Chapitre 9 - Présences hostiles
Le vent chaud soufflait sur la plage, soulevant des volutes de sable autour des débris de l'avion. Mais Jack ne voyait plus que ces empreintes.
— Quelqu’un est là, confirma-t-il à voix basse.
Ethan s’accroupit pour examiner les traces. Pieds nus, tailles différentes… et récentes.
— On n'est pas seuls, murmura-t-il.
Un frisson parcourut l’assemblée de survivants.
— Peut-être que c'est bon signe ? tenta une passagère, pleine d’espoir. Si des gens vivent ici, ils peuvent nous aider !
Jack échangea un regard inquiet avec Emma.
— Ou alors… commença-t-il, mais un bruit dans la jungle l’interrompit.
Un craquement. Puis un autre.
Quelque chose… ou quelqu’un bougeait entre les arbres.
Exploration de l’île
Jack, Ethan, Emma et Owens décidèrent de s’avancer prudemment dans la jungle pour chercher de l’eau… et découvrir qui se cachait sur l’île.
La végétation était dense, presque étouffante. L’air était humide, chargé d’une odeur étrange, un mélange de sel, de terre mouillée… et de quelque chose de métallique.
— Regardez ça, chuchota Emma.
Devant eux, une vieille carcasse d’avion, rongée par le temps et envahie par la végétation.
— On n’est pas les premiers à s’être écrasés ici… murmura Owens.
Soudain, un sifflement fendit l’air.
Jack n’eut que le temps de réagir avant qu’une lance primitive ne vienne se planter dans un tronc à quelques centimètres de son visage.
— À couvert ! cria-t-il.
Des ombres bougeaient dans les feuillages. Des hommes aux visages peints, armés de lances et d’arcs, les observaient avec une hostilité évidente.
— Pas un geste brusque… souffla Ethan.
Mais il était déjà trop tard.
Les survivants venaient de tomber sur les véritables maîtres de l’île… et ils n’avaient pas l’air amicaux.
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