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Chapitre 28

Lorsque Lucius reprit connaissance, quatre jours s'étaient écoulés, et quand il ouvrit les yeux, il eut du mal à reconnaître l'endroit où il se trouvait. Ce ne fut que lorsqu'il vit Hermione, endormie dans un fauteuil près du lit, sous une couverture à carreaux, qu'il comprit. Il referma ensuite les yeux et se rendormit.

Hermione se réveilla avec le trille d'un oiseau posé sur le rebord de la fenêtre. Elle sourit au moineau qui s'envola à tire d'ailes, puis elle se redressa en repoussant la couverture. Machinalement, elle regarda vers le lit et fronça les sourcils : il y avait quelque chose d'étrange avec Lucius. Elle quitta son fauteuil, s'approcha du lit, prit la main de l'homme, posée sur les couvertures, et serra les doigts.

— Lucius, vous m'entendez ? demanda-t-elle. Réveillez-vous, je vous en prie...

La jeune femme baissa les yeux et détourna la tête vers la fenêtre. Soudain, elle sentit une pression sur sa main et regarda l'homme blond.

— Hermione... ? dit-il dans un souffle.
— Oh, Merlin ! s'exclama alors la Gryffondor. Vous êtes revenu !

Elle serra la grande main entre les siennes, contre son cœur, et Lucius tourna la tête vers elle en sortant son autre bras de ses couvertures. Il posa sa main sur la joue de la jeune femme en larmes et sourit doucement.

— J'ai eu tellement peur... dit Hermione en s'appuyant contre la main. Vous êtes dans un tel état...

Lucius laissa retomber sa main en soupirant et la porta à ses yeux.

— Je ne me souviens de rien... dit-il. On a du... m'effacer la mémoire...
— À quand remonte votre dernier souvenir...

Lucius regarda la jeune femme.

— Au moment où j'ai été enlevé dans mon bureau... dit-il. Votre visage terrorisé me hante, Hermione...

La jeune femme grimaça de douleur. Elle se pencha alors et embrassa doucement Lucius qui posa une main dans son dos. Elle appuya ensuite son front contre le sien et une larme tomba sur la joue de l'homme.

— Épousez-moi, Hermione... souffla-t-il. Maintenant....

La jeune femme rigola entre les larmes. Elle se redressa, sourit, et l'embrassa de nouveau, plus vivement. Il lui rendit son baiser et la prit dans ses bras. Elle s'allongea alors sur les couvertures et se serra contre lui. Ils restèrent un long moment sans bouger ni parler avant qu'on ne toque à la porte. Aussitôt, Hermione quitta le lit et alla ouvrir, c'était Drago. Elle le tira dans la pièce avec un grand sourire et quand le blond vit son père réveillé, il se jeta sur lui pour l'étreindre comme il l'avait très rarement fait ces dernières années.

— Merlin, père, vous nous avez fait une sacrée peur ! dit le blond en s'asseyant au bord du lit. Quand je vous ai trouvé, dans cette cave, j'ai cru que vous étiez mort...

Lucius serra la main de son fils dans la sienne et secoua la tête.

— Je n'ai aucune idée de ce dont tu parles, dit-il.
— On lui a effacé la mémoire, dit Hermione en s'approchant. La seule chose dont il se souvient, c'est le moment où il a été enlevé, ici même...
— Je vois, répondit Drago. Un Légilimens serait peut-être utile, non ?
— Peut-être, mais le seul que je connais, c'est Rogue, répondit Hermione avec une grimace, les bras croisés sous sa poitrine.
— Potter est Légilimens, dit alors Malefoy.
— Potter ? répéta Lucius. Mais depuis quand ?
— Depuis longtemps, mais il ne s'en est jamais vraiment servi, dit Hermione. Il ne pourra pas accéder à des souvenirs qui ont été modifiés.
— Tu crois ?

Hermione hocha la tête. Elle s'assit dans le fauteuil où elle avait passé la nuit et se frotta le visage.

— À part Rogue, qui pourrait être assez puissant pour accéder à des souvenirs magiquement altérés ? demanda-t-elle.
— Techniquement, ce n'est pas possible, mais Dumbledore aurait sans doute pu...
— Là encore, il est mort, soupira Hermione. Si au moins vous pouviez vous souvenir d'un seul visage... ! dit-elle ensuite en regardant Lucius.

Il secoua la tête.

— Je suis vraiment désolé...
— Ce n'est rien, Père, répondit Malefoy. Reposez-vous. Nous avons peut-être un début de piste, mais je dois creuser encore, et j'ai peur des réveiller quelques... esprits malfaisants.
— De quoi parles-tu ? demanda Hermione. Quel début de piste ?
— Je ne peux pas encore en parler, je dois creuser, répéta le blond. Je vous en dirais plus quand j'en saurai plus.

Personne n'insista et les deux plus jeunes quittèrent ensuite la chambre pour laisser Lucius se reposer. Sedia apparut l'instant d'après avec un plateau-repas et Hermione la suivit des yeux quand elle disparut dans la chambre de son Maître.
La Gryffondor fronça les sourcils quand la porte se referma et chercha alors Drago des yeux. Elle le rejoignit en haut des marches donnant sur le hall et souffla :

— Tu n'as pas trouvé Sedia bizarre ce matin ?
— Je ne l'avais encore pas vue, répondit le blond. Pourquoi tu dis ça ?
— Je ne sais pas, elle m'a lancé un regard très étrange quand elle a fermé la porte de la chambre de ton père...
— Bah, elle est sans doute inquiète, ne t'en fais pas. Tu viens prendre un petit-déjeuner avec moi, sinon ?
— Volontiers, je meurs de faim.

Dans la chambre de Lucius, pendant ce temps, l'homme s'était redressé contre un monceau d'oreillers installés par Sedia, debout près de lui sur le lit.

— Merci, répondit l'homme blond quand elle rajouta un oreiller derrière sa tête.
— De rien, Maître... Je vous apporte votre petit-déjeuner ?

Lucius opina. Sedia sauta alors du lit et alla chercher le plateau. Il contenait des œufs brouillés, deux tartines beurrées, un bol de café noir, un verre de jus de fruits et une pomme. Plus le journal du jour.

— Quel festin, dit Lucius. Es-tu sûre que je puisse manger tout cela en étant à peine réveille ?
— Je l'ignore, Maître, mais vous n'avez rien avalé depuis quatre jours, vous devez avoir faim...

Lucius sembla réfléchir un instant puis haussa les épaules.

— À vrai dire, je ne sais pas, répondit-il. Maintenant, laisse-moi, tu veux ?

Sedia s'inclina puis se détourna et quitta la chambre. Dans le couloir, elle serra les mâchoires et disparut dans un nuage de fumée.

.

À la cuisine, Drago était occupé à préparer des œufs brouillés, tandis qu'Hermione lisait le journal du jour.

— Il n'y a rien de bien passionnant, aujourd'hui, dit-elle en tournant une page. Oh, dis, tu sais quoi ? J'ai envie de raisin ce matin...
— Du raisin ? On n'en a pas, je crois, si ?

Hermione haussa les épaules et quitta la table pour se rendre dans le cellier. Elle était venue plusieurs fois dans cette grande pièce où toute la nourriture périssable était entreposée et maintenue fraiche par la magie.

— Alors... Du raisin... Du raisin, du raisin... Ah ! Merde !

La jeune femme trébucha et se retint à une étagère. Un bocal vacilla, mais Hermione le retint et soupira. Elle baissa ensuite les yeux et fronça les sourcils. Elle avait trébuché sur un morceau de tissu clair qui dépassait de derrière un sac de patates.

— Sedia, tu ne devrais pas laisser traîner tes torchons, quelqu'un va se...

Se penchant pour le ramasser, la jeune femme remarqua immédiatement que le tissu n'était pas un torchon.

— Nom de... ?! Sedia ! Mais qu'est-ce que...

L'Elfe de Maison était roulée en boule sous l'étagère, immobile. Le tissu était sa tunique, et quand Hermione la fit rouler vers elle, elle reconnut les symptômes d'une Stupéfixion. Son génial cerveau ne mit pas longtemps à faire le lien et quand elle jaillit dans la cuisine avec l'Elfe dans les bras, elle se figea aussitôt.

— Drago, je... !
— On ne bouge plus, la punaise ! s'exclama une femme, plantée au milieu de la pièce.
— Qui êtes-vous ? demanda alors Drago. D'où venez-vous ?!
— Mon nom vous importe peu, d'où je viens également, par contre, vous, vous aller là où personne ne revient !
— Quoi ? dit Hermione.

Elle déposa Sedia sur le sol, près de la cheminée, et s'approcha de la femme qui la tenait en joue de sa baguette magique. Pour tenir Drago en respect, elle avait un poignard recouvert d'une substance blanchâtre.

— Ma lame est recouverte d'un poison neurotoxique qui tue en quelques secondes, dit alors la femme. Si tu fais un pas, sale Sang-de-Bourbe, il mourra.

Hermione sentit la colère monter en elle. Elle serra les mâchoires et leva les mains.

— Non, Hermione ! s'exclama alors Drago.

Il fit un pas en avant, et soudain, la cuisine explosa. Le Serpentard fut durement projeté contre la table en pin massif et l'intruse propulsée contre le mur près de la cheminée. Baguette et poignard volèrent, avant que la femme ne se relève, sonnée et un peu désorientée.

— Argh ! Que fais-tu, salope ! s'exclama-t-elle.

Elle se racla la gorge de ses ongles, comme si quelque chose l'étranglait.

— Relâche-moi ! ordonna-t-elle.
— Non ! Vous vous êtes introduite dans un Manoir d'un sorcier ! Vous avez pris l'apparence de son Elfe de Maison ! Pourquoi ?! s'exclama Hermione.

Elle avait le bras tendu devant elle, les doigts crispés. Effrayé, Drago était incapable de bouger.

— Hermione... tenta-t-il. Ne fais pas ça...

La jeune femme l'ignora. Hermione resserra alors ses doigts et l'intruse suffoqua.

— Qui ?! s'exclama alors la Gryffondor. Qui vous envoie ?!
— Per...sonne...

La femme couina quand les doigts se serrèrent un peu plus.

— Qui ?! répéta Hermione. Dans dix secondes, je vous brise le cou !
— Nar... cissa...

La voix de la femme était à peine audible, mais les deux jeunes sorciers comprirent sans problème le nom qu'elle prononça. Surprise, Hermione relâcha sa prise et la femme tomba lourdement sur le dos en haletant.

— Narcissa... ? dit Hermione en regardant Drago. C'est ta mère l'instigatrice de tout ça ?!
— Je...
— Tu le savais ?!
— Je... Je m'en doutais, je... Écoute, Hermione, je vais régler le problème, je...
— Non ! répliqua la brunette. Je vais régler le problème ! Définitivement !

Elle quitta la cuisine à grands pas, et Malefoy la suivit. Il l'attrapa par le bras dans le hall et la jeune femme se retourna vivement.

— Non ! Hermione, je t'en prie, ne fais pas ça... C'est ma mère...

Hermione releva le menton. Elle tourna soudain la tête et vit Lucius, debout en haut des marches. Elle se détourna alors vivement et Drago la suivit.

— Ne fais pas ça ! dit-il. Je t'en prie !
— Elle a tenté de tuer ton père ! répliqua la jeune femme. Tout ça pour quoi ? Jalousie ! Une putain de jalousie ! Elle ne supporte pas de me voir heureuse avec ton père, Drago ! Cette femme, dans la cuisine, elle était venue me tuer !
— Vous tuer ?

Lucius descendait prudemment les marches en s'appuyant sur une canne.

— Pourquoi Narcissa voudrait vous tuer ? demanda-t-il. Pourquoi...

Hermione ferma les yeux.

— Parce que tu m'as laissée sans un sou, Lucius.

Les trois sorciers pivotèrent vers l'entrée de la cuisine, et découvrirent Narcissa qui soutenait l'intruse. Elle la fit asseoir contre un mur puis se redressa.

— C'est toi qui as divorcé ! s'exclama Lucius. Tu devais savoir qu'en me quittant, tu n'aurais absolument rien des Malefoy ! Nous avions un contrat de mariage qui le stipulait noir sur blanc !

Narcissa serra les mâchoires et les ailes de son nez remuèrent. Hermione la regarda, furieuse.

— Vous devriez avoir honte ! s'exclama-t-elle alors en marchant sur elle.

Elle lui décocha une gifle sonnante et ajouta :

— Vous avez demandé ce putain de divorce ! Vous avez refusé de voir qu'il avait changé ! Mais moi je l'ai vu ! Et ça vous ne le supporterez pas ! Sang-Pur de mes deux !
— Hermione... ! s'exclamèrent le père et le fils d'une même voix.

Elle les regarda durement puis reporta son attention sur Narcissa.

— Au lieu de partir sans faire de vagues, d'accepter d'avoir tout perdu, vous avez décidé de vous venger ! dit-elle, en larmes. Vous avez décidé de blesser votre ex-mari, de le blesser dans ses chairs ! Tout ça pourquoi ? Parce que vous êtes jalouse que moi, une pute, je vive ici, que je sois bien avec lui, que j'aie envie de l'épouser !

Narcissa eut un hoquet. Elle serra les mâchoires, droite, digne, la tête tournée.

— Regardez-moi, bordel ! hurla soudain Hermione.

Elle la bouscula alors et Narcissa s'adossa au mur, silencieuse. Hermione montra les dents.

— Partez, dit-elle alors. Quittez ce manoir, quittez Londres. Si jamais vous revenez, Narcissa Black, je vous tuerai.
— Hermione !

La Gryffondor releva le menton. Narcissa la regarda alors avec effarement.

— Je ne vous laisserai pas faire plus de mal à l'homme que j'aime, dit alors Hermione. Vous lui en avez assez fait comme ça. Allez-vous-en et ne revenez jamais !

Narcissa avala sa salive difficilement. Elle regarda alors son fils et son ex-mari, tous les deux abasourdis par les paroles d'Hermione. Soudain, elle se détourna, se pencha sur l'intruse et transplana. Hermione se protégea de ses bras, mais le remous provoqué par la distortion temporelle la propulsa sur le dallage noir et blanc et elle demeura étendue, immobile, pendant quelques secondes, avant de se redresser sur les bras. Elle tenta ensuite de se relever, mais sa main dérapa et sa tête heurta sourdement le marbre et elle resta sur le carreau.

— Hermione !

Malefoy se précipita sur la jeune femme et la retourna sur le dos. Il l'enleva ensuite dans ses bras et la ramena près de Lucius.

— Qu'allons-nous faire, maintenant, Père ? demanda-t-il.
— Rien, mon fils, répondit l'homme blond en caressant les cheveux d'Hermione. Nous allons reprendre notre vie et oublier tout ça... Conduis-la dans sa chambre, puis viens m'aider à retourner dans la mienne, je t'attends ici...

Avec une grimace de douleur, il s'assit sur les marches et Drago hocha la tête. Il monta alors vivement au premier, puis revint aider son père à se remettre au lit, après quoi il s'assura que Sedia allait bien et lui confia les deux sorciers avant de transplaner chez les Dursley. Il avait besoin de faire le vide...

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