Qu'importe
Passer ses jours à désirer,
A attendre l'impossible,
A tel point que s'en soit risible.
Qu'importe
Ce qui nous porte,
Ce qui nous lie,
Ce qui nous unit.
Qu'importe,
Nos vies de cloportes,
Cachés sous les ponts,
A regarder les monts
Et merveilles d'un autre temps,
D'un autre vent.
Qu'importe,
De passer cette porte,
De vivre cette journée,
De ne pas être encore née,
De ne pas encore ressentir,
D'encore vouloir fuir.
Qu'importe,
Toutes les amours mortes,
Les destins croisés,
Les espoirs gâchés.
Continuer à respirer
L'air des amours éprouvés.
Qu'importe.
Toujours et en quelques sortes.
Pourquoi ?
Parfois.
Autrefois.
Mille fois.
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Atelier d'écriture automatique avec LesColombes et FeuFoLex.
1er vers de Adélaïde Dufrénoy.
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