A
Le 24 Mars 2003, 98% des humains moururent subitement. Parmis eux Hugo, le père, le frère, la mère et tout les camarades de Léa.
Ainsi, Léa ne trouve personne au réveil. Ce n'est qu'après s'être habillé et préparée à une journée de plus qu'elle remarqua qu'il était 9h47.
Elle fonça jusqu'à la porte et sortit en trombe alors qu'elle ne s'était même pas encore brossé les dents. Elle ne fit même pas un mètre qu'elle fut stoppée net par un cadavre d'humain, sans aucune trace de sang. Rien.
Elle regarda un peu autour d'elle et
se sentit mal. Elle posa sa main contre le mur et tomba lentement.
Lorsqu'elle se réveilla, elle put contempler la rue pleine de cadavre identique.
Elle hurla.
Noir.
Elle ne sentait plus ses jambes. Paniquée, elle remuait ses bras dans tous les sens. Elle refusait la mort, mais, au fond d'elle, elle l'acceptait. Elle savair qu'elle aurait finit par le faire elle même.
Malheureusement pour elle, elle n'allait pas mourir ici.
Elle arrêta de remuer ses bras et retomba dans les pommes.
A son réveil, elle constata que tous ses membres fonctionnait. Et, à nouveau, elle prit conscience de la situation.
Léa courut s'enfermer dans sa chambre, sous sa couette, pour se couper le plus possible du monde.
1h plus tard, elle se décida enfin à sortir.
Elle arpenta les rues pendant une dizaine de minutes avant d'avoir une idée.
Elle entra dans le collège sans même présenter son carnet, passa devant la loge, le bureau des CPE, puis arriva dans la cour. Elle trouva là tous ces gens qu'elle détestait et qui l'avaient toujours détestée pour avoir existé.
Elle hésita à les frapper... Léa était une fille calme et réservée, elle aimait la solitude.
Elle commença par donner un petit coup de pied à ceux qui étaient le plus insupportable, puis elle frappa un peu plus fort, et encore plus fort, shootant carrément dans leur tête. Elle y prenait goût : elle avait toujours rêvé de faire ça.
Elle écrasa les visages, n'hésitant pas à démolir leur rictus crispés.
Comme prise dans une folie meurtrière, elle saisit la barre d'acier qui servait à bloquer la porte du réfectoire et entreprit d'éclater leurs os. Elle frappait toujours plus fort. Avec toujours plus de haine.
Tous y passèrent : Jean, Marion, Marie, Ewen, Antoine et beaucoup d'autres encore.
Elle frappait, frappait, frappait, sans pouvoir, sans vouloir s'arrêter. Toujours plus force, avec toujours plus de rage, de haine, elle avait besoin de se défouler.
Elle leur avait fait subir en 1h tout ce que eux lui avaient fait en plusieurs années.
Enfin, quand plus aucune de ses chères connaissances ne posséda un corps intact, Léa sortit du collège, gardant sa barre dans la main, et se défoulant sur tout les cadavres qui croiserait sa route.
Cela faisait déjà 2 heures que Léa avait découvert les corps morts.
Apparemment, il n'y avait personne d'autre de vivant. De toutes façons, elle n'avait pas vraiment cherché puisqu'elle avait passé toutes les deux heures à s'inventer des histoires, à pleurer ou à tenter de se réveiller. Elle n'était pas ressortit pour ne pas voir que c'était vrai.
Soudain, elle fut saisit d'un horrible doute. Elle se précipita sur son téléphone et ouvrit messenger pour envoyer un message à Hugo.
Il était "inactif depuis 12 heures", et il était déjà 12h20...
Elle bloqua devant son écran pendant 5 minutes.
Pourquoi devait elle survivre ?
Des larmes commencèrent à couler sur ses joues.
Elle n'en pouvait plus. Elle ouvrit la fenêtre de sa chambre, ferma les yeux, prit une forte inspiration et, comme si son désespoir l'avait poussée, elle sauta.
En temps normal, l'étudiant qui révisait en face aurait poussé un cri en la voyant sauter, elle aurait été à l'école de toutes façon, et surtout, en temps normal, elle se serait rendu compte que sa chambre était à 2 mètres du sol et que quelqu'un était chez elle.
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Un bon début non?
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