Les hurlements résonnaient dans la cabine alors que l’avion tremblait violemment. Les lumières s’éteignirent une fraction de seconde avant que l’éclairage d’urgence ne prenne le relais. Une odeur de brûlé flottait dans l’air.

Dans le cockpit, Ethan Carter et Michael Owens luttaient pour stabiliser l’appareil.

— On a perdu le moteur droit ! hurla Owens en scrutant les écrans clignotants.

— Transfert de puissance sur le moteur gauche ! répondit Ethan en serrant les dents.

La radio crépitait.

— Vol 747, ici tour de contrôle. Nous avons détecté une anomalie sur votre appareil. Quelle est votre situation ?

Ethan saisit le micro d’une main ferme.

— Mayday, Mayday, ici vol 747 ! Nous avons subi une explosion en vol. Perte d’un moteur, altitude instable ! Demande atterrissage d’urgence !

Un silence oppressant s’étira avant que la tour ne réponde :

— Reçu, vol 747. Vous êtes trop loin de toute piste d’atterrissage immédiate. Stabilisez et maintenez votre altitude, nous cherchons une solution.

Ethan échangea un regard avec Owens. Stabiliser l’avion ? Facile à dire…

Dans la cabine

Les passagers s’accrochaient à leurs sièges tandis que l’avion penchait dangereusement sur le côté. Des cris de panique résonnaient, et plusieurs compartiments à bagages s’étaient ouverts sous la secousse, projetant valises et objets dans l’allée.

Emma Langford, la journaliste, tenta de garder son calme. Son regard se porta sur l’homme en costume sombre, qui, contrairement aux autres, ne semblait pas paniqué.

— Il se passe quelque chose de louche… murmura-t-elle en sortant son téléphone pour filmer discrètement la scène.

Non loin, Jack Wilson, l’ancien militaire, s’efforçait d’aider une passagère en pleurs à rattacher sa ceinture. Il sentit un mouvement brusque à sa droite.

L’homme en costume se leva brusquement et se dirigea vers l’avant de l’appareil. Jack suivit du regard, alerté par son comportement.

— Hé ! Vous allez où ? lança-t-il d’une voix autoritaire.

L’homme ne répondit pas et accéléra le pas.

Jack fronça les sourcils. Pas question de le laisser filer.

Dans la soute

Pendant ce temps, dans la partie inférieure de l’avion, une petite lumière rouge clignotait sous une caisse métallique… Une minuterie affichait 02:35… 02:34… 02:33…

Le compte à rebours venait de commencer.

Et personne ne le savait encore.