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3)

Ainsi. Je déversais mes larmes. Elles roulaient doucement sur mes jours.  Empruntant le plus court chemin possible.  Jusqu'à la chemise blanche du démon. Un lac s'était formé sur son épaule. S'étendant plus chaque minute. Froid. Salé.

Mes sanglots m'empêchaient de respirer. De grands hoquets pleins de désespoir. Ils emplissaient la pièce calme. Comblaient le vide gênant que j'avais créé.

Des frissons me parcouraient. Rapides. Désagréables. Ils couraient le long de ma colonne vertébrale jusqu'à mon coup. Glacés. Le contraire de celui qui me tenait dans les bras.

Puis. Petit à petit. Je me calmais. Juste incapable de faire autre chose. Des mots attendrissants au creux de l'oreille. Des caresses réconfortantes dans le dos. Une présence protectrice collée à moi.

Lorsque je repris mes esprits je ne savais pas quoi faire. J'étais désemparé. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas reçu autant de tendresse de quelqu'un. Cela faisait longtemps qu'on ne m'avait pas pris dans les bras sans arrière pensée. Ça faisait longtemps.

J'essayai donc de faire de mon mieux. Ce que je pensais être le plus adapté à la situation. Un simple bisou sur la joue. Un baisé salé. Mais sincère. Il fut surpris. Avant de laisser un sourire timide fleurir sur son visage. Ne sachant toujours pas comment réagir, je jure. Et continue mon chemin juste sa bouche.

Ses yeux se ferment quelques secondes avant qu'il ne me repousse doucement.

– Pardon Darling. Je... je ne sais pas où j'avais la tête.

Que racontait-il? C'est moi qui avais entamé le premier mouvement. Il l'avait voulu aussi?

Encore une fois troublé, je lui demande la seule chose que je sais faire. La seule chose pour laquelle je suis doué. La seule chose qui me fasse du mal. Et du bien. La seule chose qui me permet de décompresser.

– Fais moi l'amour.

Il n'hésite que quelques secondes. Déchiré entre son désir et mon bien-être. Pendant ce temps, ces yeux trahissaient son choix. Parcourant mon corps enroulé dans sa veste. Chauffant mes joux pourtant habituées. Cherchant le dégoût dans mes yeux. N'y trouvant que de la détermination et du désir, il se penche sur moi.

Il me fait m'allonger sur le canapé. Son visage dans mon coup. Sa douce respiration me réchauchant. Ses lèvres se déposant doucement sur ma mâchoire.

– N'hésitez pas à m'arrêter Darling.

– Angel, soupirais-je.

Un sourire encore différent de ceux que j'avais déjà connu s'étanda sur son visage.

– Angel...

Sur ces mots, ses mains s'activèrent. Sur mon visage. Sur mes habits. Dans mes cheveux. Sous mes habits. Elles me caressaient. Sans violence. Sans méchanceté. Elles me guerissaient. De leur douceur. De leurs amours.

Je fermais les yeux. De plaisir. De bien-être. Sa langue vient tripoter ma clavicule. Sa chaleur se reprend en frissons sur mon enveloppe charnelle. Ma bouche s'ouvre. Dans l'impossibilité de faire autre chose. Alors, ses lèvres et ce qui va avec s'appuèrient contre les miennes.

– Regarde moi, Angel.

Je tombe sur deux pupilles dilatés. Deux orbes écarlates. Deux yeux remplis de gentillesses. Personne ne m'avait jamais regardé ainsi. Avec tant de tendresse. Et pourtant si exité.

– Pardonne-moi Angel. Je t'en supplie. Je sais que ce n'est pas ce dont tu as besoin.

Il hésitait. Encore. Pourtant je le voulais. Je crois que j'en avais besoin. Pas avec un inconnu qui achète mon corps. Mais avec une connaissance. Un ami. Un amant. Alastor.

A mon tour je le réconforte. À ma manière. En passant mes bras autour de sa taille. En les laissant aller et venir entre ses cornes. En le désabillant doucement.

– Merde, tant pis.

Après ses mots de résignation ses gestes se firent plus précis. Plus sensuels. Ses doigts descendaient toujours plus bas. Toujours plus proche. Son corps était encore plus proche. Encore plus chaud.

Lorsque nous nous touchions, de petits gémissements sortaient de nos bouches. À l'unisson. Comme un mantra rien qu'à nous.

Nous finîmes par nous assembler. Son membre si brûlant en moi. Ses paroles si gentilles a mon oreille. Ses mains si douces sur moi. Nous étions ensemble. Là. Comme jamais je ne l'ai été avec quelqu'un. Ses lents vas et viens m'approchant toujours plus de ce que nous pouvons decrire comme le paradis.

Puis, après maintes caresses et tendresses. Nous soupirons en même temps. Dans le même plaisir. Avec le même sourire aux lèvres. Nous étions ensemble. Là. Comme jamais nous l'avions était avec quelqu'un.

Il s'occupa finalement de moi avant de nous allongé sur le lit. L'un contre l'autre. Sa respiration bersant la mienne. Ses mains enlassant les miennes. Son corps protégeant le miens. Alors, dans un demi sommeil je prononce ce mot que je n'aurai jamais cru dire à quelqu'un pour cela avant.

– Merci


24 septembre 2022

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