—CHAPTER FOURTEEN—

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—DES BRUITS DE PAS RETENTISSAIENT A QUELQUES METRES D'EUX. Ils se rapprochaient, ce qui obligea les deux élèves à accélérer la cadence, leur sac respectif entre leurs mains. Ses pieds foulants la pelouse à toutes vitesses, Adelaide shoota dans un caillou qui alla droit dans les pieds de Regulus, l'obligeant à sauter au dessus.

« Tu peut pas faire
attention ! » s'écria le
brun entre deux souffles

« C'est pas ma faute,
j'y vois rien avec ses
cheveux ! Tiens ! »
lâcha la serdaigle

Elle courra en jetant son sac sur Regulus de sorte à se rattacher les cheveux, le serpentard sur ses talons. Les pas se rapprochaient à mesure qu'ils atteignaient les bâtiments. Alors Regulus la poussa de sorte à courir plus vite, ses deux mains dans le dos de la blonde.

« Avances plus
vite Eastwood ! »

«  Non mais où est
passé mon ruban
bleu ? J'y vois rien. »
souffla t-elle une main
dans les cheveux l'autre
dans sa     poche,   à   la
recherche   du    fameux
ruban    bleu     pour   se
rattacher   les    cheveux

Mais alors qu'ils allaient tourner à l'une des intersections, près de la serre, ils durent s'arrêter brusquement, le brun butant dans le dos de Adelaide. En face d'eux, le chien de Hagrid. Ils étaient dans la merde jusqu'au cou.

« Tout doux mon beau. »
chuchota lentement Adelaide
les mains tendue,  avançant
d'un pas

Le chien ne répondit seulement par un grognement. Et Regulus éloigna rapidement Adelaide de ce dernier en l'attrapant par sa veste.

« Ah! Ne bougeait
plus,    bande     de
petit   vauriens.   »
dit Hagrid à quelques
mètres d'eux

Regulus observa la démarche lente du demi-géant puis son environnement —ils étaient assez rapides pour le fuir et entrer dans la serre. Mais Hagrid qui avait sûrement deviné ce que le cadet des Black prévoyait fit un geste à son chien qui s'approcha un peu plus des élèves.

« On a compris, on
bouge pas. » souffla
Regulus en attirant un
peu plus Adelaide loin
du chien

« Il est trop beau ! »
fit-elle en s'approchant
encore de Crockdur

« Tu te   rapproches  encore
et je te jure que je te stupefix. »
grogna  Regulus —autant  pour le
chien que pour Adelaide— en 
raffermissant sa prise sur la blonde

« Ne vous inquiétez
pas il ne mord pas. »
certifia Hagrid

« C'est ça bien
sûr.» pesta le brun

« C'est  pas   comme  si
il est à deux    pas de
nous manger le pied.»
ajouta la blonde

« Il est là que pour
faire peur. Avec tout
ce qui se passe j'ai
cru   que c'était l'un
d'eux ! »

Hagrid attrapa les deux élèves par leur veste, les soulevant d'au moins un mètre du sol en prenant la direction de l'entrée du château. Évidemment Regulus se débattit. Adelaide elle n'était concentrée que sur une chose.

« Poudlard n'est
pas    censé   être
impénétrable ? »

Ce n'était pas le moment de remettre en question la sécurité que leur offrait l'école. Elle n'y survivrait pas sans un AVC. Ou une crise d'angoisse. Regulus observa un léger frémissement d'épaule de la serdaigle.

«   Bien    sûr    Poudlard
est    très    bien protégé
mais    la     vigilance y'a
rien de plus important. »
s'empressa de dire le gardien

« D'où le chien. »

Le demi-géant hocha la tête. Il avait pour projet de les emmener droit dans le bureau de Dumbledore, pour une petite correction. Enfin, petite elle l'aurait été si les deux élèves n'avaient pas déjà été punis récemment. Là ils étaient dans le pétrin. Et alors que Regulus comme à son habitude, cherchait un plan pour se sortir des emmerdes dans lesquels la blonde aimait l'embarquer; elle prononça la phrase qui changea considérablement la donne.

« Crockdur est de
qu'elle race ? »

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REGULUS GRIMAÇA EN GOUTTANT LE THÉ À L'INTÉRIEUR DE SON VERRE. C'était amer, pourtant Adelaide ne semblait pas le remarquer, continuant de boire en écoutant attentivement Hagrid.

Alors que les deux élèves discutaient dans l'un des nombreux espaces vert de l'école, Hagrid les avaient soulevés par le col, de ce qui paraissait pour la serdaigle cinq ou six mètres. Et même si il comptait au début les ramener à Dumbledore, grâce à une rapide discussion sur le chien d'Hagrid, Crockdur, le demi-géant les avait ramenés chez lui pour discuter.

Alors ils avaient été forcé, Regulus plus q'Adelaide, de prendre le thé dans sa cabane pour éviter la sanction. Sa mère ferait sûrement une syncope si elle apprenait qu'il séchait, avec une née-moldue. Alors il fixait le contenu de son verre, un air faussement ennuyé au visage. Ils étaient avec une née-moldue et un demi-géant à parlé d'animaux, rien d'assez digne de son rang. La pièce aussi.

Elle était en pierre, mais des plaques de bois recouvrait les murs. Et même si c'était en bazar -les cages de volatiles n'arrangeant rien à la situation- c'était bizarrement chaleureux. Si un jour il pourrait avoir sa propre maison, il en voulait une de ce genre. Petite, pleine de livres en tout genre avec un canapé confortable.

Enfin, il souffla en regardant sa montre. Il avait entraînement de quidditch dans moins de deux heures. Et alors qu'il s'apprêtait à forcer le départ, il ne put retenir le mot.

« Demiguise. »

« Hein ? » questionna
la blonde. en coupant
son histoire

Regulus toussa en s'insultant intérieurement. Il n'aurait pas dû ouvrir la bouche, maintenant Hagrid et la blonde le fixaient avec toute l'attention possible et imaginable.

« C'est Demiguise. Tu as dis
Demibuise. Tu t'es trompé
sur une lettre. Enfin bref—
c'est pas important. » fit-il
rapidement en réunissant ses
affaires

« Toi aussi tu t'intéresse
aux animaux ? »   s'exclama
le      demi-géant      en    tapant
intentionnellement la table ce
qui fit sursauter les deux élèves

« Non. Pas du tout. J'ai
juste lu ça dans— enfin
ce n'est pas important.»

« Je lui ai prêté un
livre.   Il   l'a    bien
aimé. » fit Adelaide

« Lequel ?      »
demanda Hagrid

« Un des livres de Norbert
Dragonneau. » elle compléta
en    s'asseyant   un    peu   plus
confortablement sur la  chaise
en bois

« Bien ce que je disais.
Rien   d'important. »
Regulus conclut   en   se
levant

Adelaide lui envoya un regard. Il lui répondit par un haussement d'épaule. Il sentait qu'elle lui en voulait. Et il lui en voulait aussi. Pour qui se prenait-elle de parler de ça devant d'autres personnes. Ce n'était pas qu'il avait honte —enfin si un peu, c'était compliqué. Tout le monde le prendrait pour un idiot si ils apprenait qu'il s'intéressait un temps soit peu à eux. Les animaux, surtout ceux magiques n'étaient pas très appréciés chez la haute société.

Elle ne comprends pas. Personne ne le peut, sauf peut-être Sirius. Ou Amalthée. En faite les personnes dans sa situation. C'était compliqué de se défaire d'idéaux qu'on lui avait inculqué dès la naissance. Et c'était nouveau, cela ne lui avait jamais dérangé jusqu'à ce qu'il rencontre Adelaide; depuis il avait l'impression de se battre avec deux parties de lui même. Il commençait à peine à se détacher légèrement de toutes ses habitudes pour passer du temps avec elle, alors elle ne pouvait pas jeter tout ça au public. Il préférait garder ses changements là dans sa tête, les garder pudiquement dans l'ombre, loin de sa réalité. Peut-être que cela rendrait les choses moins réelles, comme un rêve que l'on sait irréalisable. Le plus simple était de nier, de se braquer.

Alors il salua rapidement avant de s'arrêter sur le pas de la porte.

« Tiens ton livre. »

« Tu le gardes pas ? »
c'était une dernière
main qu'elle lui tendait

« Non, ça ira. »

Regulus tendit l'ouvrage à Adelaide qui le prit brusquement à cause du ton dédaigneux qu'il utilisait depuis le début de cette conversation.

« Pas de problème,
Black. » répondit-elle
en ne lui lançant pas
un seul regard

Elle ne lui lança pas non plus un regard lorsqu'il entra sur le terrain accompagné de son équipe, alors que la blonde discutait avec Dorcas qui venait tout juste de sortir de son entraînement.

Puisqu'il s'agissait du dernier entraînement avec les vacances, toutes les équipes avaient pu pratiqué grâce à un emploi du temps simple. Les Serpentards et les Serdaigles s'entendant généralement plutôt bien avaient décidé de faire concorder leur entraînement de sorte à pouvoir profiter du terrain plus longtemps.

Cependant, tout le monde ne savait pas si c'était à cause du départ en vacances, des menaces datant du matin même ou juste d'un excès de compétitivité, mais les joueurs avaient décidé de jouer jusqu'au sang : résultat des courses la serdaigle avait encore blessé son poignet. Le match d'entraînement entre les deux équipes fini, Adelaide était resté quelques minutes sur le terrain avant de rejoindre les vestiaires féminins, de sorte à avoir ses derniers à elle toute seule.

Cependant qu'elle ne fut pas sa surprise en découvrant Regulus assis sur l'un des bancs, jouant avec son balais.

« Homme interdit,
tu ne sais  pas lire ? »
fit-elle de manière aigrie
en posant son balais

Le brun haussa ses épaules en continuant de fixer la batteuse.

«  Et  je  mérite des
excuses. »  et elle ne
parlait  pas du  coup
de souafle qui lui
avait asséné pendant
le match

« Je  ne  m'excuserai
pas.  » et lui aussi
parlait définitivement 
du ton acerbe qu'il
avait utilisé chez Hagrid

Cependant, il attrapa doucement le poignet de la blonde, ainsi que le bandage qu'elle avait posé sur le banc en bois quelques secondes avant. Il entreprit le bandage de ce dernier, le regard passant du bras d'Adelaide, à son visage lorsqu'elle prit la parole, des frissons du poignet jusqu'à la nuque au contact des doigts froid du brun.

« Je sais bien, t'as
beaucoup trop de
fierté  pour  ça.  »

Elle posa sa tête contre le mur derrière en soufflant, debout en face de Regulus.

« A  force  de souffler  le
chaud et le froid, je vais
arrêter  d'essayer  de te
comprendre. »

« C'est peut-être
pour ça que  je le fait.
Qui sait ? » il prononça
en  haussant   un  sourcil

« Et moi je ne pense pas
que tu sois si incohérent
que ça Black.  » dit la
blonde, lui  faisant  arrêter
sa tache l'espace d'une
seconde

Et dans ce cas là elle ne pensait pas qu'il serait dans ces vestiaires, là avec elle.

« Et moi je ne pense
pas que tu sois aussi
heureuse que ce que
tu montres. »

Peut-être son but n'était que de la déstabiliser, peut-être était-ce vrai. Elle tenta en le fixant quelques secondes d'avoir la réponse à sa question. Mais rien à part un masque neutre de toute explication ne lui vient en vision.

Enfin, le serpentard fit un petit noeud pour fixer la bande de tissus immobilisant le poignet de la blonde et y déposa un furtif baiser juste avant de le lâcher et de se lever.

« En  tout cas,  bonne
vacances  et c'est un peu
en avance  mais  joyeux
anniversaire, mon amie. »
déclara t-il en partant

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AUTHOR'S NOTE —.'-

re

grosse panne d'écriture mais je là avec un chapitre que j'aime de façon mitigée mais bon

j'espère qu'il vous a plu
bisou bisou