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Chap 27 🍿 Part I

NATHAN

Partie I/II

Je me suis passablement bien adapté à l'université. Il faut dire que je n'ai jamais eu de véritable difficultés à me faire des amis. Non, ce qui me manque le plus, c'est la présence de mon meilleur ami. Je ne peux jamais dormir en semaine avec lui, je dois me contenter du week-end et dieu sait que c'est trop peu. Le pire, sûrement, c'est que ce n'est toujours pas assez. Je rentre chez moi, récupère ma dose de "Clément", me colle à lui telle une sangsue, puis repars en ayant l'impression qu'on m'arrache le cœur. À chaque fois. Je ne pensais pas que la distance entre nous serait aussi insupportable. Ou bien je le savais, et je ne me suis volontairement pas préparé au manque.

Je n'ai jamais été séparé de Clément plus d'une semaine et ça n'avait pas lieu si souvent que cela au cours de l'année. Au pire, c'était à cause d'un rhume, mais ce n'était pas si fréquent. Et comme des idiots, on a perdu du temps cette année avec ce foutu jeu. J'aurais dû me déclarer plus tôt. Peut-être qu'on aurait évité les disputes inutiles. C'est même sûr.

— Nath ! m'appelle mon camarade de classe.

Léo, un jeune homme de vingt ans, aux cheveux roux flamboyants, aux yeux noisettes et aux taches de rousseurs s'approche de moi avec une bière à la main. Je traîne avec lui et les jumelles DeBonis depuis le début de l'année. Bien sûr, je discute avec tout le monde et je suis souvent entouré, tout comme c'était le cas au lycée, mais ils sont devenus ma bande habituelle.

— Viens là-bas, il y a de l'alcool.

Je me laisse traîner bien que mon gobelet de vodka-pomme soit encore à moitié remplit et salue quelques camarades d'un sourire habituel. Je me sens embrumé par l'alcool, mais j'apprécie de faire la fête. Surtout parce que ça me fait passer le temps et que c'est amusant.

On retrouve les jumelles qui dansent dans tous les sens, enhardit par la musique. Leurs cheveux blonds volent dans leur dos et elles ferment les paupières, entraînées par l'ambiance. Les étudiants ont organisé une fête dans un parc et ont ramené leur sono pour nous abrutir les oreilles. Je décline le verre et boit celui que j'ai dans ma main droite, savourant la brûlure qui enflamme ma gorge.

— Allez ! Viens danser, dit-il.

Je souris et me laisse entraîner avant de me glisser dans mon groupe d'amis. Aussitôt, Justine entoure ses bras autour de ma nuque et se déhanche tout contre moi. Sa sœur, Marion, alpage l'étudiant et hurle la chanson. Je souris et pose mes mains sur les hanches de la jeune fille, lui imprimant le rythme pour ne pas que nos deux corps dansent sans être en accord.

— Hé, Nath..., dit-elle en aplatissant ses mains sur mes joues.

Je grimace et l'interroge du regard avant de fermer les paupières quelques secondes et de dodeliner de la tête, fatigué.

— Tu veux pas m'embrasser ?

Je fronce les sourcils, l'esprit embrumé. Pourquoi veut-elle m'embrasser ? Ce n'est pas comme si elle était intéressée par moi. Je veux dire, je l'aurais su. Je vois toujours lorsque je fais de l'effet et qu'on essaye de me faire du rentre-dedans. Il y a cette atmosphère étrange qui se tisse entre moi et mon interlocuteur, mais je ne l'ai pas du tout sentis avec Justine. C'est beaucoup trop soudain et étrange. En plus, j'ai l'impression d'être dans un autre univers avec tout cet alcool dans le sens.

— Grmmm..., je réponds.

Soudain, je sens ses lèvres effleurer les miennes et dans un réflexe automatique, je la repousse brutalement. J'écarquille les yeux et contemple mon amie qui titube avant de se faire rattraper par Léo qui nous lance un regard interrogatif. Enervé qu'elle se soit permise une telle chose alors qu'elle sait que je suis en couple, je m'exclame :

— Non, mais ça vas pas la tête ?!

— Désolé..., baragouine-t-elle alors que sa sœur la récupère dans ses bras.

Furieux, surtout parce que je ne comprends pas son geste et que mon cerveau me dit que j'ai atteint ma limite, je tourne les talons et me fraye un chemin parmi la foule de gens pour récupérer une bouteille de bière et me laisser tomber sur l'herbe légèrement humide.

Je grogne et sors mon smartphone avant de composer le numéro de mon meilleur ami, collant le combiné à mon oreille. Je bois en contemplant les étudiants, me demandant ce qui a bien pu prendre à la jeune fille. J'adore Justine, elle est souriante, drôle et super gentille, mais je n'aurais jamais pensé qu'elle oserait faire une chose pareille. Je ne comprends même pas qu'elle ait essayé de m'embrasser alors qu'elle sait pertinemment que je suis en couple. Ce n'est pas comme si tous ceux qui me connaissaient n'avaient pas entendu parlé de mon double. Il est omniprésent dans ma vie, même s'il me manque cruellement.

— Hum... qu'es'c'qu'y a ?

Je fronce les sourcils et vérifie que j'ai appelé le bon numéro avant de sourire, buvant tranquillement ma bière.

— Clem ?

— Hum...

— Tu dormais ?

— Hum...

Je reste silencieux quelques minutes, écoutant sa respiration en me sentant un peu plus proche de lui. Je bois quand j'aperçois Léo qui franchit la foule tout en discutant avec les gens, se dirigeant lentement vers moi.

— Ca va ? demande mon meilleur ami à l'autre bout du fil.

— Oui, oui, je réponds en ingérant ma bière. Je voulais juste t'entendre.

— Que t'es mignon, me taquine-t-il avant de bouger dans son lit. Ta soirée se passe bien ?

Au ton enraillé qu'il emploie, je sais qu'il fait un effort pour rester concentré. En jetant un coup d'œil à l'heure, je m'excuse de déranger son sommeil. Ce n'est pas parce qu'il n'est pas avec moi toute la journée, que je dois le déranger quand bon me semble.

— Je vais te laisser, dors bien Clem.

— Hum... t'avais rien à me dire ?

— Non, t'inquiète. Fais dodo, on se voit demain soir.

— Ok... bisous... je t'aime.

Je souris et lui souffle les même mots avant de raccrocher et de détailler mon ami qui s'agenouille maladroitement devant moi, l'alcool étourdissant également son esprit.

— Qu'est-ce que t'as fais avec Ju ?

— Qu'est-ce qu'elle a fait, elle ! je m'insurge, plus du tout en colère.

Il faut dire que je ne suis pas d'une nature rancunière. Bien sûr, je suis capable de couper les ponts avec certaines personnes sous diverses conditions, par exemple : Emilie, Lukas et Enzo ; mais j'ai très peu d'ennemis. Surtout parce que je ne vois pas l'intérêt de me mettre à dos les gens. J'aime le monde et je pars du principe qu'on peut tout pardonner. Enfin presque.

— Qu'est-ce qu'elle a fait ?

— Hein ?

Je suis fatigué et alcoolisé, je me perds rapidement dans le fil de mes pensées, mais Léo me ramène au problème principal. Je grogne et vide ma bouteille d'une traite, prêt à danser jusqu'au bout de la nuit.

— Elle m'a embrassé.

— Quoiiiiii ? Sérieux ?? rigole-t-il. T'as trop de succès, mec.

— C'est pas cool, je boude en fronçant les sourcils.

Le rire gras de Léo finit par faire retentir le mien sans que je sache exactement pourquoi. Il agrippe mon coude et me tire à lui. On chancèle maladroitement et nous dirigeons vers le troupeau en sueur qui saute partout, excité par la musique. Et rapidement, on se perd dans cette soirée où l'alcool règne en maître.




















— Hum..., je grogne en sentant mon bras être tiré.

Quelqu'un me frappe la joue et j'ai l'impression qu'un tambour résonne à l'intérieur de mon crâne. Mon corps est lourd. Tellement lourd...

— Nath !

— Hum ! je proteste sans vouloir ouvrir les yeux.

Je finis par récupérer cette main qui me malmène et agrippe ce qui se trouve devant moi, soit un pull en maille. Je peine à ouvrir les yeux et niche mon nez contre le tissu, cherchant une odeur familiale.

— Euh, Nath ? Je suis pas ton mec, calme-toi.

Fatigué et alcoolisé, je pousse une plainte avant de sentir le chagrin me submerger. Je ne veux pas être ici. Je souhaite que ce soit Clément qui me tienne dans ses bras. Je voudrais être avec lui plutôt que dans la capitale. Je ne supporte pas de le voir seulement les week-ends. C'est trop peu.

— Accroche-toi, ordonne la voix.

J'ouvre péniblement les yeux et observe Léo qui passe mon bras autour de ses épaules avant d'enrouler le sien autour de ma taille. Je grommelle et penche ma tête sur son épaule avant de monter des escaliers. On était dans les escaliers ? je songe, perdu. À bien y réfléchir, je me rends compte que je n'ai aucun souvenir de la fin de soirée. Cependant, je n'entends plus la musique, ni les cris euphoriques de mes collègues. J'ai sûrement dû prendre un taxi. Où sont passé les jumelles DeBoris ?

Soudain, la main du garçon se glisse dans mes poches et je gigote avant de lui pincer la peau et de grogner sur un ton amusé :

— Toi non plus me tripotes pas !

— Je te tripotes pas, je cherche tes clés, soupire mon ami.

— Ouais, c'est ça, je ris en essayant de me tenir debout tout seul.

— T'as trop bu ce soir.

— Ah, ah, toi aussi tu veux un bisous ? je demande en rigolant.

— Non, merci.

Je ris et agrippe son épaule avant d'essayer de marcher tout seul. Il me ramène jusqu'à lui parce que mon corps n'a plus de force, puis me repousse dans ma chambre. Je trébuche et l'agrippe, l'entraînant dans ma chute avant d'éclater de rire. Dos contre le sol, je laisse l'euphorie me gagner jusqu'à ce qu'une étrange tristesse s'empare de moi et que des sanglots retentissent. Les larmes qui roulent sur mes joues sont les miennes et cette douleur qui obstrue ma gorge provient de mon propre corps.

Je me sens seul.

Je n'ai jamais été séparé de Clément. Toute ma vie, j'ai été bien entouré. Ma mère, Kuro, Antonin, Kate, Amaury, Daphné, Pauline, Aïdan, Jacques, Tom, etc, mais surtout Clément. J'ai passé ma vie entouré parce que j'adore m'amuser et être avec les gens. Je me sens bien quand je suis dans un groupe. Néanmoins, dans ce tout petit appartement de 9m², je ressens la solitude avec une force sans nom. Il n'y a personne pour me tenir compagnie, personne pour combler ce silence, personne pour me serrer contre lui.

Je me sens seul.

Je déteste être ici.

— Hé, lève-toi ! ordonne Léo en me tirant par les bras.

Trop groggy par l'alcool et le sommeil, je pèse de tout mon poids dans le sens inverse et pleure sans vraiment y mettre du mien. À croire que même mes sanglots ont décidé de ne pas sortir complètement aujourd'hui.

— Pourquoi tu chiales sérieux ? grogne mon ami en me traînant jusqu'à mon lit au fond de la pièce qui se trouve juste sous la fenêtre. T'as l'alcool triste en fait ? Putain, Nath, fais un effort !

Je ris, mais mon rire est mélangé à mes larmes. Je renifle négligemment et me laisse tomber sur le matelas avant de grogner lorsque je sens qu'il tire sur mes habits.

— Si tu me touche, je te castre, je grogne.

Léo me donne une tape sur la cuisse et déboutonne mon jean avant de s'atteler à me déshabiller bien que je proteste, encore assez lucide pour savoir que mon corps m'appartiens.

— Merde, Nath ! Tu pue l'alcool. Estime-toi heureux que je te foutes pas sous l'eau. Aide-moi au lieu de pleurer.

En reniflant péniblement, je me redresse tant bien que mal et me débarrasse de mon tee-shirt avant de me retrouver en caleçon. Je me laisse retomber sur le dos et ferme les paupières alors que Léo soupire profondément dans son coin avant de revenir vers moi.

— Met-ça, dit-il en me jetant quelque chose à la figure.

Je grommelle et roule sur le flanc avant de capturer le sweat que j'ai sous les doigts. Je respire l'odeur et suis secoué d'un autre sanglot en disposant d'un peu de Clément.

— Je suis pas ton Clem, maugréer mon ami avant de me tirer par les épaules pour me faire enfiler le haut. Tu vas attraper froid.

Je pleure et le laisse m'habiller avant de l'agripper lorsqu'il souhaite repartir. Ses mains échouent sur mes joues pour effacer les traces de mes larmes et je renifle négligemment, me laissant bercer par ses caresses.

— Je sais pas pourquoi tu pleures, mais ça va aller, ok ? Et je suis sûr que le baiser de Justine va rien casser avec ton mec.

Je pense à lui dire qu'elle ne m'a pas vraiment embrassé, que rien ne pourra nous séparer avec Clément, mais je suis trop fatigué pour faire ne serait-ce qu'un discours construit. Au lieu de cela, je l'agrippe et le supplie de passer la soirée avec moi. Je n'ai pas envie de m'endormir tout seul, en proie à la solitude.

— Mec, je vais pas dormir avec toi. Ton copain va me tuer.

— Tais-toi, je grogne en le tirant à côté de moi. Juste pour cette nuit, s'teu plaît...

Il résiste quelques minutes avant de soupirer et de s'allonger à côté de moi. Aussitôt, je me blottis contre lui et remonte le col de mon sweat pour humer la fragrance du brun, accroché à Léo. Ici, je n'ai pas de veilleuse, mais je ne ferme jamais les rideaux, profitant des rayons de lune qui illuminent doucement ma chambre.

— Je suis pas gay, Nath, annonce mon camarade. Donc, si tu veux baiser parce que t'es en manque, je te dis non direct.

— Est-ce que je suis en train de te toucher ? je grogne sans ouvrir les paupières.

— Non, mais tu me sers comme un oreiller humain.

— Hum...

— Nath ?

— Je suis Clementsexuel, me saoule pas, je souffle avant de me calmer doucement, sentant le sommeil m'abrutir avec lenteur.

Il pouffe, mais ce son finit par être engloutit par mon esprit embrumé.




















~~~
Vous découvrez un peu leur nouvelle bande avec ces deux derniers chapitres 😄

La fin est proche !

Un avis sur un personnage en particulier ?

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