Les Temps Lointains
Fut une époque où plaines, ruisseaux et bosquets,
La terre, et chaque chose ordinaire
Tout m'apparaissait
Comme diapré de lumière céleste,
Cette glorieuse vivacité
Telle qu'en un songe.
Elle est perdue,
Restée aux temps lointains,
Car où se porte
Mon œil aujourd'hui,
Fût-ce le jour où la nuit,
Les choses qu'hier j'admirais
Je ne fais que chercher en vain.
Demeurant un arbre, un seul,
Et une prairie qu'encore
Je puis contempler,
Tous deux rappellent
Ce que cache ce linceul :
Et L'œillet à mes pieds
Ce même conte, ne cesse de répéter :
Où donc a fui la lumière trop brève ?
Où sont-ils enfouis,
La Gloire et le Rêve ?
Penny Dreadful - poème final
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