour déblayer toutes pensées négatives. Il le fallait bien puisqu'il ne risquait pas d'avancer, et pleurer devant sa sœur lui était inconcevable, étant celui qui lui avait ôté la famille et étant plus que sa dernière , il trouvait ça lâche d'être triste.

La sœur avait eu un an en août , et n'avait pas prononcé encore le moindre mot, et n'en avait pas encore l'âge,  que Jundo était terrifié, d'une peur enfantine mêlée à l'horreur, de l'avoir rendue muette en l'égorgeant.

Et puis , même si elle prononçait son premier mot ,pour sûr que ça serait papa ou maman, et Jundo partirait dans le fait que son père n'était plus , et sa mère était morte , et il n'avait pas besoin d'entendre ça.

Au final, Jundo n'avait jamais été aussi seul de sa vie , ironisant les moments où il se plaignait enfant , ne se considérant plus véritablement comme pour ce qu'il avait pu vivre , et au final, hormis peut-être encore Mienali, ce n'est pas comme si ça allait changer.

La douce amertume de la solitude était devenu et deviendrait son quotidien, à cet enfant qui n'avait en rien demandé d'avoir cette vie ,et que pourtant, tout le monde semblait vouloir lui faire payer.

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J'ai l'impression quand je retourne en cours ,ma façon d'écrire change

Fin du chapitre

À la prochaine

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