Epilogue
— T'es certain que tu ne veux pas que je t'accompagne ?
— Hyunjin, Avait dit Jisung en lui prenant les mains. Ça fait un an qu'on sort ensemble et même avant ça, ça faisait deux ans qu'on sortait ensemble. Je pense que je ne vais pas pouvoir fuir indéfiniment, c'est ma mère c'est à moi de lui parler.
— Mais maintenant elle me déteste et-
— Justement.
Jisung avait plaqué un dernier long baiser sur ses lèvres avant de complètement sortir de sa voiture, laissant Hyunjin vaquer à ses activités de son côté tandis qu'il redémarrait afin de se diriger vers chez sa mère. Depuis un certain moment, ils avaient prévus de retourner dans leur ancienne ville afin de passer le bonjour à de vielles connaissances et leurs familles, Jisung voulait en profiter pour annoncer la vérité à sa mère.
Alors avec une boule au ventre, il toqua à sa porte. La vielle femme lui avait ouvert des les secondes qui suivaient et l'avait automatiquement enlacé.
— Mon fils ! Comme tu es beau. Tu manges plus que la dernière fois !
Dans un rire enfantin, Jisung était entré à l'intérieur de la maison. Sa mère ne pouvait s'empêcher de constamment s'inquiéter sur son état et sa santé, l'ayant sûrement trop couvé étant enfant. Jisung avait toujours été le seul fils de sa mère, l'enfant unique. Elle n'avait eu personne d'autre et l'avait aimé et chérit plus qu'il ne le fallait.
— On va passer à table !
Encore une fois, la mère avait fait beaucoup trop pour seulement deux. Jisung ne out s'empêcher de se rappeler toutes les fois où Hyunjin mangeait chez lui, il était toujours tellement heureux de pouvoir manger pour quatre que sa mère n'avait pas perdue cette habitude.
— Maman, j'ai quelque chose à te dire...
Aussitôt, la vielle femme avait relevé la tête et avait concentré toute son attention sur son enfant. Elle avait hâte, hâte d'entendre qu'elle allait enfin avoir une belle-fille, hâte de savoir qu'elle serait bientôt grand-mère où même qu'elle devrait se rendre au mariage de son enfant adoré. Mais malheureusement pour elle, elle n'aurait rien de cela.
— Ça fait quelques années que je réfléchis à comment te l'annoncer car j'ai peur de te décevoir mais je pense que c'est le bon moment.
La femme était soudainement devenue perplexe, ayant peur de l'annonce de son fils.
— Premièrement, comme tu peux le savoir Hyunjin et moi sommes collègue. Et bien, depuis un petit peu plus d'un an nous nous reparlons.
— Oh. Un blanc se créa un instant. La femme ne savait pas encore si c'était une bonne nouvelle ou non, elle avait dû ramasser son fils à la petite cuillère et essuyer ses larmes pendant plus d'une année, elle avait perdu confiance en Hyunjin. Je suppose que c'est une bonne chose si il a changé.
— Je ne dirais pas qu'il a changé, mais il a murit et on a mis les choses aux clairs sur notre dispute.
La femme acquiesça en souriant avant de reprendre son repas, pensant que la conversation était terminée.
— Mais je dois te dire la vérité de pourquoi on s'est disputé.
Jisung n'avait plus que deux solutions ; Tout dire d'un coup sans faire de pause ou essayer de désamorcer petit à petit.
— Je t'écoute.
— Hyunjin et moi on... On était pas seulement amis.
Pour l'instant, elle n'y voyait rien d'anormal. Ils avaient toujours été proches, presque comme des frères à ses yeux.
— Ce que je veux dire c'est que... Ce n'est pas une dispute d'amis qui nous a séparé il y a neuf ans mais... Son angoisse montait de plus en plus, il en tremblait et des millions de sentiments étranges se propageaient dans son être. C'était une dispute de couple.
Il ferma les yeux, ne voulant pas voir la réaction de sa mère. Il était apeuré, il avait peur de la décevoir, de la dégoûter, il avait peur, tout simplement.
— De... Couple ?
— Avant notre dispute, ça faisait deux ans que j'étais en couple avec Hyunjin et ça fait un an que nous sommes de nouveau ensembles.
C'était dit, la vérité était lâchée. Il ne pouvait plus qu'attendre une quelconque réaction.
— Après tout le mal qu'il t'a fait ?
— Je l'aime maman. Je l'aime vraiment et il m'aime aussi. Ce n'était qu'un malentendu la dernière fois et... On a murit, on est adulte maintenant.
La plus vielle ne savait plus quoi dire. Elle était dépassée par les événements.
— Tant qu'il te rend heureux...
Cette simple froide qui pouvait paraître froide avait, au contraire, réchauffé le cœur de Jisung. Il avait tellement douté, tellement panique et tellement attendu pour rien. Il ne pouvait qu'en être heureux finalement.
— C'est vrai ? Tu acceptes notre relation ?
— Évidemment, je sais qu'en soi Hyunjin est respectable et puis ton bonheur fait le mien. Je suis juste vexée d'être au courant littéralement dix ans après tout le monde.
Jisung avait nerveusement rit, il s'était fait tellement d'idées inutiles. C'était tellement stupide en y repensant, il aurait du s'en douter.
— Et, je le rencontre quand mon beau-fils ?
— Quand tu veux. Avait dit Jisung dans un soupir de paisibilité. Vraiment, quand tu veux...
Et pendant tout le reste du repas, il ne s'était empêché de sourire niaisement. Lorsque que le repas fut terminé, il rassembla ses affaires avant de se diriger vers l'extérieur, son sourire s'élargit lorsqu'il aperçu Hyunjin adossé à sa voiture.
— Toi ! S'était exprimé la vielle femme en s'avançant à grand pas vers l'ébène qui paniquait désormais. Comment oses-tu me voler mon fils après tous les repas que je t'ai préparé pendant deux ans ? Lui avait-elle dit en lui pinçant la joue.
Jisung regardait la scène en riant, heureux de voir sa famille réunie. Ils étaient sa famille.
— Je... Désolé, je suis désolé. Je ne voulais pas vous voler votre fils je-
— Je me fiche que tu me voles mon fils tant que tu le rends heureux, idiot ! Ce que je veux moi ce sont des petits-enfants alors tu me feras le plaisir d'accomplir mon bonheur.
— O-Oui madame.Avait répondu Hyunjin, la joue rouge.
Jisung continuait de les regarder en riant avant de foncer dans les bras de son petit ami encore déboussolé par les récents événements.
— Être amoureux d'un idiot pareil, tu es malade mon fils.
— Mais je préfère vivre malade plutôt que sans lui.
Fin.
—
Nous y voila, avant cette correction il y avait 42 chapitre j'arrive pas à croire qu'après en avoir rassemblé quelques-uns en un on en soit à 29 seulement mdrr
J'espère que ça vous a plu même si au final
J'ai pas vraiment réécris, je l'ai écris à 15 ans, j'en ai maintenant dix-neuf ça passe vote
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