La lune, à son apogée,
Gardienne des âmes égarées,
Veille sur les sommeils agités,
Des pauvres bougres effrayés.

Les brasillements des étoiles établissent la loi.
La nuit, lorsque tu dors au plus profond de toi,
L'homme se métamorphose comme le fou du roi !
L'olympienne blonde devient juge de ce jeu d'effroi.

De sa pâle et nitescente rondeur,
Elle apaise ton esprit perdu dans la noirceur
Des ténèbres nocturnes. Par sa tendre lueur,
Elle t'extirpe de ta sombre torpeur.

Alors tu abandonnes tes tremblements
Et tu commences à jouer merveilleusement,
Avec la lyre de la voie lactée, un air d'enchantement,
Qui résonne dans le firmament.

Les notes sautent de nuages en constellations,
Changeant le jais en vermillon.
La peur devient fascination.
L'univers se meut en mélodiques distorsions.

A l'aube, le soleil t'éveille de ton voyage psychédélique.
Le jour te rappelle à ta vie prosaïque.
Le fou du roi redevient citoyen classique.
Toute sa majesté est restée dans son épopée onirique.

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Pour le 2ème concours de Poildecarotte07
Contrainte : forme libre, simplement intégrer la phrase : "La nuit, lorsque tu dors au plus profond de toi, l'homme se métamorphose comme le fou du roi !"