Mourir
La nuit s'est fermée sur tes yeux
Avec une euphorie angoissante
Tu t'es mise à chanter, chanter, chanter avec tes maux
La mine triste et fade
Tes lèvres entrouvertes par le cri des violons
Tu crevais de joie
Et jamais cela ne t'avait fait aussi mal.
Et tu te sentais délaissée, délaissée par ce bonheur qui semblait te tendre la main
Et tu te sentais prisonnière, prisonnière au milieu de ce rêve aux allures de jour divin.
Et les arbres de ton corps sont secs, presque morts
Ils ne veulent pas pleurer, ne te laissent pas aimer tes larmes, et dans la bouche seulement un gout de gerbe, de gerbe de on ne sait pas trop quoi, de gerbe de mort
Tu voudrais l'éloigner, lui dire de fuir à tout jamais, te laisser seule
Mais elle revient sans cesse, elle te dit de venir jouer avec elle
Elle te dit que tu n'es pas normale de lui trouver ce gout bizarre
Elle te dit que tous les autres, ils l'adorent, cette sensation
Elle te dit, elle te dit elle te dit alors que tu veux juste un peu de silence.
Il est quatre heures du matin
Tu flottes au milieu d'un semblant de paradis
Et tu te dis que tu veux mourir.
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