Chapitre 47 : Hello sunshine
Le matin, les rayons du soleil traversent le rideau épais pour venir me chauffer le visage. Je frisonne en sentant l'air frais venir caresser ma peau nue et entreprend de remonter la couverture jusqu'à mon cou mais quelque chose m'empêche de bouger. Je me rends compte en ouvrant les yeux qu'il s'agit du bras de Niall, enroulé autour de moi et je souris à cette idée.
Doucement, je me retourne vers lui et fais glisser mes doigts le long de sa joue râpeuse. Difficilement, Niall ouvre les yeux et me reconnais lorsqu'il parvient à rassembler ses esprits. Ses yeux encore emplis de sommeil, bordés par son léger sourire me font craquer et je ne parviens pas à réprimer un petit rire.
« Salut toi, me chuchote-t-il.
-Salut toi, je répète.
-Des réveils comme ça, j'en voudrais tous les matins. Surtout après la nuit dernière ... me glisse-t-il en haussant un sourcil, espiègle.
-Ouais ... tu peux me le dire, tu sais ?
-De quoi tu parles ?
-Je veux dire, c'était la ... première fois pour moi et toi tu as dû le faire déjà des centaines de fois. Enfin j'imagine que ça ne devait pas être incroyable pour toi mais moi ...
Niall pose sa main sur ma bouche pour me faire taire.
-Première chose, je ne l'ai pas fait des centaines de fois pour ta gouverne. Je ne suis pas un Don Juan. Et deuxième chose, hier soir, c'était super.
-Vraiment ?
-Avec toi, ça sera toujours super Emma. »
Sa main glisse sa ma bouche vers ma joue et il se penche vers moi pour m'embrasser. Niall a e secret pour trouver les mots justes avec moi. Finalement, je décide de me lever, attrape un tee-shirt de Niall qui traînait par là pour l'enfiler et quitte la chambre de Niall, non sans l'avoir embrassé une dernière fois. Je regagne ma chambre pour prendre une douche, m'habiller et je ressors une fois prête. Dans le couloir, je retrouve Louis, justement en train de refermer sa porte.
« Salut ma belle, fait-il en m'adressant son sourire rieur. J'allais déjeuner, tu viens ?
-Avec plaisir. »
Nous nous rendons donc tous les deux dans le restaurant de l'hôtel et remplissons nos plateaux jusqu'à ne plus rien pouvoir y poser. Et à peine assis, Liam et Harry nous rejoignent, suivis de près par Niall. Nous passons un moment tous les cinq à discuter en engouffrant nos gigantesques petits-déjeuners. Nous refaisons la soirée de la veille, rigolant en se remémorant nos frasques, jetant même de temps à autre un œil sur les quelques photos que nous avons faites. Harry nous rappelle que nous devons partir enfin de matinée pour l'Australie, et si je commence déjà à angoisser à l'idée prendre l'avion, les gars, eux, se réjouissent de me voir anxieuse à nouveau.
« En plus, le décalage horaire sera difficile à gérer, je soupire.
-Surtout pour Zayn, s'esclaffe Niall. Il manque toujours des heures de sommeil à Zayn de toute façon.
-D'ailleurs où est-il ? Demande Louis.
-Je crois qu'il dormait encore quand je suis descendu, fait Harry en mordant dans son croissant.
-Oh, il dort encore ... je songe.
-Oui ... Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tu as une idée diabolique ? M'interroge Liam.
-Non, pas une idée diabolique. Juste quelque chose qui pourrait être drôle. Gratuit mais drôle !
-J'adore ça, s'enthousiasme Louis. J'en suis !
-Moi aussi, lance Liam en terminant son café.
-Comment refuser de faire une crasse à Zayn ? Fait Niall. Je viens !
-Et je viens aussi, ajoute Harry. Juste pour le plaisir de le secouer un peu dès le matin. »
Leurs yeux pétillent d'impatience alors que je leur explique mon idée et ils se bondissent de leurs chaises dès que j'ai terminé. Sans attendre, nous nous dirigeons tous les cinq vers sa chambre et je fais signe aux gars de ne plus faire le moindre bruit lorsque j'ouvre la porte. Petit à petit, nos yeux s'habituent à l'obscurité, et nous trouvons Zayn, enroulé dans ses couvertures, qui dort toujours à point fermé. Niall s'arme de son portable et ouvre doucement les rideaux pur pouvoir filmer la scène correctement. Zayn ne bronche toujours pas. Je file dans sa salle de bain et attrape la mousse à raser posée sur le lavabo.
Je retourne dans la chambre et m'approche du portable de Niall en brandissant la bombe de mousse à raser.
« Voici l'arme du crime, je murmure face caméra.
Liam, Louis et Harry peinent à étouffer leurs rires en camouflant leurs bouches de leurs mains.
-Zayn, chuchote Louis en s'approchant à son tour de la caméra. Il faut que tu saches que moi, j'étais contre ça. Mais les autres m'ont forcé la main.
Je lève les yeux au ciel.
-Espèce de lâche, je chuchote en lui décochant un coup de poing. »
Louis retient un gémissement de douleur et je me dirige vers le lit. Délicatement, je déverse dans la main de Zayn qui dépasse du lit une montagne de mousse à raser.
« C'est parti, se réjouit Liam. »
Du bout des doigts, je caresse doucement le visage de Zayn et comme prévu, ce dernier essaie de repousser ma main. Au dernier moment, je me dégage, et il porte à son visage sa main pleine de mousse à raser, s'en étalant sur toute la joue droite.
Et ça en est trop pour les quatre gars et moi qui explosons de rire sans pouvoir nous contenir. Harry et Louis s'écroulent par terre tandis que Liam s'adosse à la porte pour ne pas tomber.
Le pauvre Zayn, qui peine à comprendre la situation se redresse brusquement, et cligne des yeux en nous apercevant, hilares. Il cherche à retirer la mousse qui lui couvre le visage mais il ne fait qu'en rajouter en s'essuyant avec sa main.
« Putain de ... qui a fait ça ? Siffle-t-il.
Tous les doigts me pointent immédiatement.
-Quoi ? Les gars vous êtes sérieux ? Je m'écrie. On avait fait un pacte !
-Oh, on a dû oublier, sourit Niall innocemment.
-Bon très bien, l'idée était de moi, j'avoue. Mais Zayn, avoue que c'était ... à mourir de rire !
Et un nouveau fou rire me secoue lorsque je me remémore sa tête ébahie.
-Ecoute-moi bien Stanfield, et même vous tous, parce que ça a l'air de vous faire beaucoup rire. Je vous promets que je n'en resterai pas là ! JE DETESTE CE BOYSBAND ! Hurle-t-il. »
Sa réaction exagérée nous fait mourir de rire et nous ne tardons pas à déguerpir lorsque Zayn se lève de son lit, craignant déjà ses premières représailles.
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