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Chapitre 3 : End of the day

« Wow.
-Tu m'ôtes les mots de la bouche. »

Ce sont là les seuls mots que nous sommes en mesure de prononcer en découvrant les bâtiments de l'Imperial Academy. Nous sommes accueillies par un long parc, encadrant le chemin pavé de pierres rouges. Tout y est taillé au millimètre : haies, parterres fleuris, arbres en tous genres ... Une fontaine de marbre écru trône devant l'immense entrée. Quelques étudiants y sont assis, un bouquin à la main, et visiblement pas dans le même état d'excitation que Zélie et moi. Nous avançons dans l'allée et contournons la somptueuse fontaine sans dire un mot, soufflée par la magnificence de l'architecture.

« Tu y crois toi ? Demande Zélie subjuguée.
-J'ai l'impression de faire ma rentrée à Poudlard, je rétorque, les yeux rivés vers les rosiers écarlates. »

D'instinct, nous gravissions les très larges escaliers aux pierres anciennes pour pénétrer dans les bâtiments. L'intérieur répond entièrement aux promesses faites par l'extérieur de l'université : il est tout aussi inroyable. Le plafond aux gravures baroques et aux voutes sculptées s'étend très haut et très loin. Des tapisseries brodées décorent les murs et un parquet ciré à la perfection amplifie le bruit causé par les centaines d'étudiants marchant dans toutes les directions. Il y a un vacarme monstre.

« Et maintenant ? Je me hasarde à demander. »

Zélie pointe du doigt quelque chose derrière moi et j'aperçois en me retournant un guichet où il est écrit en lettre rouge et or « Accueil ». Nous nous plaçons dans la file d'attente où une dizaine d'étudiants semblent être aussi perdus que nous et patientons un moment avant que la femme ne nous lance de derrière sa vitre :

« Quelle section ?
-Pardon ? Demande Zélie.
-Votre filière ? Soupire-t-elle exagérément en levant les yeux au ciel.
-Oh, nous sommes en sport, je dis, priant pour que ma réponse la contente.»

Sans lâcher un mot de plus, elle nous fait glisser une enveloppe à chacune et enchaine avec l'étudiant suivant.

« Voldemort, siffle Zélie entre ses dents.
-Si tous ceux qui travaillent ici sont aussi agréables, on risque de se faire beaucoup d'amis cette année, j'ironise. »

Nous ouvrons l'enveloppe et découvrons notre emploi du temps du premier semestre. Au programme, beaucoup de sports, comme prévu : basket, athlétisme, natation, football, gymnastique, musculation, handball, danse ... Mais avant, une conférence commune dans l'amphithéâtre numéro 4.

Nous nous faufilons donc à travers la foule dense jusqu'à ce fameux amphithéâtre. C'est une pièce immense, où un lustre fait de pièces en verre, surplombe la petite scène. En contre-haut, des dizaines de rangées de sièges lui font face. Zélie et moi nous frayons un passage jusqu'au fond pour atteindre deux places restantes et peu de temps après, les bruyantes discussions s'estompent pour devenir murmures et disparaître. En effet, un homme à la carrure assez frêle, au crâne dégarni et aux yeux si petits qu'ils semblent fermés, a pris place face au micro et scrute l'assemblé d'un regard sévère. Quand le silence est tellement pesant qu'il m'en met mal à l'aise, il commence, d'une voix solennelle :

« En premier lieu, je vais m'adresser à tous ceux qui se sont émerveillés en arrivant à l'Imperial Academy et se sont pris en photo devant. A tous ceux qui pensent pouvoir s'attribuer un quelconque prestige parce qu'ils ont été admis à l'Impérial Academy. A tous ceux qui pensent que le plus dur est derrière eux. A tous ceux qui ne savent pas où ils vont, et ce qu'ils veulent dans la vie. A tous ceux qui ont peur, ou bien qui ne comptent pas donner jusqu'à la dernière parcelle de leur force pour réussir dans leurs études. A tous ces gens, il est encore temps pour vous de partir. Parce qu'à l'Imperial Academy, nous n'avons pas de temps pour ces gens-là. Vous avez été choisi pour intégrer notre université grâce à votre talent, qu'il concerne les sciences, les langues, le sport ou encore l'économie ... Vous êtes l'élite des étudiants anglais.
Mon nom est Mr. Hansford, doyen de l'université. Et j'exige de vous que vous atteigniez l'excellence, ou que vous partiez. Je pense que vous connaissez tous notre devise : « Rigueur, excellence, réussite ». Ce sont là nos valeurs. Vos valeurs. L'Imperial Academy vous a ouvert ses portes. Soyez en dignes. Bon courage. »

Il parcourt l'assemblée du regard longuement, puis après un hochement de tête, tourne les talons pour redescendre de l'estrade. Zélie et moi nous lançons un regard entendu.

« Rigueur, excellence, réussite, je chuchote en imitant son accent théâtral. »

Zélie pouffe de rire et nous reportons notre attention sur l'estrade où les professeurs s'enchainent pour nous livrer chacun leur petit discours sur l'excellence et le goût du travail. Cette réunion s'étend sur toute la matinée et semble ne jamais finir avant qu'on ne nous libère à midi.

« On peut partir, déclare Zélie en consultant l'emploi du temps. On n'a rien cet après-midi.
-Et demain, football à 9h, j'ajoute en lisant par-dessus son épaule. Je vais aller chez les gars, tu veux venir ?
-C'est gentil, mais je pensais aller voir Melvin. Sa fac est à deux pas d'ici.
-On se retrouve ce soir alors ? Tu lui passeras le bonjour ?
-Promis. A ce soir ! »

Elle m'adresse un signe de la main et part dans la direction opposée à la mienne. Et je m'efforce de ne pas courir pendant mon trajet jusqu'à la maison des gars, impatiente de leur raconter mon premier jour à l'Imperial Academy. Je rentre sans sonner et aperçois Liam en cuisine, tablier noué autour de la taille. Je ne compte plus le nombre de fois ou les gars et moi l'avons taquiné à propos de ce petit tablier que lui a offert sa maman. Mais jamais Liam ne cuisine sans son tablier.

« Salut Cendrillon, je lance en lui faisant la bise.
Il secoue la tête et fait mine de me décocher un coup de spatule sur la joue.
-Alors la sportive, cette première journée ?
-Incroyablement excitante et flippante à la fois. Tu es tout seul ?
-Oui, Niall est parti faire quelques courses avec Harry, Zayn est chez Perrie et Louis déjeune avec Eleanor. »

Je m'assois au bar de la cuisine et lui raconte ma matinée en détail : Mr. Hansford, les locaux incroyables, la ribambelle de professeurs que nous avons vu défiler. Liam m'écoute avec attention, sans cesser de cuisiner. Puis, fruit du hasard, lorsque le repas est prêt, Harry et Niall déboulent dans l'entrée.

« Sérieusement Harry, le City est bien au dessus du United, s'exclame Niall. Ça devrait être interdit de penser le contraire.
-C'es faux Niall, je rétorque depuis la cuisine. Tu devrais voir le mercato du United, c'est du très haut niveau cette année.
Un silence s'en suit, puis la tête d'Harry apparait dans l'entrebâillure de la porte.
-Merci Emma, sourit-il, satisfait. »

Tous les deux nous rejoignent sous les protestations de Niall que je fais taire par un baiser.

« Ok, c'est un argument de taille, susurre-t-il contre mes lèvres.
-Tu manges avec nous Emma ? Demande Harry en humant le plat de Liam.
-Et comment ! Pour rien au monde je ne manquerais un poulet aux épices de Liam.
-Et moi pour rien au monde je ne manquerais de prendre une photo de Liam quand il porte ce sublime tablier, ricane Niall. »

Liam se résout à ôter son tablier avant que Niall n'ait le temps de sortir son portable et nous passons tous les quatre à table. A nouveau, je leur parle de ma rentrée, et tous les trois me posent beaucoup de questions, notamment sur mes adversaires potentiels comme ils appellent les autres étudiants.

« Est-ce qu'ils avaient l'air costauds ? Genre beaucoup plus que toi ? Me questionne Harry, curieux.
-Tu as fait des combats du regard avec eux j'espère ? S'esclaffe Niall.
-Vous savez quand même que je ne me suis pas inscrite là-bas pour me faire des ennemis, les gars ?
Tous les trois soupirent en m'entendant dire ça.
-Et voilà j'en étais sûr, souffle Harry. Tu n'a pas un mental de gagnant.
-Tu es trop gentille Emma, ils vont te manger toute crue ! M'assure Niall.
-Allez cet après-midi, session entrainement, déclare Liam. Et on faire de toi une vraie championne. Va mettre un short Stanfield.
-Mais je n'ai pas pris de dess...
-VA METTRE UN SHORT ! S'écrient-ils à l'unisson. »

Résignée, je vais donc chercher un short de Sophia qui trainait dans la chambre de Liam, enfile un tee-shirt de Niall et les rejoins tous les trois dans le jardin. Visiblement, ils ont décidé de jouer les coachs intransigeants, puisqu'ils m'attendent alignés, bras croisés et regards froids. Je ne peux pas m'empêcher de rire en les apercevant. Rire qu'ils répriment immédiatement.

« Allez, maintenant on va jouer, fait Liam en faisant rouler le ballon jusqu'à moi.
-Vous trois contre moi ? Mouais ... ça me parait équitable, je raille.
-Par contre il va falloir aussi travailler tes répliques pour devenir une championne chérie, souligne Niall. »

Il s'humecte les lèvres, assorti de son sourire plein de défi. Combo gagnant. L'assurance de Niall me fait toujours fondre et je ne trouve rien à répondre, si ce n'est un soupir.

Le restant de l'après-midi, les gars me font travailler mon dribble, ma passe, mon tir ... Et alors que des gouttelettes de sueur perlent sur mes tempes, les manches retroussées sur mes épaules et le souffle haletant, je regarde Liam me montrer un dernier exercice.

« Bon, je pense que tu es prête, fait-il, le ballon aux pieds.
-Prête pour quoi ? Une greffe de poumons ? Je souffle.
-Prête pour que je te montre ma spécialité. Emma voici ce que les spécialistes appellent déjà : la Paynette. Le dribble à ne sortir qu'en cas d'extrême difficulté ... »

Je m'approche de lui, et rassemble les dernières forces qu'il me reste pour essayer de lui extirper la balle. Il utilise d'abord quelques jeux de jambes pour éviter mes offensives. Puis il envoie la balle sur l'intérieur de son pied droit. Bien entendu je plonge de ce côté mais il m'évite en donnant un coup de talon à la balle pour l'envoyer sur son pied gauche. Avant qu'elle n'ait pu toucher le sol, il la crochette habillement et la lobe pour la faire passer au dessus de ma tête. Et je la regarde passer, impuissante. Ce mouvement prodigieux a dû prendre un quart de seconde mais m'a laissée béate. Aisément, Liam rattrape la balle dans mon dos et file vers les cages pour mettre un but.

« COMMENT TU AS FAIT ÇA ? Je m'écrie.
-La Paynette a encore frappé, rit Niall.
-C'est beaucoup d'heures de travail, fait fièrement Liam.
-Apprends-moi Liam, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait. »

Il exécute à nouveau le geste et je m'applique à le reproduire, non sans difficultés. J'essaie une fois, puis deux, puis dix, puis trente ... Les gars sont déjà rentrés dans la maison depuis un bon moment lorsque je baisse les bras et me promets de réessayer plus tard.

Je salue Liam et Harry, et Niall me raccompagne jusqu'au portail pour me dire au revoir.

« Alors, tu sens que tu es une championne maintenant ? Me demande-t-il en enroulant ses bras autour de mon cou.
-J'étais déjà une championne, je rétorque.
-C'est vrai. T'es ma championne. »

Il se penche vers moi pour m'embrasser et laisse trainer ses lèvres sur les miennes. Ma main se glisse dans ses cheveux dorés par le soleil de l'été et je frissonne quand son étreinte se referme un peu plus sur moi. L'air encore chaud de l'été nous enveloppe et son regard bleu océan rivé vers moi me submerge.

« Je t'aime championne, susurre-t-il, toujours à quelques centimètres de moi.
-Je t'aime aussi coach. »

Il me sourit. Juste ça et je pourrais hurler de joie tellement ce sourire me rend heureuse. Mais nous sommes interrompus par le bruit de flashs crépitant. Au loin, un paparazzi a immortalisé le moment. Je soupire, excédée de constater que cette scène est devenue habituelle. Niall me place derrière lui pour me camoufler, m'embrasse une dernière fois puis me laisse partir. Il est en colère, je le sens, mais il se contient. Demain, les photos seront sans aucun doute dans la presse...

Je me dépêche de rejoindre mon appartement et décide de ranger quelques cartons qui n'ont pas encore été vidés. Et j'entends la porte d'entrée s'ouvrir quand je suis dans le dressing, en train de ranger un carton de chaussures.

« Lilie, viens voir, je lance. Elles sont à toi ou à moi ces chaussures ? Je ne sais même plus tellement on les a portées.
-Ce n'est pas Zélie. »

C'est Zayn qui apparaît dans le dressing de la porte et je remarque immédiatement le voile qui couvre son visage. Sans réfléchir, je me lève et m'approche de lui, porte ma main sur son bras, comme un geste de protection. Je veux le protéger.

Il ne me regarde pas et un mauvais pressentiment me gagne. Ses poings sont serrées quand il toussote nerveusement puis lâche :

« Il faut que je te parle de quelque chose. »



Ask d'Emma : http://ask.fm/EmmaStanfield 

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