Laissez-moi vous emporter dans l’univers

De la poésie. Celui du beau, de l’air pur et sincère,

Qui se glisse entre les mots en lumière,

Comme la rosée matinale dans les prés verts.

Naviguons sereins. Beaucoup se perdent dans les vers,

Mal armés pour affronter leurs ombres et mystères.

Face à la langue nue, gommées sont les frontières.

Même l’hiver laineux réchauffe les coeurs à terre,

Sous les rimes embrasées des trouvères,

Où prennent racines les montagnes, vallées, rivières

Et mers. Coeurs et muses. Pleurs et tonnerre.

On boit l’eau rose d’une prose à ciel ouvert.

On y a poli nervures et creux de verbes trop fiers,

Loin des clichés didactiques aux rythmes amers.

On balaie les lettres de leurs ronces, arrache leur lierre

Superflu et met à mal l’herbe trop verte des récitations écolières.

Des nos premiers émois sous les plumes solitaires

Nait la passion, un voyage vers la baie solaire, 

Où le phrasé danse la salsa. Faut-il pleurer hier ?

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Pour le défi du mois d'avril 2024 de LesColombes
17 poètes et poétesses caché·e·s dans ce texte. Saurez-vous les retrouver ?