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Comme un cognard en plein visage

Printemps 1997

- T'es vraiment un très mauvais poursuiveur !

- J'ai le soleil dans le visage !

- C'est ce qu'on dit ...

Harry jeta le Souaffle a deux bon mètres de Ginny, mais Ginny étant Ginny, elle parvint à l'attraper du bout des doigts.

Il secoua la tête avec un sourire, perché sur son Eclair de feu.

- Y a-t-il une chose que tu ne saches pas faire en matière de Quidditch ?

- Non. Je suis géniale.

Il éclata de rire et rattrapa de justesse le Souaffle. Ginny aurait dû être en train de réviser, mais, après avoir failli jeter un sortilège de Chauve-Furie a des quatrième années qui faisaient trop de bruit dans la bibliothèque, elle avait compris qu'il était temps pour elle de faire une pause. Harry, occupé à rêvasser à propos de la dernière après-midi qu'ils avaient passé ensemble, avait été plus que ravi de trouver de quoi l'occuper.

Ils se trouvaient donc sur le terrain de Quidditch depuis déjà une heure, même si la saison était terminée. Harry était de plus en plus impressionné par les capacités de Ginny : il avait beau lancer le Souaffle n'importe comment, dans n'importe quelle direction, elle l'attrapait presque toujours. Ce n'était pas le cas du jeune homme, qui préférait largement le Vif d'Or.

- Il y a une chose que tu n'as pas essayé ! Triompha-t-il soudain. Batteuse !

- Et tu veux que je te tape avec quoi ? Un bâton ?

- Il a certains avantages à être capitaine, rétorqua-t-il avant de piquer vers le sol.

Il atterrit dans un dérapage et se hâta vers les vestiaires, d'où il ressortit quelques instants plus tard avec la malle qui contenait les balles et une batte. Ginny, qui s'était posée, semblait nerveuse.

- Harry ...

- T'en fais pas, la rassura-t-il, ce n'est pas compliqué.

- Tu as déjà essayé ?

- Oui. Et même si je n'ai pas la carrure de tes frères, je m'en suis sorti quand même.

- Mais j'ai encore moins leur carrure !

Sans répondre, il ouvrit la malle et lui tendit la batte. Les cognards s'agitaient sous leur sangles. Un air déterminé s'afficha enfin sur le visage de la rousse et Harry retint un sourire.

- Prête ? Interrogea-t-il en se penchant, prêt à libérer l'une des balles.

- Vas-y.

Il défit la sangle et le cognard fila dans les airs à toute vitesse. Harry s'écarta de plusieurs pas et regarda la balle voler au hasard jusqu'à ce qu'elle revienne enfin dans leur direction. Ginny, les yeux plissés pour mieux voir l'endroit où le cognard allait passer, se préparait à le frapper. Elle leva la batte et parvint à l'envoyer plus loin. Elle jeta aussitôt la batte et poussa un cri de joie, alors qu'Harry observait la trajectoire de la balle.

- C'est pas mal, mais c'est quand même pas trop ton truc.

- Oh ça va, on a pas tous tes muscles d'acier.

Sans répondre, le jeune homme se jeta sur le cognard qui revenait vers eux pour l'immobiliser. Il parvint à l'emmener jusqu'à la malle en le serrant contre lui tandis que Ginny le regardait faire, un sourire tendre sur le visage. Personne ne s'était jamais demandé comment on rangeait les cognards. Harry avait bien dû l'apprendre lorsqu'il était devenu capitaine, puisque c'était son rôle de ranger le terrain. Il posa la balle dans l'espace prévu et commença à se battre avec les sangles. C'était la partie qu'il détestait : il fallait tenir le cognard tout en essayant de faire passer la lanière de cuir dans la boucle.

- Harry ? Appela Ginny alors qu'il était occupé à pester.

- Hmmm ?

- Je t'aime.

Il fut tellement surpris qu'il lâcha le cognard. Il s'échappa de ses mains et fonça droit sur Ginny, qui s'écarta avec un temps de retard : la balle lui rentra dans l'épaule avant de partir dans la direction opposée, tandis que la jeune fille tombait au sol avec un cri de douleur. Harry se précipita vers elle, horrifié.

- Ginny ! Oh par Merlin je suis désolé ! Est-ce que ça va ? Non bien sûr que ça ne va pas... Oh bon sang...

Il l'aida à se redresser, complètement paniqué à la vue des larmes qui dégringolaient le long de ses joues. Sans plus se soucier du cognard qui volait en liberté autour du stade, il glissa un bras autour de sa taille et l'entraîna doucement vers le château en lui murmurant des paroles d'encouragement, entrecoupées d'excuses. Lui-même n'avait aucune idée de ce qu'il disait, bien trop perturbé par ce qu'elle lui avait dit.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin à l'infirmerie, Madame Pomfresh poussa un cri scandalisé et s'empressa de s'occuper de la jeune fille. Harry fut jeté dehors sans ménagement, avec interdiction de venir voir Ginny avant le matin. Une fois seul, il contempla quelques instants la porte de bois qui venait de se refermer sur la première personne à lui avoir jamais dit qu'elle l'aimait. Il sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine à cette simple pensée et il se détourna pour regagner la salle commune, l'esprit en ébullition. Lorsqu'il arriva devant le portrait de la Grosse Dame, il se rendit compte avec un grimace qu'il allait devoir expliquer à Ron qu'il venait de détruire l'épaule de sa sœur parce qu'elle lui avait dit qu'elle l'aimait.

- On va omettre cette partie là, marmonna-t-il pour lui-même.

- Je n'ai pas entendu, s'agaça la Grosse Dame.

- Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises situations, lança-t-il avant de s'engouffrer à l'intérieur, prêt à se faire assassiner par son meilleur ami.

Ginny sentit une main sur secouer doucement son épaule valide. Elle grogna, déçue que ce soit déjà le matin. Elle roula sur le dos et constata que sa blessure ne la faisait presque plus souffrir. Les doigts coururent le long de son bras et se glissèrent entre les siens. Elle fronça légèrement les sourcils en reconnaissant le propriétaire de cette main qu'elle connaissait maintenant si bien et se décida enfin à ouvrir les yeux.

L'infirmerie était plongée dans le noir et seule la lueur de la baguette de Harry permettait d'y voir quelque chose. En l'occurrence il s'agissait du visage du jeune homme penché au-dessus d'elle.

- Quelle heure est-il ? Marmonna-t-elle avant de bailler.

- Deux heures. Est-ce que ça va ?

- Ouais. Mieux.

- Je suis vraiment désolé, Ginny.

Son air angoissé la fit sourire et elle serra ses doigts entre les siens, avant de sentir la honte l'envahir.

- Pas de ta faute. J'aurais pas dû te dire... ça.

Elle détourna le regard, affreusement gênée. Elle n'avait jamais dit aux différents garçons avec qui elle était sortie qu'elle les aimait, mais c'était différent avec Harry. Cela avait toujours été différent.

- Ginny, appela-t-il doucement.

Elle évita de nouveau son regard et il se pencha pour l'embrasser, avant de murmurer :

- Est-ce que tu crois vraiment que je t'aurais réveillée à deux heures du matin si j'avais préféré que tu ne le dises pas ?

Elle osa enfin plonger son regard dans ses yeux vert émeraude et frissonna.

- C'est ... C'est pour ça que tu es là ?

- Hmmm.

Il l'embrassa à nouveau, puis murmura enfin :

- Je t'aime.

Ginny ne faisait pas partie de ces filles qui se pâmaient pour une déclaration. Non, Ginny était plutôt le genre à rire, rire encore et encore pour laisse s'exprimer toute cette joie que ces simples mots faisaient exploser en elle. Alors elle sourit et répondit sur le même ton :

- J'en ai de la chance !

Il pouffa et l'embrassa à nouveau. Elle lâcha sa main pour glisser ses doigts dans ses cheveux. Il était peut-être deux heures du matin, mais elle ne s'était jamais senti aussi heureuse.

- Tu avais vraiment besoin de venir me réveiller à deux heures du matin ?

- Ouais. C'était urgent.

Elle rit doucement et caressa son visage. Ses yeux verts brillaient dans l'obscurité.

- Allez, laisse-moi me reposer. Je suis convalescente, je te rappelle.

- N'importe quoi. Je t'ai déjà vu continuer un match avec un poignet foulé. Tu peux bien continuer à m'embrasser avec une épaule détruite, non ?

- Non, parce que c'est toi qui l'as détruite.

- J'ai été surpris ! Se défendit-il.

- Désolée, mais c'était plus fort que moi. Tu me faisais rire à pester contre ce pauvre cognard.

Harry s'apprêta à répondre, mais il fronça soudain les sourcils.

- Le cognard, commença-t-il. J'ai oublié d'aller le récupérer.

Ginny se mit à rire et il passa une main sur son visage catastrophé.

- Bibine va me tuer !

- Tu lui diras que ta copine t'a fait une déclaration d'amour.

- Aucun doute qu'elle ne m'enlèvera pas de point après ça.

- Je suis sûre que c'est une grande romantique dans l'âme.

- Arrête de raconter n'importe quoi.

Il posa un baiser sur ses lèvres pour l'empêcher de rire et se leva.

- Bonne nuit, Ginny.

- Bonne nuit, mon p'tit pote Potter !

Il lui tira la langue et disparut sous sa cape.


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