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Chap 6 🍿 Part II

CLÉMENT

Partie II/II

Je grogne et m'étire avant de rouler sur le flanc, butant contre Nathan. Je frotte mes paupières et les ouvre difficilement, rencontrant le dos de mon ami. Je bâille et jette un coup d'œil à l'heure avant de glisser mon bras autour de la taille du châtain, déterminé à replonger dans le sommeil. Il frissonne et se recroqueville un peu plus, m'indiquant par-là qu'il ne dort pas vraiment.

— Nath ? je marmonne avec difficulté. Tu dors ?

Aucune réponse ne me parvient. Cependant, j'ai la sensation qu'il est éveillé alors pour confirmer ma supposition, je remonte ma main jusqu'à sa poitrine, y cherchant les battements de son cœur. Qui sont visiblement affolés. Intrigué, j'use de ma maigre force pour vaincre la brume du sommeil et me hisser afin de jouir d'une meilleure vue. Je pince mes lèvres, évitant d'éclater de rire devant sa mine crispée. Il ferme tellement les paupières que j'ai peur qu'il se crève les yeux.

— Pourquoi tu réponds pas ?

Il reste silencieux et finit par soupirer, pris au piège. Posant une main sur ma joue, il tente de m'éloigner.

— L'haleine matinale, c'est pas trop mon truc.

— Juste pour ça, je meurs d'envie de te la souffler en pleine figure, je rétorque, un brin vexé.

Il esquisse un sourire et secoue fermement la tête, les paupières toujours closes.

— Pourquoi tu fais semblant de dormir ?

— Clem, va te recoucher, s'il te plaît !

Je fronce les sourcils et pose mon menton contre son épaule, pensif. Qu'il soit polie dénote qu'il a quelque chose à cacher. Ce pour quoi il m'expédie rapidement. Il bouge son épaule dans l'objectif que je m'en aille, mais je bougonne et le ramène un peu plus contre moi. Amusé par sa position de fœtus, je glisse ma main sous sa cuisse et cherche un endroit où je pourrais le pincer assez fort, ce qui déclencherait une réaction de sa part. Cependant, je n'ai pas besoin de le martyriser pour le sentir frissonner et agripper mon poignet. Il me repousse brutalement et m'assène un coup d'oreiller dans la figure.

— Je t'ai dis d'aller faire dodo, bordel ! Ne me colle pas.

— Pardon ? je m'offusque en retirant le polochon que je place sous ma tête, l'embêtant par le même coup. C'est toi la sangsue, d'habitude.

— Oui, bah là, non. Rends-moi mon oreiller !

— Si tu veux que je me rendorme, cesses de m'énerver dès le matin.

— Très bien. Dors.

Il se retourne et délaisse son polochon, ne m'adressant plus le moindre mot. J'étouffe un rire en me mordant l'intérieur des joues et finit par lui glisser l'oreiller sous le crâne. Maintenant qu'il agit aussi étrangement, je n'arriverais pas à me rendormir. Impossible. J'ai besoin de savoir pourquoi il feint le sommeil. Surtout que je sais dorénavant qu'il ne rêve pas.

Je me rapproche à nouveau de lui et tapote son bras de mon index, lui arrachant un râle excédé.

— Quoi ? souffle-t-il.

— Pourquoi tu fais semblant de dormir ? On a cours dans une heure et demie. Tu peux encore faire dodo pendant trente minutes.

Nathan souffle, exaspéré et chasse ma main de son épaule. Je me mords la lèvre inférieure, agacé par son comportement, quand je remarque qu'il a une main plaquée entre ses jambes. J'additionne rapidement 2 + 2 et ouvre la bouche, surpris.

— Attends, Nath..., je chuchote avec un sourire dans la voix. T'as la gaule ?

Ses joues virent au rouge tomates alors que j'explose de rire face à son aveu silencieux.

— Ferme-là, juste ferme-là ! supplie-t-il en cachant son visage contre son oreiller.

Je me moque de lui pendant cinq bonnes minutes avant de revenir à la charge, tirant sur son poignet dans l'optique de révéler le drapeau qui se hisse de beau matin.

— Mais Nath... T'as plus ça depuis longtemps normalement.

— "Ça", "ça", s'agace-t-il, ça veut rien dire ! Laisse-moi tranquille.

— Quel vilain garçon, je le taquine en souriant, quel genre de rêve humide tu as bien pus faire ?

Il ne me réponds pas, préférant plonger sa tête contre son oreiller. Je ris et tente de passer outre sa main, mais il tient bon. D'un coup de poignet, je le chasse, mais il revient rapidement à sa place. Trop tard, cependant. Mes doigts ont frôlé son érection et il se crispe, ramenant ses genoux contre son torse.

— T'as conscience que ca ne partira pas maintenant ? C'est vraiment...

Imposant, je songe pour éviter de rigoler. S'il ne dit rien, ses oreilles n'en sont que plus rouge et je m'oblige à n'émettre aucune moquerie. Quand nous étions jeunes, ça nous arrivait souvent de nous réveiller avec la petite érection du matin, mais il faut dire que puisque c'était en même temps, nous n'étions pas vraiment gêné. Et surtout, ça ne lui était plus arrivé depuis longtemps. Ou peut-être est-ce parce que la dernière fois, je l'ai touché et qu'il s'imagine... Que veux-tu donc qu'il s'imagine ?! me glisse une petite voix.

— Tu veux que je t'aides ? je demande au bout d'un moment.

Pourquoi ? Je n'en sais rien. Peut-être parce que je suis toujours aussi curieux. Peut-être parce que j'ai envie de voir son visage se tordre de plaisir, de contempler cette expression que je n'avais pas vu avant ce jour-là, il y a deux semaines. Peut-être parce que je suis intrigué de voir s'il peut, oui ou non, se laisser aller entre mes doigts.

— Non..., souffle-t-il au bout d'un moment.

Sa voix est étrange, légèrement. Comme s'il avait hésité. Je glisse mes doigts entre les siens et pousse sur sa main alors qu'il résiste.

— Tu ne peux pas aller dans la douche parce que ta mère se lave, les toilettes, tu préfères éviter parce qu'elle pourrait terminer plus tôt, et la chambre, tu ne l'as pas fait parce que tu ne voulais pas que je me réveille... maintenant, je suis debout donc soit tu le fait ici, tout seul, et je te regarde, soit tu me laisses faire.

— Quel raisonnement tordu ! gronde-t-il.

J'esquisse un sourire et hausse les épaules tout en lâchant sa main. Je pose la mienne sur son bas-ventre et attends silencieusement son autorisation. Je ne bouge pas, me contentant de le fixer, mon menton enfoncé dans son épaule. Je ne sais pas vraiment pourquoi je le provoque. Sûrement parce que cela m'amuse. Tel un nouveau jeu aussi dangereux qu'excitant.

— Tu ne peux pas gentiment aller faire un tour ?

— C'est plus drôle d'être ici.

— Clem ! grommelle-t-il.

— Tu ne vas pas mourir, je dis en jouant avec l'élastique de son jogging, y passant un doigt sans pour autant aller plus loin. Ce n'est pas comme si c'était la première fois.

— Et quoi ? s'agace-t-il en me fusillant tout d'un coup du regard. Tu vas prendre cette excuse à chaque fois ?!

— Parce que tu compte le faire régulièrement ? je me moque.

Il me frappe brutalement à l'épaule et s'enfonce de nouveau dans son polochon, grognant et m'insultant. La majorité de ses mots sont étouffés par le tissu, mais je ne peux m'empêcher de ricaner. Vais-je le faire régulièrement ? Non. Pas vraiment.

— Je peux le faire tout seul.

— Vas-y.

Il ne bouge pas pour autant, conscient que je le provoque et que je serais capable de le regarder. Je m'amuse de ses réactions même si je me rend compte que la situation est étrange. Je suis toujours aussi nerveux, mais pour autant, l'excitation de ce défi prône sur le reste. C'est un jeu. Et je n'attends qu'une chose : que Nathan y participe.

— Je ne compte pas le faire devant toi, finit-il par marmonner.

— Parce que tu serais gêné, mais si je le fais, on est tous les deux dans le même bateau.

— Non, c'est moi qui subit !

— Tu as peur de jouer ?

— Je joue toujours.

— Alors relève le défi.

— C'est différent !

— En quoi ?

— Clem..., maugrée-t-il.

J'attends en silence, conscient qu'il réfléchit à toute allure. Il lâche un profond soupire et réplique, légèrement agressif :

— Je ne te ferais pas le plaisir de le dire.

— Tu sais que je suis capable de lire entre tes lignes ? je demandes avec un petit sourire.

Il ne répond pas, mais il n'y a pas vraiment besoin de réaction. J'ai parfaitement compris où il voulait en venir et son manque de protestation ne fait que confirmer mes pensées. Je glisse ma main sous son jogging, chatouillant sa toison châtaigne, avant de caresser son membre du bout des doigts. Il remonte sa main sur l'oreiller, le serre fermement et persiste à y garder le visage collé.

Je m'humecte les lèvres et tire légèrement sur son bas pour me permettre un meilleur accès à son sexe, puis je commence à le pomper tout en observant sa verge en silence. Je n'avais pas vraiment fait attention la première fois, mais elle semble plus grosse que la mienne. D'un iota. Son muscle est rose et il palpite entre mes doigts.

Au fur et à mesure de mes va-et-vient autour de sa hampe, je l'entends étouffer ses soupirs contre l'oreiller. Taquin, je ralentis parfois le rythme avant de repartir au galop, soufflant le chaud et le froid. Il grogne et frappe mon bras pour m'inciter à garder un rythme de croisière, ce que je fais avec un sourire. Lorsqu'enfin il se crispe, je l'entends à peine balbutier quelque chose avant qu'il ne jouisse dans ma main. Haletant, il ne bouge plus, cherchant sûrement un moyen de se soustraire à mon regard.

Je souris, me redresse et cherche un mouchoir. Je m'essuie la main et lui dépose le paquet avant de m'étirer, bâillant à m'en décrocher la mâchoire. Je fixe ma main en silence, puis jette un coup d'œil au châtain qui s'essuie le ventre sans dire un mot, le visage cramoisi.

— Ça va mieux ? j'ironise dans l'optique de détendre l'atmosphère.

Il se fige et observe le matelas en silence avant de se retourner brusquement, m'assenant un coup de pied dans le dos qui a le don de me déloger.

— Va te faire foutre, Clem !

Je masse mon coccyx en grimaçant et grommelle. Sûrement ce coup était-il mérité. Pour le moins, il n'avait pas besoin d'y mettre autant de force.

— Nath, j...

— La prochaine fois, je te promet que je te mettrais à genoux et que tu seras obligé de me supplier pour que je te laisse jouir !

Pris au dépourvu par sa déclaration, je lui lance un regard interdit avant de contempler ses joues rougies et son expression irritée. J'esquisse un petit sourire avant de me mordre la lippe, tentant de ne pas éclater de rire.

— J'attends de voir ça.

— Ne me met pas au défis, Clem, me menace-t-il en se redressant, un masque d'assurance sur le visage. Tu sais très bien que tu perdrais.

Je pince les lèvres, conscient qu'il n'a pas tort. Toujours aussi contrarié, il se saisit du polochon et me le jette en pleine figure. Je ricane tandis qu'il s'emploie à défaire le drap, déterminé à faire disparaître les preuves. Je finis par l'aider et il s'enfuit avec le drap dans l'optique de le fourrer à l'intérieur de la machine à laver.

Je descend les escaliers qui mène jusqu'à la cuisine et croise Kuro qui vient se frotter contre mes jambes. Je le récupère et parsème de baisers sa fourrure nocturne tout en grattant le sommet de son petit crâne. Le félin sur mon bras gauche, j'ouvre le tiroir et sors la boîte de céréales que je pose sur le comptoir avant de l'assortir de deux bols et de lait.

— Ce soir, on va chez toi ? demande Nathan en arrivant, passant une main dans ses cheveux pour les ordonner.

Peine perdue. Je hoche la tête et lui tend la boîte de Kellog's tout en versant le lait dans mon bol. Le châtain se prépare son petit déjeuner et vient caresser son chat qui préfère se prélasser sur mes cuisses. Il plonge sa cuillère dans ses céréales fourrés au chocolat et j'en fais de même au moment où sa mère débarque dans la pièce.

Elle dépose un baiser sur le sommet de notre crâne puis se verse un thé tout en prenant place de l'autre côté du comptoir, vérifiant ses mails sur son téléphone.

— Kate m'a demandé quand tu rentrais, Clément, dit-elle au bout d'un moment.

— On pensait à ce soir.

— Pas de soucis. Tu devrais prévenir ta mère en avance pour qu'elle puisse faire les courses en conséquences. Avec quatre enfant, ce n'est pas de la tarte.

— On est plus des enfants, maman ! proteste son fils.

— Si je n'ai plus besoin de passer derrière tes fesses pour ranger ta chambre et accessoirement m'occuper de ton linge sale, je consentirais à te nommer "adolescent".

Il plisse les yeux et se retient de lui envoyer une cuillère de Kellog's en pleine figure. Le simple fait que ce soit sa génitrice doit sûrement jouer dans la balance.

— Et moi, je vais sûrement continuer de t'appeler "mère" si tu persiste à me refourguer ce pyjama à chaque fois que je l'en sors de cette foutue armoire.

Je rigole franchement alors que Nathan m'écrase le pied, prétextant ainsi que je dois me ranger de son côté. Léonore sourit légèrement, porte la tasse à ses lèvres et réponds :

— Je trouve qu'il te va plutôt bien.

— Maman !

Elle ricane et hausse les épaules avant d'engloutir son thé et de revenir vers nous pour nous souhaiter une bonne journée. Deux autres baisers, et la voilà déjà partit. On déjeune en silence, seuls les bruits des couverts claquant contre la vaisselle faisant écho dans la pièce. Une fois notre repas terminé, je débarrasse la table tandis que Nathan grimpe les escaliers afin de s'enfermer dans la douche.

Je monte à mon tour, récupère mes habits dans son armoire et me dirige vers la salle de bain. J'ouvre la porte, l'eau dégoulinant contre la cabine de douche, la silhouette de mon meilleur ami cachée par la buée. Je dépose mes vêtements sur le panier à linge et me brosse les dents tout en passant une main dans mes cheveux, tentent de les coiffer.

— Au fait, me dit-il, sa voix couvrant le martèlement de l'eau contre les parois de sa douche, tu as pris rendez-vous pour le tatouage ?

— Oui, je parvins à articuler, la bouche remplie de dentifrice.

— C'est quand ?

Je frotte une dernière fois contre mes dents, crache la mousse blanche dans le lavabo et répond avant de me laver la bouche :

— Samedi prochain à quatorze heures. Ça te vas toujours ?

— De nous deux, celui qui se dégonflerait, ce serait plutôt toi, me taquine-t-il.

Je roule des yeux, conscient qu'il a raison. Je déteste les aiguilles et un tatouage équivaut à ce que ma peau soit martyrisée un nombre incalculable de fois. Cependant, j'ai vraiment envie de posséder quelque chose d'indélébile avec lui. Une preuve de notre amitié. Une marque qui nous réunit, qui nous lie. Qui fera partie de nous jusqu'à notre mort. Comme si, de cette manière, je l'obligeait à être avec moi pour toujours. Possessif ? Un brin.

— Je ne me dégonflerais pas, je grogne.

Il éteint l'eau et ouvre la cabine, cachant la partie basse de son corps en se contentant de se pencher vers l'avant.

— Passe la serviette !

Je la lui jette au visage et me déshabille, ne gardant que mon caleçon. Je ne vais pas me mentir, avec Nathan, nous nous sommes vu de nombreuses fois nu. Et la douche matinale ne fait pas toujours exception. Il n'en reste pas moins que parfois, nous gardons une certaine pudeur. On échange nos places telles des machines rodées et je pousse un soupir de satisfaction en sentant le jet bouillant détendre mes muscles.

— On prend ta voiture pour y aller ?

— Évidemment, je réponds en passant une main dans mes cheveux que je plaque en arrière.

— Je prends ta carte bancaire aussi ? s'amuse-t-il.

— Très drôle.

— J'étais sérieux.

— Et c'est ça qui me fait peur !

— Parce que je connais ton code ? demande-t-il avec un sourire.

— Qu'est-ce que tu ne connais pas, sérieux ? je grogne en roulant des yeux.

— Je sais tout de toi, se vante-t-il. Même ce petit grain de beauté sur ta fesse gauche.

Il ricane tandis que je fais mine de m'étouffer avec l'eau alors qu'en réalité je suis hilare. Mon amitié avec Nathan est inestimable. Je la chérirait toute ma vie, je ne l'échangerait pour rien au monde. C'est la seule personne avec qui je peux être moi, à cent pour cent. Qui me comprendra quoi que je fasse, qui acceptera n'importe lequel de mes caprices et sur qui je pourrais toujours compter. Il est tellement important.

— Je cherche un truc embarrassant à rétorquer, mais je ne trouve pas, je maugréé en tournant le robinet, coupant l'eau.

— Que veux-tu ? Tu ne peux pas exceller dans cet art à chaque fois !

Il me tend une serviette ample dans laquelle je m'enroule, restant quelques minutes immobile sur le tapis de douche, frissonnant légèrement puisque la température se fait plus fraîche.

— Je ne suis juste pas assez réveillé.

— T'es sûr de ça ? me lance-t-il avec un regard septique.

Je sonde ses deux billes noisettes en silence, cherchant à voir au-delà de ce qu'il me montre. Sauf que je n'y parviens. À moins que ce ne soit parce que je ne veux pas comprendre son sous-entendu.

Vrr ! Vrr !

Nathan tourne la tête et je sens mes épaules se détendre. Étais-je crispé ? Je profite qu'il réponde à ses textos pour enfiler mes vêtements, passant le col roulé d'un noir d'entre sur mes épaules. Je prend soin de vérifier ma tenue dans le miroir tout en venant récupérer un peigne dans l'optique de discipliner ma chevelure.

— Capu et Bartho sont officiellement en couple ! s'exclame-t-il en me positionnant son smartphone sous mes yeux.

Je lis rapidement le texto tandis qu'une de ses mains vient rectifier les plis de mon col par habitude.


✉️ De Capu :
Meilleure idée du siècle votre rendez-vous à l'aveugle ! Il était surpris mais on a bien parlé et on a eu un 2ème rencard ✌🏻 il m'a demandé de sortir avec lui hier soir 😏 Merci mon cher Nath 😘


— L'expert en amour a encore frappé, s'exclame-t-il de façon théâtrale.

Je lève les yeux au ciel tout en sentant mes lèvres s'étirer en un mince sourire. Je repose le peigne et balaie ses cheveux d'une main avant de répliquer :

— Faut vraiment que t'arrêtes avec ce surnom pourri !

— Jamais de la vie.

Il se penche vers moi et je l'observe faire, intrigué. Son sourire innocent, celui qu'il réserve aux autres lorsqu'il compte faire une bêtise, me fait froncer les sourcils. Sa main s'enroule autour de ma taille et vient se glisser dans mon dos, arrachant un tressautement à mon cœur. Je n'ai pas le temps d'analyser les réactions de mon corps car il empoigne la bande de mon caleçon et remonte d'un coup sec mon sous-vêtements, m'arrachant une plainte douloureuse.

— Ça s'appelle : la punition divine !

Puis il s'en va en courant alors que je grimace, faisant tout mon possible pour que le caleçon reprenne sa place initiale. Je ne sais pas si je dois être atterré devant sa gaminerie ou geindre parce que ma raie est en feu. Je passe par sa chambre pour récupérer mon sac et descend en trombe les escaliers, le voyant déjà m'attendre près de la porte. Conscient que je risque de me venger, il garde une main sur la poignée et m'envoie un sourire espiègle.

— Nath..., je gronde en m'approchant.

— Attrape-moi si tu peux !

Il ouvre la porte et file à toute allure dans la rue. Je grogne, jure et m'empresse d'enfiler une paire de baskets avant de lui courir après, fermant à clé la porte. Je vous jure... ce gosse va finir par me faire perdre la raison.

















~~~
Clément ou comment se voiler la face 🤭 Et Nath qui subit 😔 La chute sera rude...

Je vous avoue que c'est un peu relou à écrire parce que je dois respecter la temporalité des évènements qui se sont déroulés dans les tomes précédents (l'histoire principale quoi) et que donc je dois reprendre certaines parties et... oh la la, mon cerveau est en feu... en plus je ne suis pas très satisfaite de ce que j'écris malgré les corrections... 😔 J'ai peur que ça ne vous plaise pas...

Merci d'avoir lu, voté et commenté 😘

Bonne journée/soirée/nuit 😘

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