Une éternelle fois encore,
La terre a fini sa ronde
Dans un retentissant silence sonore,
Comme un vil air de nouveau monde.

Pourtant, rien n'a changé parmi les hordes.
Des enfants candides brûlent toujours
Sous les pluies de feu et de discordes,
Verront-ils seulement ce nouveau jour ?

Et pourtant, derrière les montagnes et les gravats,
Le matin croît, rendant la lueur dans sa croissance.
Et pourtant, derrière les lunes, les étoiles et les croix,
L'amour croit, offrant l'espoir dans sa croyance.

Au réveil du soleil, resterais-je encore une pauvre sotte,
À dérailler ainsi devant mes rêves utopistes ?
À déraisonner en vers, et contre tous, comme une idiote,
Sur un avenir de sourires aux yeux tristes.

Pourtant, je m'acharne, bec et encre, à coup
De plume, sur des parchemins numériques.
Cette nuit encore, je veux peindre le ciel d'acajou
Aux reflets lumières. Au pinceau onirique.

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Écrit pour le défi de janvier 2024 de LesColombes.