05
—CHAPTER FIVE—
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—LE SOLEIL L'AVEUGLA LORSQU'ELLE SORTIE DU SALON DE THÉ DE MADAME PIEDDODU. Heureusement, en ce mois de mars, il ne faisait pas très froid. Elle venait tout juste d'y abandonner Jasper avec Bertha Jorkins, la fouineuse et accessoirement folle amoureuse du matte de peau. À la dernière Saint-Valentin, elle avait essayé de le piéger sous une branche de gui pour l'obliger à partager un tendre baiser qu'il n'oublierai jamais (c'était exactement les paroles de Bertha).
Il allait sûrement l'insulter dans la soirée et même peut-être la maudire -réellement- mais elle n'en avait que faire. Un peu. Bon elle gérerait ça avec quelques chocogrenouilles plus tard. Là, elle préparait le colis plein de bonbons sorciers qu'elle enverrait à Auden demain. La moldue avait un jour découvert Les Fondants du Chaudron et en était tombé amoureuse.
Enfin, Adelaide avait les mains pleines en sortant de chez Honeydukes. Son sac à la bretelle cassée ne pouvant pas transporter toutes ses confiseries sans se briser. Et elle refusait de le réparer avec de la magie, un principe débile qu'elle avait attribué à ce sac —aucun sort ne le toucherait, quel que se soit. Incluant donc les Sortilèges d'Extension. De toute façon, elle n'allait pas tarder à rentrer à Poudlard. Elle voulait juste passer rapidement s'acheter avant de nouveaux parchemins au magasin de plumes.
Et alors qu'elle passa par la grande rue pour rejoindre la boutique, elle passa devant le célèbre pub, Les Trois Balais. Et Regulus à la fenêtre l'avait aperçu alors qu'il discutait de quidditch avec ses amis.
De son côté Regulus Black était arrivé à une conclusion : Adelaide ne le lâcherait pas. Et il n'arrivait pas à ne plus penser à elle. Mais il en était sûr, si il discutait un peu plus avec elle, il trouverait la chose qui le dégoûterait. La chose qui montrerait qu'elle était comme tout les né-moldue. Enfin ce qu'il avait entendu des né-moldue. Pour tout dire à part elle, il ne s'était intéressé à aucun d'entre eux.
Il posa rapidement sa bièreaubeurre sur la table, renversant quelques gouttes sur ses doigts, puis attrapa sa veste, prétextant un achat urgent avant de se diriger à la suite de la blonde.
« Eastwood ! »
Elle se tourna brusquement, faisant tomber plusieurs sachets de confiseries au sol.
« Black ? »
« Tu sais qu'il y a
des sorts pour ne
pas t'encombrer ? »
« Jure, j'étais pas
au courant. » ironisa
la blonde en ramassant
les paquets de Fizwizbiz
Auden en était obsédée, alors que ses bonbons contiendrait des dards séchés de Billywig selon certaines rumeurs. Adelaide se retenait de vomir à chaque fois que sa meilleure amie engloutissait une de ses confiseries.
« Quoi ? Ne me
dis pas que tu
ne connais pas
le sort ? »
« Tu me penses si
débile que ça ? Tu
sais quoi, j'ai pas
envie de savoir la
réponse. » fit-elle
« Bon, passe moi
ça j'ai un grand sac.
Tu vas te recasser le
poignet avec tout ça. »
Il attrapa toutes les petits sachets dans les mains de la blonde et les fourra dans son sac sûrement de grande marque étant donné la qualité du cuir.
« D'ailleurs, t'es au
courant que je sais
que c'est toi qui m'as
volé mon porte-clé. »
« Moi ? —Oui. Mais regarde,
t'es blindé, je te parie qu'au
prochaine vacances tu te
promènes à Versaille. »
« Versaille ? » répéta
le brun en s'arrêtant
devant le magasin de
plume
« C'est une ville.
Peu importe. »
« Tu rentres tout
de suite ? » demanda
Regulus en l'apercevant
se diriger vers la gare
« Regardes, il y a trop
de monde. Je passerai
en acheter une autre
fois. » répondit la blonde
en pointant du doigt la
boutique de parchemin
« Tu viens ? »
« C'est mal poli de
montrer du doigt. »
« Écoutes, je suis mal
élevé. Allez avance
plus vite ! »
Ça il n'en doutait pas. Elle parlait fort, manger la bouche ouverte et mettait sans arrêt les coudes sur la table.
Peu importe . En arrivant près des diligences, Adelaide jeta son sac sur Regulus pour se mettre à courir caresser les sombrals accrochés. Le brun fronça immédiatement les sourcils. Lui n'avait pas cette capacité là. Pas encore; si il rentrait chez les mangemorts, ou plutôt quand, il les verrait sûrement.
« Tu les vois ? »
Elle hocha la tête en dépoussiérant son pull maintenant pleins de poiles —qu'elle seule voyait évidemment.
« Pourquoi ? »
« Un accident de motos.
J'étais petite, je m'en
rappelle presque plus.
C'était une vieille dame
—enfin je crois parce
qu'après ce qu'elle s'était
pris, je dirais plus que
c'était un tas de bouillie. »
« C'est un peu
horrible. » ricana
le brun
« Oula, c'était vraiment
si horrible que ça ? Désolé
M'dame. » fit-elle en posant
un baiser sur des doigts qu'elle
pointa vers le ciel
Adelaide atttapa le bras de Regulus et le tira vers une des diligences, presque pleines.
« Tu peut juste me
dire de marcher, pas
la peine de m'attraper
comme ça. » râla t-il
« Sinon c'est pas
drôle. » ricana t-elle
en s'asseyant
Elle devait avouer qu'elle se sentait beaucoup trop à l'étroit, leurs jambes étaient tellement collées qu'elle passa la sienne sur le genou du brun. Adelaide bougea nerveusement son pied jusqu'à ce que Regulus ne l'immobilise en posant sa main gauche dessus.
« Je te dérange
pas, Eastwood ? »
« Un peu, si tu pouvais
prendre un tout petit
plus de poids ça serait
parfait. »
Il voulut la repousser mais il n'y avait tellement peu d'espace que ça signifierait s'accabler d'encore moins de place pour tout le trajet. Et c'était plutôt confortable. Autant pour lui que pour elle. Et de toute façon, il n'y avait seulement deux pouffsoufles de troisièmes années avec eux, donc personne pour rapporter cette virée.
« Par Merlin,
pourquoi je t'ai
accompagné déjà ?»
« Tu sais, à force de
dire des choses de ce
genre, je vais vraiment
croire que te me hais. »
« À parce que tu
penses que c'est
pas le cas ? »
« Coup dure pour la
batteuse de l'équipe
de Serdaigle. »
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POUDLARD ÉTAIT LA MAISON DE CHAQUE PERSONNE CROISANT SON CHEMIN —même le plus conservateur des sang-purs le savait. Quand ils étaient ici, ils pouvaient pour la plupart, laisser tout leurs soucis jusqu'au prochaine vacance. Quand il était ici, Regulus Blackbne pensait plus autant à sa mère et à ses devoirs (sauf quand il était avec la serdaigle, là il avait l'impression d'entendre continuellement la voix de sa mère le reniant). Ça c'était encore une autre histoire.
Ici, Adelaide ne pensait plus à sa mère, son beau père et leur petite maison ronger par les mites. Heureusement que sa mère ne pouvait pas lui envoyait de beuglante.
Jasper ne pensait plus à la maladie de sa mère. Florence n'avait que faire de la compétition entre elle et son génie de grande soeur. Amalthée oubliait tout pour ne se concentrer seulement sur son travail.
Poudlard créer une bulle de sécurité autour de ses élèves. Mais chaque bulle éclatait un jour, c'était un fait avéré. Quand cela arrivait, le reste de la journée était morose, la plupart des élèves cogitaient.
Ils étaient en pleines guerres contre un ennemi caché, et à chaque fois, quelques choses leurs rappelées, amèrement.
Il était huit heure du matin et Adelaide mangeait ses corn-flakes, ses cheveux emmêler à moitié dans son bol de lait. Elle fixait Florence avaler trois verre de jus de citrouille d'affilé. Puis un quatrième. La table des bleus et bronzes était bizarrement calme en se début de semaine. Le ciel était beaucoup trop gris pour être celui de mars. Ou il ne reflétait peut-être seulement l'état des élèves. Peut-être pas tous, certains paraissaient resplendissants. En faite il n'y avait seulement Adelaide qui paraissait au fond du gouffre. Non, plutôt suspicieuse. Elle avait un mauvais pressentiment. Plusieurs personnes manquaient à l'appel : les préfets de chaque maison, les professeurs de chaque maison et Albus Dumbledore.
Personne n'avait l'air d'avoir remarqué, personne à part elle et une brune à la table des serpentards. Elle échangèrent un rapide regard.
Puis toutes les personnes manquantes arrivèrent, un mine affreuse au visage : la mine des mauvaises nouvelles. Adelaide se releva rapidement et marcha rapidement pour s'assoir avec Jasper à la table des Gryffondors, juste en face de l'estrade.
Dumbledore était un maitre des discours, il tournait souvent autour du pot pour ne pas provoquait de trop gros mouvement de foule. Pourtant cette fois, ça avait été tout l'inverse, complètement brusque.
« Une élève de sixième
année a été agresser hier
dans l'enceinte de l'école.
Nous ne connaissons pas
encore les coupables. Mais
sachez que l'auteur de cet
affreux geste sera fortement
sanctionné. »
Et cette bulle d'insouciance et de sécurité venait encore de se perforer laissant toute la noirceur du monde actuel tâchait les élèves —ceux qui se sentaient protégés, ici.
« C'est Mary, Mary
Macdonald, tu sais Elle
n'est pas rentré hier. »
murmura Jasper
« Pourquoi ?
Et par qui ? »
« Je suis sûr que
c'est parce que c'est
un né-moldue. » fit-il
en haussant les épaules
Elle mordit l'intérieur de ses jours, nerveusement. Adelaide était certes au courant que certaines personnes dénigrées les personnes comme elle, mais elle ne se rendait pas vraiment compte de la gravité de leur geste. Jusqu'à aujourd'hui.
Elle n'était plus en sécurité, même à Poudlard. Mais petit à petit elle calma ses craintes et réussit à relativiser. A se sentir un peu mieux, un peu plus à l'aise.
Puis deux jours après l'agression, on annonça à tout les élèves qu'une attaque orchestrée par les mange-morts avaient tuer plusieurs personnes à Pré-au-lard.
Et Adelaide s'était juré de ne plus jamais y retourner.
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AUTHOR'S NOTE —.'-
ça fait longtemps que j'ai pas poster
la fin est un peu badante
mais faut pas oublier qu'ils
sont en pleine guerre
j'espère que le chapitre vous a plu
avec mes salutations les plus distinguées
Al-
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