—CHAPTER TEN—

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—ADELAIDE FIXAIT EZRA SE MAQUILLAIT. Elle ne le savait pas avant aujourd'hui, mais la sixième année aidait tout les jours Madame Pomfresh à l'infirmerie. Et alors que tous les élèves de Poudlard avaient eu leur après-midi de libre, elle avait dû surveiller toutes la journée quelques malades allergiques aux bombabouses lancées par les crétins.

C'était ses mots, Ezra avait passé une heure à se plaindre devant Regulus et Adelaide lavant des vitres —enfin Adelaide lavant des vitres, Regulus se tournant les pouces. La Gryffondor avait insultait la descendance de chacun des Maraudeurs, sauf Peter Pettigrew allait savoir pourquoi. Et maintenant elle mettait des paillettes violettes sur ses paupières dans le reflet d'un seau en métal, par faute de moyen.

Elle appliquait un rouge à lèvre, puis posait un linge humide sur le front d'un élève malade, puis elle reprenait sa préparation en coiffant ses cheveux.

« Comment tu fais
pour faire ça en
même temps ? »
demanda Adelaide
à la sixième année

« L'habitude. Et je
vous préviens, un
mot  sur  ça  à  qui
que ce soit et c'est
fini pour   vous. »
menaça Ezra

« Ah bon, et  tu
vas faire quoi ? »
demanda Regulus

« Crois moi tu
n'as pas envie
de   le   savoir,
Black bis.   »

Le brun souffla en jetant une des chiffons sur Ezra qui quittait déjà l'infirmerie, son sac en main. Les deux élèves punis venaient de terminer d'astiquer toutes sortes de matériaux, mais ils devaient rester surveillés les malades jusqu'à l'arrivée de Madame Pomfresh. Et Regulus était arrivé à bout de force, où de ce que son égo de sang-pur pouvait supporter.

Et alors qu'il s'était assis sur l'un des lits libres, le dos contre le mur, un livre en main ; Adelaide elle changeait les tissus posaient sur les fronts, montaient les couvertures.

«  Rappelle-moi de te
prêter mes livres
avant les vacances.  »
fit la blonde en s'asseyant
aux côtés du serpentard

« Tu me les prêtera
après les vacances,
je les prends pas
chez moi. »

« Pourquoi ? »

« Bip. Sujet sensible. »

Pour tout dire, il ne savait pas vraiment comment sa mère réagirait en apercevant ce genre de livre. Elle détestait les animaux, encore plus ceux qui les étudiaient. Et il avait un peu peur qu'elle ne les brûle; Walburga Black pouvait être si prévisible et l'inverse totale en quelques secondes. Il ne voulait pas tenter le diable, il y avait déjà quelqu'un dans le rôle de l'enfant renié, et Regulus voulait éviter de voler ça à Sirius.

« Tu rentres chez toi
pour les vacances ? »
commença   le   brun  en
fermant  son        livre 

« Non. »

Elle secoua la tête. Elle avait déjà écrit son nom sur la liste de ce restant dans l'école pour les vacances, juste à côté de celui de Florence.

« Pourquoi ? » demanda
Regulus     sans      réfléchir 

Il ne connaissait quasiment rien d'elle, sauf ce qu'elle avait bien voulu lui dire. Elle ne parlait jamais de sa famille —lui non plus mais c'était différent. Enfin peut-être que ça ne l'était pas. Adelaide parlait tout le temps, mais jamais de ce qu'il aimerait savoir. Sa curiosité était piquée, jusqu'au sang.

« Bip. Sujet sensible. »

Elle secoua la tête. Elle avait déjà écrit son nom sur la liste de ce restant dans l'école pour les vacances, juste à côté de celui de Florence.

« Tu rentres pas
voir ton amie ? »

« Ah tu te souviens
d'elle ? » questionna
t-elle, surprise

« Bah   oui —tu m'en
a parlé il y a pas très
longtemps. »

Plus précisément, il se souvenait de presque toutes les conversations qu'il avait eu avec elle. C'était facile, il y en avait pas eu énormément.

« Auden part en vacances,
alors j'ai pas grand chose
à faire. » continua la blonde
en tripotant les manches de
son pull

Elle était tout bonnement dégouté. Les parents de Auden allaient la traîner en voyage elle-ne-savait-où, à la seule période où les deux amis pouvaient se voir. Passait ses vacances avec sa mère, sans Auden, c'était sûrement la pire chose qui pourrait lui arriver.

Et Regulus remarqua alors qu'elle paraissait triste. Profondément. Mais il n'était pas très fort pour réconforter quelqu'un, encore plus quand il ne connaissait rien à la situation. Alors il saisit au sol le sac de la blonde.

« Prends-moi  l'aiguille
et le fil sur le meuble là. »
balança t-il en inspectant la
brettelle cassée     du    sac

Il gardait le regard fixait sur le sac, même quand il la sentit juste à côté de lui, couvant du regard l'aiguille dans ses mains. Ses doigts fins étaient agiles et ses mouvements précis. Adelaide souffla sur l'une des boucles brunes de Regulus, celles qui obstruaient la vue du serpentard. Ça sentait la fraise. Et il ne détourna pas le regard, mais ses gestes se firent plus rapides.

« Comment tu
as  appris ? »

Il hésitait à répondre. L'histoire aurait pu être mignonne et particulièrement adorable si la situation était différente.

Avec Sirius, ils déchiraient souvent leurs pantalons en jouant dehors, alors un jour, ils tentèrent d'apprendre tout seul. Regulus se souvenait que la premières fois, Sirius et lui avait les mains en sang, son aîné plus que lui, même si il était le plus grand. Sirius n'avait jamais été très minutieux de toute façon. C'était d'ailleurs pour ça que Regulus s'occupait de recoudre tout leurs habits pour ne pas se faire crier dessus. Même si au début, ils avaient commencé par peur de ce que leur dirait leur mère, c'était devenu quelque chose que le plus petit des deux appréciait.

Ils avaient une grande tapisserie chez eux, une sorte d'arbre généalogique un peu gloque —ils y avaient même brodé un "m"  en bas. Ils voulaient écrire merde mais Walburga était arrivée, et il n'avait pas pu finir. Mais elle n'avait jamais remarqué. Les deux frères avaient ris longtemps. C'était encore un beau souvenir pour Regulus, il n'avait pas encore était ternie par leur dispute.

Il n'avait jamais raconté cette histoire à personne. Et il sentait que si un jour il devait le faire, seulement pour une question de vie ou de mort, ce serait sûrement Adelaide qu'il choisirai.

« Ma mère. »
mentit le brun

Mais ce n'était pas une question de vie ou de mort. D'ailleurs il préférait sûrement mourrir que racontait cette histoire à qui que ce soit. Et élément important : c'était de Regulus Arcturus Black dont il était question. Celui capable d'emporter tout ses secrets dans sa tombe.

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LA BLONDE ÉTAIT LIBÉRÉE. Madame Pomfresh avait pris le relais laissant les deux élèves vaquer à leurs occupations. Et alors que Regulus était parti accompagné de son habituel air snobe et sans un mot; Adelaide, elle, s'était dirigée presque en courant vers la fête d'anniversaire de James Potter.

Cette dernière ce déroulait salle commune des Gryffondors et puisqu'elle ne voulait pas prendre le risque de se faire attraper par l'un des préfets de sa maison, elle avait choisi de faire un petit coucou à la Grosse Dame, quitte à l'entendre se plaindre de sa robe, beaucoup trop petite. Elle pouvait encore perdre quelques minutes. Sauf quand son retard serait orchestré par deux gryffondors.

Elle avait déjà passé dix minutes perdue dans ses foutu escaliers ne pouvant pas s'empêcher de bouger dans tout les sens, elle n'allait pas perdre encore du temps avec eux.

«Cette fête est réservée au
Gryffondors.   »   clama   un
première   année, montant la
garde avec une autre première
année

« Et pourquoi ? »

« Parce que Sirius
nous l'a dit.       »

« Vous faites partie
de son fan club ? »

Le petit blond souffla en montrant le couloir du doigt comme invitation de sortie.

 
« Je m'en fou de ce
que Sirius dit. Tu as
trois secondes pour
me passer le code.

« Non. »

Heureusement, un septième année ayant un peu trop bus, et revenant sûrement des toilettes cria le code à la grosse dame. Et alors qu'elle emboîta le pas à sa suite, les deux gardiens se placèrent devant, lui obstruant le passage. Adelaide souffla. Leur fit un grand sourire, puis elle les poussa violemment de chaque côté avec chacun de ces bras, libérant le passage. Un d'eux avait failli passer au dessus de la rambarde. Cette soirée aurait pu finir d'une manière drastique.

Et heureusement qu'il n'était pas tombé car cette fête était l'une des meilleures auquel elle avait pu assister. La musique et l'alcool coulait à flot, Sirius dansait sur une table basse, sa cravate sur sa tête ; Dorcas et Alice faisait un concours d'alcool à cloche pieds et Donney immortalisé tout ça avec son appareil photo hors de prix.

Elle trouva Jasper, les sourcils froncés, sesains faisant de grands gestes, négociant pour s'occuper de la musique.

Puisque que tout objet électrique était complètement brouillé à cause de la quantité de magie que contenait l'école, un élève il y a quatre ans avait réussi à créer le premier tourne disque magique : le Fadeon (évidemment un mélange du prénom de chacun des inventeurs, deux jumeaux). Okay, le son sautait quelques fois, mais heureusement certains fans de musique acceptaient de jouer pendant que le problème se réglait. Et tout le monde passait une bonne soirée.

Et alors qu'Adelaide profitait de la soirée, un verre en main et les pieds engourdis à force d'avoir dansé, bougeant la tête au rythme de la musique en discutant avec Marlene et Jasper, elle sentit un bras se poser sur ses épaules.

« Eastwood ! Ça roule ? »
s'écria James à ses oreilles

« Joyeux anniversaire,
Potter ! T'es bourré ? »

« Mais non !   J'ai presque
pas bu ! » s'indigna t-il du
voix traînante « Allez viiiiens
j'ai besoin de ton aide ! »

Il était définitivement bleu, complètement bourré ou au fond du trou. Appelez ça comme vous le souhaitez.

Le brun la tira un peu plus loin, un air un peu plus sérieux. Et directement, Adelaide se posa un milliard de questions. Qu'avait t-il pu se passer pour obliger James Potter à venir la voir, une expression aussi sérieuse au visage.

« Alors je dois te
demander un truc. »

« Je t'écoute. »

«     Voilà,    j'ai    besoin
que tu   me   trouves ce
truc avec quoi Lily écrit. »

« Une plume ? »

« Non ! C'est un genre
de bidule pour écrire
—bref j'ai besoin de ça
d'urgence. »

« J'arrive pas à savoir
de quoi tu parles ! »

« C'est un truc de moldue
pour écrire,   et    apriori,
c'est pas censé   être fait
tomber de, je    sais    pas,
ma taille ? Sûrement un
mètre quatre-vingt-cinq. »

« Un mètre soixante-dix-
huit. Pas plus. Enfin , je
crois bien que tu parles
d'un stylo. Et si j'ai tout
bien compris tu veux
en racheter un à Lily. »

« Oui.   Sinon elle va
piailler toute l'année,
enfin bref. Tu vois  le
genre.  Mais prend en
un   moi    aussi. Ça à
l'air... cool ? »

Adelaide s'attendrit. Elle ne croyait pas en l'amour, mais voir James essayait d'avoir le même stylo que Lily pour qu'elle daigne avoir une conversation avec lui, réchauffer son cœur comme un chocolat chaud en hiver. C'était mignon, mais ça avait un prix.

« Okay. Ça fera un
gallion. Par pièce. »

«   Bon sang,   t'as de
la chance que Lunard
ne soit   pas dans les
parages. Il l'aurai fait
baisser    ton    prix.   »
marmona le poursuiveur

Elle bénissait l'absence de Remus plus que quoi que soit, c'était définitivement bon pour ses affaires.

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AUTHOR'S NOTE —.'-

james et lily mes vies

j'espère que ce chapitre vous a plu !