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Chapitre 5

— Bonjour, Miss Granger, comment allez-vous, aujourd'hui ?

Hermione s'assit en face de Lucius et lui adressa un mince sourire.

— Je vais bien, merci, dit-elle. Malgré le temps...

Lucius jeta un œil par la fenêtre du café où ils s'étaient retrouvés.

—  Vous avez quelque chose pour moi ? demanda alors Hermione en retirant son trenchcoat trempé.
— Oui et non. Je n'ai pas réussi à prendre contact avec Monsieur Potter, ni mon fils. Par contre, j'ai échangé quelques mots avec la fille Weasley, Ginevra.

Hermione haussa les sourcils, surprise.

— Vous avez vu Ginny ? Où ?
—  Ici même, sur le Chemin de Traverse, répondit l'homme blond. Narcissa et moi étions venus pour visiter une maison, et nous sommes tombés nez à nez dans le hall d'une maison en vente.
—  Ginny qui visite une maison à vendre ? s'étonna Hermione. Elle était seule ?
— Oui. Du moins, il n'y avait personne avec elle quand nous l'avons rencontrée. Je ne lui ai pas parlé de vous, mais elle a semblé très surprise de me voir...
— Qui ne le serait pas... Vous étiez censé rester à Azkaban jusqu'à la fin de vos jours...

Lucius ne répondit rien. Hermione fronça alors les sourcils.

—  Vous vendez le Manoir ? demanda-t-elle.

L'homme la regarda, surpris.

—  Eh bien non, d'où tenez-vous cela ?

Hermione cligna des paupières.

— Vous venez de dire que vous visitiez une maison à vendre... dit-elle sans comprendre.

Lucius grimaça puis soupira.

—  Oui, dit-il. C'est exact. Mais ce n'est pas pour nous. Ni pour Drago. Enfin, en quelque sorte.
— Mais encore ?

Lucius regarda la jeune femme puis grommela.

—  Narcissa a demandé le divorce, lâcha-t-il alors en croisant les bras comme un enfant boudeur. Je lui cherche une maison, c'est le moins que je puisse faire puisque le Manoir appartient aux Malefoy. Elle ira vivre chez Drago à Londres le temps de lui trouver un nouveau lieu de résidence à sa hauteur...

Hermione plissa les yeux et un sourire un peu narquois étira sa bouche.

—  Chassez ce vil sourire de votre visage, grogna alors Lucius. Et pas de morale, je vous prie.
— Oh, je ne dirais rien du tout, répondit la jeune femme en s'adossant à sa chaise. Juste que vous auriez peut-être dû rester à Azkaban quelques années de plus au lieu de tout faire pour sortir de là... Votre femme aurait pris le temps de guérir de vos exactions et le retour se serait peut-être mieux passé.

Lucius ouvrit la bouche, mais n'eut pas le temps de répondre, un serveur s'annonça en se raclant la gorge puis déposa les cafés que l'homme avait commandés avant l'arrivée de la jeune femme.

—  Parlez-moi un peu de Ginny, dit Hermione quand le serveur s'en alla.
— Que voulez-vous que je vous dise, je ne l'ai croisée que quelques minutes...
—  À d'autres, Monsieur Malefoy, répondit la jeune sorcière en plissant un œil. Je vous connais assez bien pour pouvoir assurer sans trop me tromper que vous avez entrepris des recherches dès votre retour au manoir. J'ai tort ?

Lucius marmonna puis soupira.

— Oui, dit-il alors. Vous avez raison, j'ai bien fait quelques recherches sur Miss Weasley quand je suis rentré chez moi, mais contrairement à ce que vous vous imaginez, elles n'ont pas été fructueuses. Ginevra Weasley est encore à Poudlard, donc je n'ai pas trouvé quand chose sur elle, ni sur sa famille, du reste.
— C'est-à-dire ?
— C'est-à-dire que je n'ai trouvé aucune mention de la famille Weasley, hormis Percy, dans le Sorcinet tout entier depuis des mois. Voilà.

Hermione pinça les lèvres.

—  On dirait qu'ils n'ont pas mis le nez hors de chez eux depuis la fin de la bataille, reprit Lucius. J'ai dans l'idée d'aller voir Percy Weasley prochainement, mais avant, je voulais savoir si vous vouliez venir avec moi.

Hermione haussa un sourcil puis soupira en secouant la tête.

— Malheureusement, je ne vais pas pouvoir, dit-elle. Je n'ai pas le droit de m'absenter de mon travail plus d'une heure par jour, et en général j'en profite pour aller déjeuner, alors...
— Dans ce cas, demain, à l'heure du déjeuner, je viens vous chercher et nous allons au Ministère.

Aux mots « je viens vous chercher », Hermione eut un violent frisson et elle secoua vivement la tête.

— Non ! dit-elle un peu vivement. Non, inutile, nous... Retrouvons-nous à l'entrée du Ministère, ce sera parfait. Onze heures ?

Lucius resta coi un moment puis hocha la tête.

— Onze heures demain à la cabine téléphonique, alors, c'est noté, dit-il.

Hermione se leva ensuite et après lui avoir souhaité une bonne journée, la jeune femme s'en alla, un peu rapidement selon Lucius.
Intrigué, l'homme eut une vive envie de la suivre, mais leur « relation » était encore trop fragile pour qu'il se permette d'être pris en train de la filer. Il décida donc de prendre son mal en patience. Un jour, elle se trahirait et finirait par tout dire, il en était certain.

.

Le lendemain, Hermione quitta son sordide quartier à toute vitesse. Même si c'était lundi, retrouver ses amis était plus important que son travail.

— Où tu vas comme ça, beauté ?
— Je ne suis pas de service aujourd'hui, du balai ! retorqua Hermione en repoussant un homme qui tendait la main vers elle.
— Ok, ok, on ne se fâche pas...

L'homme leva les mains et Hermione ronfla puis s'éloigna rapidement. Elle connaissait ce gars, elle avait eu à faire à lui à plusieurs reprises, il avait toujours été gentil avec elle et il payait bien, mais aujourd'hui, elle n'avait pas le temps.
D'un pas large, elle quitta l'Allée des Embrumes et transplana jusqu'à Big Ben. De là, elle se rendit à pied jusqu'à la cabine téléphonique rouge trafiquée qui permettait aux sorciers de descendre au Ministère de la Magie.  Ce n'était pas l'entrée officielle, d'ordinaire, les gens y entraient par des toilettes abandonnées en mettant les deux pieds dans la cuvette et appuyant sur le bouton de la chasse d'eau. Pas très glamour...

— Ah ! Vous voilà.

Hermione sursauta et Lucius Malefoy s'approcha à grands pas. Hermione fronça alors les sourcils puis se redressa.

— Drago ?

Le fils Malefoy se décala de l'ombre de son père et quand il vit la jeune Gryffondor, il resta immobile.

— Granger ? souffla-t-il, visiblement surpris.

Hermione se mordit la lèvre puis inspira et se détourna.

— Allons-y, dit-elle alors.

Elle fouilla dans son sac à main et en tira un jeton en or.

— Vous avez un jeton du Ministère ? s'étonna Lucius. Mais d'où...
— Vous ne voulez pas le savoir, lâcha Hermione en entrant dans la cabine.

Lucius n'insista et jeta un coup d'œil à son fils. En apprenant que son père allait rejoindre Hermione au Ministère de la Magie, Malefoy Junior avait voulu l'accompagner. Pas qu'il se soucie de quoi que ce soit concernant Percy Weasley ou les Weasley en général, mais il n'avait pas revu les trois Gryffondors depuis la fin de la bataille à Poudlard et oui, il s'inquiétait un peu quand même, surtout quand son père lui avait fait comprendre que le Ministère avait abandonné les trois jeunes sorciers sans qui le Lord Noir serait toujours en vie... Oui, il se souvenait parfaitement d'avoir été négatif en parlant d'eux, mais il avait réfléchit depuis, et il rejoignait lentement, mais sûrement les idées de son père...

Hermione remercia le concepteur de la cabine téléphonique car même avec un adulte imposant comme Lucius Malefoy et son fils qui la dépassait d'une tête, la jeune femme n'était pas compressée contre l'une des parois. On aurait même pu mettre deux ou trois personnes de plus, à vrai dire...

La descente jusqu'au premier étage du Ministère fut cependant plutôt longue pour la jeune femme qui avait très hâte de s'éloigner de ces deux hommes. Non pas parce que leur présence l'insupportait, mais tout simplement parce qu'ils n'avaient rien à se dire...

.

Les trois sorciers se trouvaient devant le bureau qu'on leur avait indiqué comme étant celui de Percy Weasley, sous-secrétaire d'un quelconque département du Ministère de la Magie qui avait échappé à Hermione.

— Vous restez là ? demanda Lucius.
— Pourquoi voudrais-je entrer ? répliqua aussitôt son fils.

Lucius n'insista pas. Il regarda Hermione qui inclina le menton. L'homme souffla alors par le nez puis toqua contre la porte à la moitié supérieure en verre fumé, et on l'autorisa à entrer.
Quand la porte du bureau se referma, Hermione soupira et s'éloigna dans le petit couloir. Au bout, un comptoir avec une secrétaire en train de lire un épais roman. À l'autre bout, les toilettes. Entre les deux... le vide.

— Même pas une chaise, soupira Hermione en s'adossant au mur de lambris gris.
— En effet, nota Malefoy. C'est étrange.

Un silence s'installa ensuite et le blond regarda la Gryffondor. Il ne l'avait pas revue de la Bataille de Poudlard, quasiment un an plus tôt, et ses souvenirs d'alors se heurtaient à ce qu'il avait sous les yeux.

— Tu as changé, Granger, dit-il en s'adossant en face de la jeune femme.

Hermione leva les yeux vers lui et fronça les sourcils. Elle détourna ensuite la tête.

— Je n'ai pas l'impression, répondit-elle.
— Moi si. Tu n'étais pas comme ça la dernière fois que je t'ai vue...

Hermione passa sa langue contre ses dents puis souffla par le nez et se redressa.

— Je ne suis plus l'écolière acharnée de travail, dit-elle simplement. J'ai... dû m'adapter, après la bataille...

Elle replaça son sac à mains sur son épaule et resserra les pans de son manteau.

— Tu n'as pas l'air de prêter plus d'attention à toi qu'à l'époque, par contre.

Hermione tourna la tête vers le Serpentard.

— D'où te permet-tu de juger ma façon de m'habiller ? demanda-t-elle.
— Je ne te juge pas, je constate, c'est tout...

Malefoy haussa les épaules. Hermione se mordit la lèvre et regarda vers la secrétaire qui mâchonnait un réglisse.

— La vie... ne m'a pas fait de cadeau après la bataille, dit-elle alors. Le Ministère nous a abandonné, Harry, Ron et moi... Nous avons risqué nos vies pendant des mois pour trouver et détruire les Horcruxes de Voldemort, nous avons été blessés, ensorcelés, presque tués... Et puis tout d'un coup, tout s'arrête. Harry est tué par Voldemort, il revient à la vie grâce à la Pierre de Résurrection, il achève Voldemort et rideau.

Hermione serra les mâchoires et grimaça. Elle baissa le nez et renifla. Malefoy se redressa, surpris.

— Granger...

Il s'approcha d'elle et leva les yeux au ciel en la prenant dans ses bras. La jeune femme appuya son front contre son épaule et hoqueta. Elle recula ensuite et le blond passa son pouce sur sa joue. Il lui proposa ensuite de s'asseoir et de tout lui raconter.

.

Lucius passa près de deux heures avec Percy, et dans le couloir, on n'entendit ni cris ni paroles véhémentes. Cela aida Hermione à s'ouvrir un peu, mais elle resta très vague sur le travail qu'elle avait trouvé après avoir compris que personne ne lui viendrait plus en aide pour rendre la mémoire à ses parents.

— Tes parents...
— Ils vivent toujours dans la maison où j'ai grandi, dans la banlieue de Londres, sans se douter une seule seconde qu'ils ont eu une fille un jour...

Hermione renifla et s'essuya le nez avec un mouchoir en papier. Malefoy l'observa alors à la dérobée. Il la trouvait à peine changée que la dernière fois qu'il l'avait vue, à la Bataille de Poudlard...
Avec ses longues mèches bouclées brunes, son visage aminci et ses grands yeux bruns, elle était telle qu'il se souvenait d'elle, physiquement du moins. Car psychologiquement, elle avait changé. Son regard était dur, elle serrait presque tout le temps les mâchoires, elle fuyait les autres... et surtout elle se cramponnait à son sac comme si sa vie en dépendait.

Le blond allait parler quand la porte du bureau s'ouvrit. Lucius sortit dans le couloir, suivit de Percy qui regarda autour de lui. Quand il vit Hermione qui se levait, son visage pâlit et, même s'ils n'avaient jamais été très proches par le passé, quand Hermione fit un pas en avant, Percy Weasley, le moins chaleureux de toute la famille, la prit dans ses bras et l'étreignit si solidement que la jeune femme crut manquer d'air alors qu'elle fondait en larmes...

— Viens, fils, dit alors Lucius.
— Mais, Père...

Lucius secoua la tête. Drago jeta un dernier regard à Hermione puis se détourna et ils quittèrent le Ministère via une des cheminées du grand hall d'arrivée.

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