08
—CHAPTER EIGHT—
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—SINCÈREMENT, elle avait pensé s'en sortir sans se faire choper. Regulus aussi pour tout dire. Leur escapade avait fini bizarrement bien, chacun dans leur dortoir respectif. Et Adelaide avait eu l'espoir que les professeurs pensent seulement que les Botrucs s'étaient échappés de leurs cages. Mais bien évidemment ce n'était pas le cas.
À peine avait t-elle posait un pied dans la grande salle le lendemain matin pour prendre son petit-déjeuner que Remus l'avait récupéré par son sac à dos par ordre de McGonagall jusqu'au bureau la professeure. Avec à sa gauche Regulus, tout les Maraudeurs, Jasper, Rogue et Dorcas (qui venait tout juste de sortir de son lit vue son pyjama). Lily Evans était juste derrière, assis sur une chaise, un sourire aux lèvres. Elle se moquait de James et ses amis, c'était évident.
Enfin, Adelaide s'apprêta à se défendre mais là professeure de métamorphose la coupa à peine un mot était sorti de sa bouche.
« Je ne suis pas en colère.
Je veux juste savoir qui a
fait ça. » commença t-elle
avant de continuer « Vous
êtes les seuls élèves dont
les baguettes ont été
utilisées en dehors des
dortoirs de l'école, après
le couvre-feu. C'est donc
obligatoirement l'un
d'entre vous. »
Remus Lupin souffla en lançant un regard dépité à ses amis. Ils les avaient laissés une seule soirée pour réviser avec Lily et ils avaient vandalisés une salle.
« C'est moi Madame,
c'est moi qui ai eu
l'idée.» mentit le garçon
au petit problème de
fourrure, convaincu de
couvrir ses trois amis
« Allons, monsieur
Lupin. Ce n'est pas
vous. Black ? »
Les deux frères répondirent en même temps avant de s'envoyer un regard noir mutuel.
« Tension. » murmura
Adelaide à l'oreille de
Jasper, celui-ci tirant la
gueule encore plus que
d'habitude
« Potter ? » fit
McGonagall
« C'est pas moi
Minerva. C'est
quelqu'un à ma
gauche. »
Adelaide maudit intérieurement James Potter pour toutes ses années restantes puisqu'elle était, évidemment à sa gauche. Le brun à lunettes laissa longtemps sa phrase en suspens alors que tout le monde se fixait, cherchant le coupable. Adelaide s'enfonça dans sa chaise, regardant ailleurs.
« C'est Servilus ! »
s'exclama t-il après
quelques secondes
Il pointa si brusquement le serpentard du doigt en se levant que ses lunettes étaient presque tombées au sol. Et Adelaide souffla, rassurer.
« Je n'ai rien volé. »
répondit Severus en
croisant ses bras
« Ah bon ? Comment
sais-tu que c'est quelque
chose qui a été volé alors ?
« Parce qu'elle la dit
tout à l'heu-» cria t-il
avant d'être coupé par
McGonagall
« Par Merlin !
Arrêtez tout
de suite. »
« Suspicieux tout ça. »
rajouta Sirius en passant
la main dans ses longs
cheveux bruns
« C'est bon j'avoue,
c'est moi. Mettez
moi en retenue,
je veux juste aller
dormir. » fit Dorcas,
exténuée
« Non ! Qui
les a volée ! »
Regulus lui envoya un regard.
Oui Adelaide aurait dû se dénonçait. Et elle était réellement en dilemme intérieur pour trouver la bonne décision —si possible celle qui lui éviterait de devoir astiquer l'argenterie dans la salle des trophées sans avoir recours à la magie, évidemment.
Mais Jasper avait vraisemblablement décidé de conclure avec ça lui même.
« C'était Adelaide,
elle les a kidnappés
hier soir. » fit Jasper
« Quoi —bon oui.
Mais c'était pas
un kidnapping ! »
« C'était carrément
un kidnapping. »
« Non ! C'était un
gentil sauvetage !
Et Black était avec
moi aussi ! »
« Quoi ! » s'écria Sirius
« Pas toi ! L'autre. »
« Traîtresse ! »
« C'est toi qui a du
lui apprendre ça. »
lança Sirius mine de
rien à son petit frère
« Oh toi ferme
ta gueule. »
« Attention c'est
pas très noble ça. »
« Les MST aussi mais je
crois que ça t'empêche
pas de conclure avec
toutes les filles que tu
croises. »
« Oh mon dieu. C'est
Super-Bien-Trouvé. »
réagit Jasper, enfin intéressé
Albus Dumbledore entra dans la pièce juste après, lançant un sort de mutisme à tout le monde.
«Toute cette agitation n'est
pas nécessaire, enfin.
Demoiselle Eastwood et
Monsieur Black devront
aider Madame Pomefresh
dans l'infirmerie en retenue
tout les soirs cette semaine.
Le reste pouvez retourner
à vos occupations dès à
présent.»
En sortant, Regulus marcha rapidement, ignorant le regard que lui envoyer son frère —qu'il ne considérait presque plus comme tel. Parce que le plus petit des Black pourrait répéter à jamais la même chose, cela resterait en partie faux ; son frère resterait toujours son frère. Sûrement grâce au quelque parcelle d'espoir qui restait dans la tête de Regulus, lui répétant qu'un jour, Sirius reviendrait à la raison.
Mais trop de rancune c'était accumulé, au point que lorsque Sirius se mis à sa hauteur, il accéléra le pas, espérant lui faire passer un message du genre je n'ai pas envie de voir ta sale tête slash fous moi la paix.
« Reggie ! » s'écria Sirius
alors que l'autre Black
l'ignorait « Pourquoi tu
traînes avec Eastwood ? »
« C'est Regulus.
Et je ne traîne
pas avec elle. »
« Je te vois souvent
avec elle. Tu te rend
enfin compte que les
nés-moldue ne sont
pas insignifiants ? »
Bizarrement, il n'y avait aucune animosité dans la voix de l'aîné Black. Et cela mis encore plus en colère Regulus —il n'avait pas le droit de venir maintenant, après l'avoir abandonné, jouer son rôle de parfait grand frère.
Il n'avait jamais pu dire ça à voix haute. Sirius l'avait abandonné.
Parce que, au contraire de ce que tout le monde pensait, Regulus était quelqu'un s'attachant au gens, beaucoup trop fort pour son propre bien. Il aimait se rattacher à la présence des gens qu'il estimait (ou avait estimé).
S'était sûrement pour ça qu'il avait pris aussi mal le départ de Sirius.
Et sûrement aussi la raison pour laquelle il repoussa violemment Sirius lorsqu'il posa sa main sur son épaule.
« Les sang-de-bourbe
sont aussi insignifiants
que toi à mes yeux. »
Et lorsque qu'il prit un couloir à sa gauche, Sirius sortant enfin de son champ de vision, il pu enfin respirer correctement.
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—EN ENTRANT DANS L'INFIRMERIE LE SOIR MÊME, la blonde trouva le serpentard assis au sol, nettoyant quelques sceaux en grommelant quelques mots, le visage caché par quelques boucles brunes. Après quelques minutes à l'attendre en se plaignant que quelqu'un comme lui ne devrait pas nettoyait la crasse des gens, il avait abandonné son orgueil devant l'infirmière. Il était trop fatigué pour se prendre la tête. Et il était énervé contre Sirius et Adelaide, alors il avait besoin de faire quelque chose de ses mains.
« J'espère que ce n'est
pas contre moi que tu es
actuellement en train de
pester. »
« Si. Mais pas que. »
« Désolé. Bon
on s'y met. »
Pour toute réponse, il lui jeta un sceau au visage, éclaboussant au passage son visage de quelques gouttes de produits de nettoyage que lui avait donné Rusard.
« Ça va ? T'as l'air...
Super-Contrarié. »
« Problème de
famille. Et toi ? »
avoua le brun après
quelques secondes
de silence à frotter
les parois en métal
« Pareil. On ne choisit
pas sa famille. »
sourit-elle en attrapant
l'éponge
Une ride avait pris place entre les sourcils de la blonde, et il l'avait remarqué à peine avait-elle posé un pied dans la pièce.
Pour cause, elle avait reçu une lettre de sa mère juste après l'entretien mouvementée avec McGonagall. Une longue lettre expliquant que son saleté de père —pour citer les mot de sa mère— était en ville, et qu'il avait demandé à sa mère de le supprimer du livret de famille.
Anthony Eastwood était un égoïste, elle n'avait donc pas été surprise en l'apprenant, c'était la suite logique des choses. Elle avait finit pas comprendre que si il ne lui rendait plus visite, c'était juste pour ne pas se mettre à culpabiliser en laissant sa fille de huit ans toute seule. Mais depuis ses treizes ans, il évitait chaque rendez-vous, jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus.
Mais au moins c'était lui qui lui avait fait découvrir le voyage. Et de toute façon, elle avait compris avec le temps qu'elle n'était qu'un boulet qui le rattacher à tout ce qu'il détestait, alors elle ne lui en voulait même pas, sincèrement.
Et il lui avait appris les deux leçons les plus importantes alors ce n'était pas en vain. Son comportement lui avait appris, après des centaines de nuit d'insomnie que l'humain voulait ton bonheur mais jamais plus que le siens.
Et petit à petit, après de nombreuses déceptions, elle avait compris que les gens étaient juste de passage dans sa vie, aussi triste que cela était. Elle avait vu passer son père, plusieurs amis, les nombreux compagnons de sa mère. Alors elle avait rapidement compris qu'il valait mieux profiter de leur présence, sans s'y habituer.
Et elle avait réussi à appliquer cette deuxième règle à tout le monde sauf une personne : Auden. Et plusieurs mois plus tard à Regulus. Mais ça c'était une autre histoire.
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AUTHOR'S NOTE —.'-
salut ?
je reviens après beaucoup trop longtemps mais c'est les vacances alors j'ai une excuse
j'espère que le chapitre vous a plu
avec mes salutations les plus distinguées
Al-
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