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Chap 25 🍿 Part II

NATHAN

Partie II/II

Je suis en sueur. Je n'en peux plus. Mes muscles tremblent, je souffle comme un buffle et je ne rêve que de m'étendre sur le sol sans plus rien faire. La détermination que je lis dans les yeux de Jacques est effrayante. Il ne joue pas comme avec Pierre. J'ai l'impression qu'il y met toute sa volonté. Ça ne fait aucun doute : il veut gagner. Sauf que je ne peux pas lui offrir cette chance, sinon mon cauchemar perdura.

On enchaine les points avec difficultés, chacun allant de son stratagème afin de repousser l'autre du mieux qu'il le peux. À la base, nous devons arrêter le jeu à 11, mais il nous faudra forcément deux points d'écart et au train où vont les choses, j'ai peur qu'on ne les atteigne pas. Lorsque je me relâche, il me dribble et marque un panier. Je suis alors obligé de donner tout ce que j'ai pour lui renvoyer l'ascenseur. Je ne veux pas perdre. Et plus que tout, je ne veux pas qu'il remporte ce pari.

Je pensais que ce serait aisé de le battre. J'ai toujours été doué en sport et même s'il a tenu la cadence contre Pierre, je me disais que j'avais une chance. Horrible illusion. Il se défend comme si sa vie en dépendait. Je le déteste tellement à ce moment précis.

Il me bouscule et je titube, exténué. J'entends le ballon entrer dans le panier avant même de le voir et m'éponge le front en respirant grossièrement, à bout de souffle. J'ai même dû abandonner mon tee-shirt sous peine de terminer cette journée dans une tenue inconfortable. Déjà que j'ai l'impression que mon jean s'est resserré...

— Bah alors, Nath ? dit-il en passant une main dans ses cheveux, tout aussi essoufflé que moi. Tu veux qu'on arrête ?

— Même pas en rêve, je réplique en fixant la balle.

Elle rebondit sur le sol, dans sa main, alors qu'il s'approche de moi l'air de rien. Pourtant, je vois ses muscles qui tremblent - tout comme les miens - preuve de son épuisement.

— Tu peux abandonner.

— Et te laisser gagner ? Jamais.

Il sourit et se remet en position. Je lui fais un écran et tente de lui voler la balle. On se bataille pendant ce qui me paraît être un temps infiniment long avant que je ne lui vole le ballon. Comme si j'avais le feu aux fesses, je cours en direction du panier et envoie le projectile qui atterrit au centre du cerceau. Victorieux, je souris et déclare :

— Neuf à neuf, mon coco. La partie n'est pas terminée.

Le sourire carnassier qu'il m'adresse fait naître un frisson qui remonte le long de mon échine. Je suis certain qu'il pourrait faire plus que cela. Je sens que je vais en baver. Et je n'en peux plus.

Au bout de ce qu'il me paraît une éternité, Pierre annonce la fin du match et, chancelant, je me laisse tomber sur le sol avant de m'y allonger, bras écartés. Ma respiration est saccadée, mon corps poisseux et je rêve d'une bouteille d'eau. Tout aussi fatigué, Jacques s'assoit à côté de moi en tailleur tandis que nos amis passent la grille pour nous rejoindre.

Clément m'offre sa bouteille que je vide d'une traite, la bouche pâteuse. Je le remercie sans parler et savoure l'air frais du mois d'avril, remerciant le printemps d'être là.

— Avec Alex, on a décidé d'arrêter là, précise Pierre en souriant doucement. Vous étiez toujours ex-æquo donc ça n'aurait servit à rien de continuer...

— Ex-aequo ?! s'énerve le motard qui a, depuis longtemps, cessé de relever les points.

— Ouais, répond Aïdan qui tient la main de son petit ami. Vu que vous deviez avoir deux points d'écarts pour gagner, mais que vos scores se suivaient tout le temps, c'était impossible à départager.

— Et puis ça fait au moins trente cinq minutes qu'on vous regarde, continue Vicky en fouillant dans son sac, ça devenait chiant.

— Donc on est ex-æquo, répète Jacques, dépité.

Ce qui signifie qu'il n'y a aucun gagnant ! Le parfait résultat. Je me redresse en passant une main dans mes cheveux que j'ébouriffe et affiche un grand sourire, ravis.

— Donc on a tous les deux perdus, je dis.

J'aimerais me relever, mais je n'ai plus de force dans mes jambes. Je crois qu'il me faut encore attendre.

— Ou on a tous les deux gagné, contre Jacques en fronçant les sourcils.

— Arrête de forcer, intervient Clément en fronçant les sourcils.

Alors qu'ils se chamaillent, Vicky me tend son déodorant senteur fraise que je regarde avec une grimace avant d'accepter, heureux de sentir autre chose que ma sueur. Tom, qui était jusqu'alors en retrait, me tend mon tee-shirt avec un sourire timide et je le remercie d'un sourire. Je souhaite prendre ma douche ! Je pense que je vais rapidement avorté cette après-midi.

— Très bien ! s'exclame soudainement Alex. Puisque le débat tourne autour de Nathan et de vos putains de bisous, on va régler le problème. Nath ?

Je lui jette un regard interrogateur tout en me remettant sur mes jambes, tremblant.

— Embrasse Jacques puis Clément et celui qui est le plus mauvais devras nous payer une boisson tout à l'heure.

Abasourdis, je le contemple avec de grands yeux, bouche ouverte. Vient-il de dire ce que j'ai entendu ? Comment peut-il en être venus à un tel raisonnement ? Je fronce les sourcils et le dévisage, cherchant à savoir ce qu'il mijote, mais son sourire paraît on ne peut plus innocent. Alors que je m'apprête à refuser en me demandant pourquoi mes lèvres seraient le prix à payer, Jacques s'exclame :

— C'est parfait ! Je suis d'accord.

— Sans blague..., lâche sèchement Clément.

— Tu as peur de perdre ?

Clément croise les bras et arque un sourcil, provocateur.

— Contre toi ? T'as dû faire l'école du rire dans ton enfance...

— Ne sois pas mauvais, Clem, riposte-t-il en lui tapotant doucement la joue, son sourire d'allumeur plaqué sur son visage. On ne peut pas tous être doué dans ce domaine.

Le regard noir que lui envoie mon meilleur ami, ses poings serrés et sa mâchoire qui se crispe me fait dire qu'un cataclysme se prépare. Je n'ai pas du tout envie de le voir s'énerver. En tout est pour tout, je n'ai vu qu'une seule fois l'ire du brun, et j'en suis resté vacciné à vie.

— Euh... wait please ! je m'exclame en faisant claquer mes doigts. Pourquoi suis-je la victime ?

— Parce qu'ils se battent pour toi et que ça en devient ridicule ! s'énerve Vicky.

Jacques pose sa main sur sa hanche et hausse les épaules de façon décontracté, ne démentant aucunement ce qu'elle vient de dire. Quant à Clément, son visage s'empourpre avant qu'il ne réplique :

— Ai-je spécifié que je voulais un baiser ?

— Non, répond le motard à sa place. Donc tu peux être hors jeu, si tu veux.

— Ou tu pourrais arrêter de le harceler ?

— Et tu pourrais arrêter de nous les briser, non ?

Aïdan fait les gros yeux, stupéfait, alors qu'un silence tendu s'installe. Les deux garçons se défient du regard, un voile d'animosité les entourant. Soudain, la main d'Alex frappe amicalement mon dos avant qu'il ne déclare :

— Allez ! J'ai soif, Nath. Embrasse-les et désigne le baiser que tu auras le moins apprécié.

Je le foudroie du regard tandis qu'il m'oppose un sourire avant de se pencher à mon oreille pour chuchoter :

— Nath... c'est une opportunité en or d'embrasser Clem, non ? Sauf si tu n'es plus attiré par lui depuis l'été dernier...

Je sens mon corps se réchauffer, mon cœur s'emballer et mes pommettes devenir rouge. En râlant, je finis par le repousser et me planter devant mes deux amis afin de cesser leur guerre puérile. Mains sur les hanches, j'annonce :

— Très bien ! Dépêchez-vous, qu'on en finisse !

Cela a au moins le mérite de les sortir de leur joute oculaire. Jacques lâche un petit « hum ! » satisfait avant de me demander lequel je souhaite embrasser en premier. Sans hésitation, je le désigne, conscient que les lèvres de mon meilleur ami effaceront sa trace. Satisfait, le motard m'attrape par la taille sans plus attendre et presse sa bouche sur la mienne.

Les yeux écarquillés, j'accueille sa fougue en le maudissant d'être aussi empressé. Ne pouvait-il pas simplement me laisser le temps de m'y préparer mentalement ? Sa langue caresse ma lèvre inférieure et je résiste longuement avant de ne plus pouvoir respirer. Mes paupières pressés de toutes mes forces, j'accueille sa langue qui vient caresser la mienne alors que des sifflements résonnent dans mon dos. Putain ! je songe en détendant légèrement mes doigts qui s'étaient accrochés désespérément au tissu du brun. Je vous hais les amis. Il me titille tellement que je finis par répondre franchement avant de soupirer lorsqu'il mordille ma lippe. Je n'y peux rien ! J'adore lorsqu'on me fait ça.

Il me relâche finalement et je recule de deux pas, essoufflé. Dragueur, il sourit, se lèche les lèvres avant de se la mordre comme s'il me promettait bien plus de choses. En toute objectivité, je peux comprendre ce que lui trouvent les mecs, mais hormis sa façon d'embrasser, je ne suis pas du tout excité par lui. Et je dois dire que j'en suis rassuré.

Je tourne la tête vers Clément qui me mitraille de ses jolies yeux noisettes et ne dis rien, gêné. On reste ainsi pendant quelques minutes, à se dévorer des yeux sans oser franchir le pas. Ce ne serait pas la première fois que l'on s'embrasse, mais c'est différent. Le faire devant tout le monde ce serait briser une barrière. Comme si, en abandonnant notre intimité pour s'octroyer ce plaisir en public, il y aurait forcément des conséquences derrière cet acte.

— Les poules auront des dents avant que vous ne vous décidiez à passer à l'action, se moque Alex dans notre dos.

Je grogne et avance d'un pas avant de m'arrêter, incertain. Est-ce que Clément en a seulement envie ? Va-t-il partir en courant devant tout ce monde ? Et, comment me jeter sur ses lèvres quand je sens les six paires d'yeux qui nous dévisagent avec curiosité et attentes ? Quoi que Jacques est sans doute en train de planifier un nouveau plan pour me piéger à nouveau. Cela ne m'étonnerait même pas. Peut-être qu'en cédant, il finirait par me laisser tranquille ?

— Laisse tomber, Nath, dit soudainement Jacques avec un petit sourire. Ça doit faire bizarre d'embrasser ton presque frère.

J'arque un sourcil et le détaille en silence, apercevant le poing de Clément qu'il serre furieusement. À une époque, j'adorais que l'on se trompe sur la nature de notre relation, que l'on nous associe à la même famille, mais maintenant, je n'ai pas envie d'avoir ce titre. Je ne suis pas le frère de Clément. Je suis bien plus.

Sans attendre, j'agrippe le polo de mon alter ego et plaque mes lèvres sur les siennes avec une envie non dissimulée. Bien que surpris de ma vivacité, le brun me réponds aussitôt et nos langues partent en un ballet endiablé. Mon autre main dérive dans sa nuque que je caresse avant d'agripper un peu de ses cheveux, approfondissant le baiser. Je le veux possessif, sauvage et volontairement érotique. La main de mon meilleur ami échoue sur mon flanc. Il tente de me repousser pour prendre de l'air, mais je n'en fais pas cas. Je lui laisse à peine le temps de reprendre une respiration avant de repartir à l'assaut de sa bouche. Lorsqu'il suçote ma lippe, je me sens le devoir de ralentir le rythme et notre échange se fait un peu plus doux. Et la façon dont il m'embrasse à cet instant me trouble tellement parce qu'il y a quelque chose qui diverge d'à notre habitude.

Lorsqu'enfin on se détache, je m'humecte les lèvres sans me détacher de son regard et contemple ses joues rougies et sa bouche enflammée. J'esquisse un petit sourire et me bouche les oreilles lorsque le groupe dans notre dos y va de son commentaire salaces. Je rejoins rapidement le rougissement de Clément avant de repousser Vicky qui se moque de nos deux visages.

— Qui a perdu ? demande Alex en enroulant son bras autour de la taille du blondinet, le ramenant à lui.

À son petit sourire farceur, je sais qu'il connaît déjà la réponse à ma question. Cependant, la tension qui émane des deux garçons me fait me sentir coupable. Néanmoins, je sais qu'elle permettra de mettre certaines choses au clair, alors j'en profite pour faire tomber ma sentence :

— Jacques.

Il plisse les yeux et m'analyse sans rien dire, sûrement vexé. L'étudiant en droit s'esclaffe et invite tout le monde à remonter la rue afin que nous nous arrêtions dans un bar pour nous désaltérer. Moqueur, Alex chambre Jacques en disant que son portefeuille va perdre de son cachet et je me joins au rire générale.

Soudain, la main de Clément effleure mes doigts et je lui jette un coup d'œil, curieux. Il m'adresse un sourire doux, une expression que je ne lui avait encore jamais vu, et je me sens devenir aussi rouge qu'une tomate. Mon cœur s'emballe de façon incontrôlable et j'en profite pour détourner le regard, gêné. Merde ! Préviens quand tu fais ça, je songe en essayant de rester calme.

Durant tout le chemin, il laisse sa main caresser la mienne sans jamais la prendre et je ne m'écarte en rien, savourant ce moment qui me fait espérer des choses plus prometteuses. Me mordillant la lippe, je me dis que c'est sûrement aujourd'hui. Je dois lui dire.

On s'assoit autour d'une table ronde et j'en profite pour toucher le genoux de mon ami du bout du mien. Son regard me brûle la peau, mais je lui oppose un petit sourire avant de faire mine de m'intéresser à la conversation qui a lieu. Quand nos boissons arrivent, je me jette sur ma limonade et pousse un soupir de contentement lorsque la première gorgée glisse dans ma gorge.

Ma main qui se trouve sous la table finit par dériver sur la cuisse de mon voisin qui se crispe légèrement avant de m'envoyer un regard confus. Je penche la tête et lui offre un autre sourire avant de continuer mon manège jusqu'à jouer avec sa main. Contemplant Aïdan qui se bataille avec son petit ami, les joues rouges d'embarras, je m'amuse à faire des sillons sur la paume de Clément, à parcourir ses doigts du bout des miens, puis à remonter sur son poignet que je saisis. Lentement, je fais glisser ma paume contre la sienne, je fais mine de vouloir glisser mes doigts entre les siens, puis lui serre sincèrement la main sans ne plus l'enlever.

Aujourd'hui, c'est la fin de notre jeu.

Soit ça passe, soit ça casse, je songe en sirotant le liquide au fond de mon verre. Brusquement, Jacques se lève et nous arrache à tous un sursaut. Sans même un regard, il nous salut et s'en vas. Interloqué, la tablée reste sans voix quelques minutes avant que Vicky ne s'exclame :

— Mais qu'est-ce qu'il a sérieux ?

— Son ego de mal en chaleur est vexé, se moque Alex en caressant la nuque du blondinet.

Aïdan roule des yeux et lui frappe gentiment le torse avant de lui envoyer un regard noir. Son petit copain boude quelques secondes et soupire, déposant les armes.

— On devrait peut-être aller voir ce qu'il a..., propose Pierre en fixant la porte par laquelle il est partit.

— À mon avis, intervient Tom qui reste toujours silencieux, il y a peu de chance que tu le retrouve dans cette foule.

— Bref ! s'exclame la jeune fille avec un grand sourire. Vous voulez aller regarder un film ?

— Je peux pas, je déclare en m'apprêtant à me lever. Je suis tout transpirant... on va rentrer, prendre une douche et manger chez Clem.

— Vous la prenez ensemble la douche ? s'amuse Alex avec un petit sourire en coin.

Je contrôle du mieux que je le peux mes rougeurs tandis que je lâche mon meilleur ami pour me lever.

— Alex, ne joue pas à ça avec moi, je le menace avec un sourire froid. Il y aurait tellement de choses à dire sur vous deux...

Je pointe son couple tandis qu'Aïdan devient livide.

— Alex, ferme-là ! ordonne-t-il.

— Je n...

Aussitôt, le blondinet plaque une main sur la bouche de son petit ami et le foudroie du regard. Je ris et mime un mouvement de menton en direction de la sortie afin que Clément me suive.

— Bonne fin de journée !

On sort du bar en les saluant et je soupire une fois dehors. Clément ne dit rien, mais me suit en souriant avant de venir chatouiller mes doigts des siens. Je me prête aisément au jeu jusqu'à entrelacer nos mains. Je sens ses yeux qui parcourt mon visage et je fais du mieux que je le peux pour réprimer toutes les sensations qui m'assaillent. Facile à dire quand mon corps a décidé de n'en faire qu'à sa tête. Il me picote, frissonne, chauffe et mon palpitant s'emballe, inarrêtable.

Lorsque nous arrivons chez moi et que nous trouvons les lieux désert, on grimpe les escaliers en direction de ma chambre. À peine la porte se ferme-t-elle que Clément me saute dessus. Je tombe sur le matelas en réceptionnant ses lèvres et entoure son dos de mes bras. Le baiser qu'il me donne est vertigineux, sensationnel ! Ses lèvres dérivent sur ma mâchoire, mon oreille, mon cou, puis il se redresse en plaquant ses mains sur mon abdomen.

— J'ai envie de toi depuis que tu m'as embrassé, avoue-t-il de but en blanc.

C'est trop pour moi. Mon cœur vient littéralement de se faire la malle. Je cache mon visage cramoisie de mes mains et tente de ne pas perdre le contrôle. Parce que je serais prêt à le dévorer tout cru s'il continue.

— Nath ? T'es pas censé réagir comme ça..., marmonne-t-il.

Je lâche un grognement bestial avant de le faire basculer sur le lit d'un simple coup de hanche. Le surplombant, je détaille sa bouche rougie de nos baisers, son cou blanc qui m'appelle et son ventre qui se soulève rapidement. Je grignote sa lippe sans le quitter du regard et frissonne en sentant ses doigts qui remontent dans mon dos pour me retirer mon haut.

— Nath...

Je me débarrasse de mon tee-shirt et lui attrape les bras pour le redresser. Hâtivement, j'enlève son polo et part à la conquête de son corps, déposant de brûlants baisers sur sa chair à nue, imprimant mes dents dans cette couleur porcelaine qui m'y appelle.

— Nath..., murmure-t-il en passant une main dans mes cheveux.

Ma bouche savoure le goût salé de sa peau, brûle chaque centimètre carré qui m'est offert et grignote ce qu'elle peu, insatiable. Je descend lentement jusqu'à son nombril tout en le repoussant pour qu'il s'allonge et me frotte contre son érection, souriant mesquinement.

— Nath... putain !

Je souris et remonte jusqu'à ses lèvres que j'emprisonne avec tendresse, laissant mes mains s'occuper de son pantalon. Je défais la boucle de sa ceinture, tire sur le jean et presse mon sexe endoloris contre le sien, savourant le frisson que je lui arrache.

— N...

— Clem, j'adore que tu dises mon nom quand on est sur le point de le faire, je susurre tout contre sa bouche, mais j'aimerais que tu t'actives et que tu me déshabille.

Il rougit et me frappe l'épaule avant de gémir sous mon baiser. Il me retire mon jean et glisse une main sous mon caleçon, palpant mon fessier bien rebondit.

— Attends..., souffle-t-il, haletant. Je dois te dire un truc...

— Plus tard, je le coupe, empoignant son membre.

Il lâche un gémissement et se cambre alors que j'embrasse sa peau brûlante. Ma main libre vient caresser ses fesses et faire doucement glisser le tissu de son boxer loin de son corps. Je me niche entre ses cuisses et contemple le tableau érotique que Clément m'offre, dos arqué et jambes écartées pour moi. Il se mord la lèvre pour retenir ses cris et agrippe le drap de ses mains libres. Je caresse sa cuisse avant d'attraper sa cheville que je place sur mon épaule, embrassant sa peau doucement avant d'y planter mes dents.

— Nath... att...

Sa main glisse jusqu'à la mienne, mais je resserre ma poigne autour de sa hampe, lui arrachant un petit cri. Fiévreux, il me regarde avec désapprobation, mais je lui oppose un sourire féroce qui n'implique aucune répartie. Il grogne et se laisse aller au plaisir avant de succomber entre mes doigts.

Haletant, il ferme les paupières et relâche son corps tandis que je contemple ma main recouverte de sperme. Souriant, j'avance doucement mes doigts près de son entrée et la caresse doucement, lui arrachant un sursaut.

— Attends, Nath !

Je remonte jusqu'à ses lèvres que j'embrasse chastement avant de répliquer :

— Cette fois, je ne m'arrêterais pas.

Il soupire contre ma bouche, m'arrachant un frisson qui m'excite davantage. Mon front posé contre le sien, je caresse son entrée avant d'y glisser mon index, lui arrachant un couinement. Il plante ses ongles dans ma peau, crispé. Je soupire et me redresse avant de le plaquer sur le ventre. J'agrippe ses hanches et le ramène contre moi, contemplant ces deux belles pêches blanches qui s'offrent à moi.

— Qu'est-ce que tu fous ?! s'exclame-t-il, embarrassé.

Je réinsère mon doigt avec plus de facilité et lui offre un petit sourire narquois avant de répliquer :

— J'ai vu que ça faisait moins mal. Ma bite entrera plus facilement.

Ses rougeurs s'agrandissent alors qu'il plante son visage dans l'oreiller, s'y accrochant de toutes ses forces. Je ricane et sors mon sexe de sa prison avant de le glisser sur la croupe de mon meilleur ami. Il se cambre et tremble légèrement alors que mon deuxième doigts entre en lui.

— Attends, Nath... c'est... c'est trop bizarre...

— T'aimes pas ? je demande en cherchant à m'enfoncer plus loin.

Il lâche un gémissement alors que ma main libre glisse lentement jusqu'à son bas-ventre, saisissant sa verge qui n'appelle qu'à être pompée de nouveau. Lorsque je commence mes va-et-vient, il glapit et halète, la joue collée contre l'oreiller. S'il y avait un miroir, je crois que je lui ferais regarder son reflet. Il ne se rend pas compte de la vue qu'il m'offre.

Je me penche au-dessus de lui pour mordre son épaule et tend le bras jusqu'à la commode, y sortant un préservatif. Il m'attrape par le coude et grimace avant de demander :

— On va vraiment le faire ?

— Sauf si tu ne le veux pas, je rétorque sérieusement.

Il me contemple en silence, le doute persistant sur son visage. Je replie les jointures de mes doigts dans son canal étroit et lui arrache une soudaine plainte. Surpris, je le regarde se remettre de ses émotions avant de recommencer, un sourire espiègle sur le visage.

— Alors ? je demande en mordillant son oreille.

Il m'envoie un regard fou, un regard qui m'allume complètement , et je me redresse pour le chevaucher. Déroulant le condom autour de mon membre dur, j'écarte ses fesses et me demande si tout passera. Comme s'il en avait assez d'attendre, Clément bouge son postérieur et se frotte contre ma hampe, m'arrachant un étrange râle.

N'y tenant plus, j'insère le bout de mon gland dans son entrée et le pénètre doucement tout en continuant de le pomper. Lorsque je me suis entièrement enfoncé en lui, je caresse son dos de ma main et lui agrippe les cheveux avant de tirer dessus, lui arrachant une plainte.

— Tu devrais voir ta tête, je dis en lui suçotant l'épaule. Je suis sûr que tu ne prend pas autant ton pied avec des filles.

— Qu'est-ce que t'en sais ? réplique-t-il en grimaçant.

Un tantinet agacé par sa réplique, je relâche sa chevelure, me retire et le pénètre brusquement. Il lâche un cri de douleur avant de jurer.

— Merde, Nath ! Va doucement !

— Je ne savais pas que tu préférais la douceur, je minaude en me retirant avec une lenteur prononcée, le sentant trembler. Je vais me montrer très lent, dans ce cas.

Avec un petit sourire sarcastique, je fais durer le moment jusqu'à m'enfoncer en lui avec flegme, riant de ses jambes qui peinent à soutenir son poids. Soudain, il me balance son oreiller dans la figure et rugit :

— Merde ! Dépêche-toi ! C'est une torture...

— Faut savoir Clem, je susurre en l'approchant depuis son visage. Lent ou rapide ? Doux ou sauvage ?

J'attrape son visage pour l'embrasser farouchement, enroulant ma langue autour de la sienne jusqu'à savourer le petit filet de bave qui s'étirer entre nous, mon meilleur ami totalement sensible. Haletant, les doigts crispés sur le drap, il finit par dire :

— Fais comme tu veux... mais arrête de jouer.

Je souris et commence alors à le pilonner non sans vérifier que cela ne lui fasse pas trop de mal. Je me souviens encore de la douleur que j'ai ressentis la première fois. Et tu y vas comme un bourrin, je me maudis. Ma main vient pomper son membre dur comme la pierre et ses gémissement inondent la pièce. Je plante mes ongles dans sa chair, le mords, racle sa peau avant de le retourner brusquement sur le dos. Il lâche un cri lorsque je me renfonce en lui, attrapant sa cheville pour la placer sur mon épaule.

Son visage est déformé par le plaisir, son souffle saccadé, sa voix rauque et la sueur recouvre sa peau. Je glisse ma main dans la sienne et l'embrasse lorsqu'il m'octroie un regard. Nos bouches se lient, se redécouvrent, se mordent, nos langues s'enlacent, dansent et jouent. Nos corps ne font plus qu'un.

Soudain, son corps se crispe, pris de spasmes, ses sphincters se resserrent autour de la hampe et son plaisir se relâche. Le mien atterrit dans le fond de ma capote, prit par l'étroitesse de son conduit et je m'écroule sur lui.

Collant, haletant et fatigué, nous restons ainsi pendant de longues minutes. Je suis sûr que je pourrais m'endormir si je n'avais pas assez de lucidité pour me dire que ce moment aurait pu être parfait si je m'étais confié un peu avant. Je soupire et roule sur le côté, nu et sale. Contemplant le plafond en silence, j'écoute la respiration de Clément sans savoir si c'est le bon moment ou non. De toute façon, ça ne l'est jamais.

— Ça va ? je finis par demander en lui jetant un coup d'œil.

Il avait les paupières closes, mais au moment où je me suis tourné vers lui, il les a ouvertes. Il sourit doucement avant de me donner un coup de pied qui atterrit avec brusquerie sur ma cuisse.

— T'es un animal ou quoi ?! Je vais avoir mal au cul toute la soirée. Comment tu veux que je m'assois maintenant ?

Malgré moi, je pouffe et écope d'un deuxième coup avant de m'excuser platement.

— Tu n'es même pas désolé, m'accuse-t-il.

— Parce que je suis sûr que tu as aimé, je rétorque avec un sourire en coin.

Ses pommettes prennent une jolie teinte roses avant qu'il ne grogne quelque chose d'inintelligibles et qu'il se tourne sur le flanc, enfonçant une partie de son visage dans l'oreiller. Il est magnifique. Avec ses cheveux bruns qui lui tombent devant le visage, ses yeux marrons qui me lancent des éclairs, les marques rouges qui parcourt son corps et ses muscles plus dessinés que les miens..., il est sexy. Je pourrais pratiquement remettre le couvert.

— Qu'est-ce que tu regardes ? lance-t-il sur un ton moqueur.

Je me mords la lèvre inférieure et remonte jusqu'à ses yeux avant d'avouer sans une once de gêne :

— Je matais.

Il rougit un peu plus et me frappe le sommet du crâne avant d'en faire de même. Amusé, je le laisse à son inspection avant de tendre ma main jusqu'à ses cheveux que je triture pour me calmer.

— Tu as raison, souffle-t-il doucement.

— Pour ? je demande en plongeant dans ses prunelles presque aussi sombres que les miennes.

— Je n'ai jamais pris mon pied comme ça avec une fille...

Sa voix est étouffée par l'oreiller, son visage toujours aussi rouge et ses yeux me défient, m'appellent au combat, mais sa remarque fait battre mon cœur un peu plus vite.

— Ouais, je sais, je me vante. Nathan l'irrésistible fait encore des ravages.

Il m'assène une pichenette sur le front avant de soupirer et de fermer les paupières. Je le contemple en silence, conscient que nous ne devrions pas tarder avant de prendre une douche, puis prend une profonde inspiration. Que ce soit maintenant ou plus tard, la situation sera toujours la même. Oui, j'ai sciemment profité de l'intérêt qu'il me portait en connaissant mes sentiments. Et alors ? Je ne peux pas le nier et cela ne servirait à rien d'attendre plus longtemps. Je suis sûr que Clément comprendra.

— J...

— Je devais te dire un truc, annonce Clément en rouvrant les paupières.
























~~~
Le moment des révélations approchent... mais est-ce que Clément pourrait tuer toute espoir avec sa question ? 🤭 Vous devrez attendre demain pour le savoir ! 😜

Dans la journée arrivera un Bonus sur... Jacques ! Il suit cette épisode et sera publié sur « L'univers d'Aïdan et Alex ». Allez y jeter un coup d'œil si ça vous intéresse, on revoit un autre personnage également 😏 C'est le Bonus 1.

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