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Chapitre 22

— Bien, nous faisons donc ainsi ?
— Oui... Je vous fais un chèque ?
— Si vous avez, un chèque de banque, sinon un virement depuis Gringotts.

Hermione hocha la tête.

— Douze mille Gallions, donc, dit-elle en se levant. Vingt mille au départ réduits suite à l'effondrement du toit principal.
— Vous allez y laisser toutes vos économies, Miss Granger, dit le Notaire d'un air désolé.
— À présent, c'est moi que cela regarde, répondit la jeune femme. Préparez les papiers, je vous enverrais l'argent dès que je serais rentrée.

Le Notaire hocha la tête puis Hermione quitta le bureau après lui avoir serré la main brièvement. Elle transplana quand elle fut dans le couloir et reparut, non pas dans le hall du Manoir Malefoy, mais à Pré-au-Lard.

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— Je ne sais pas si ça a été une bonne idée, Hermione...
— Le professeur Rogue vous a tout légué, Madame, répondit Hermione en regardant McGonagall. Mais vous n'auriez jamais rénové ce manoir, je me trompe ? Il aurait fini par tomber en poussière et le seul bien que les Rogue n'aient jamais possédé aurait disparu dans l'ignorance la plus totale, tout comme le dernier membre de cette famille.

McGonagall ne répondit rien. Elle se servit une tasse de thé et Hermione debout devant le bureau, souffla par le nez.

— Je devais le faire, dit-elle alors. Le professeur Rogue n'a jamais été quelqu'un de gentil avec moi, ou avec les autres Gryffondors, mais pour sa mémoire, je devais le faire. Je sais que je vais y laisser des plumes, mais...

La Directrice de Poudlard secoua la tête.

— Ne dites rien, dit-elle. Parlez-moi plutôt de votre nouvelle vie chez les Malefoy...

Hermione esquissa un sourire puis s'assit et McGonagall poussa vers elle une tasse de thé.

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— Père, c'est...
— Je sais, on dirait de l'extorsion, mais j'ai fait tous les calculs plusieurs fois et avec l'aide de Miss Granger, ce manoir sera retapé d'ici l'été prochain.
— Père, vous lui demandez presque mille cinq cents Gallions par mois... dit Malefoy junior, choqué.
— Je sais, je sais !

Lucius porta ses mains à son visage puis soupira profondément.

— Qu'est-ce je peux faire d'autre ? demanda-t-il alors. Elle insiste, Drago...

Le Serpentard serra les lèvres puis haussa les épaules.

— Épousez-la, lâcha-t-il alors. Ainsi, lui demander de l'argent ne sera plus considéré comme... de l'escroquerie.

Lucius fit un bond dans son fauteuil.

— Tu es fou ?! s'exclama-t-il. Elle...
— Elle a dix-neuf ans, vingt dans quelques semaines, c'est une femme, elle est belle, elle est riche... Que vous faut-il de plus ?

Lucius secoua vivement la tête.

— Alors je vais l'épouser, dit Drago en croisant les bras.
— Merlin ! répliqua aussitôt son père.
— Mais bon sang, reconnaissez que cette fille est plus riche que nous deux réunis ! répliqua alors Drago à son tour sur le même ton. Grâce à son argent, ce manoir sera plus beau qu'il ne l'aura jamais été ! Et il sera purifié de toute sa magie noire !

Lucius quitta son fauteuil et se mit à arpenter la pièce.

— Je ne peux pas, dit-il alors. Je ne peux pas lui infliger une telle chose !
— Infliger... ? répéta Drago, surpris. Infliger quoi ? Notre nom ?

Son père le regarda et déglutit.

— Drago, je suis désolé, je n'ai pas réfléchi... dit-il alors.
— Il n'empêche que vous l'avez dit. Vous pensez donc réellement que notre nom est un fardeau ? Si j'épouse Potter, père, il ne sera pas question que j'abandonne mon nom ! Je suis un Malefoy, je suis fier de l'être !
— Je...

Mais Drago se leva et quitta le bureau de son père.

— Drago... !

La porte se referma et Lucius s'appuya contre la bibliothèque en soupirant profondément. Il passa une main dans ses cheveux et retourna à son bureau. Là, sur une feuille, s'étalaient toutes les dépenses mensuelles du manoir, englobant les divers entretiens urgents et les défenses régulières, et à côté, sur une autre feuille, l'argent qui rentrait. Et la différence était facile à voir...

— Je vais devoir retourner travailler, dit alors l'homme blond en s'asseyant dans son fauteuil. Mais qui voudra d'un ancien Mangemort réformé ? Le Ministère me mettra au premier étage, avec les gens de moindre importance qui sont remplaçables et...

Lucius soupira et s'appuya contre son dossier. Son regard se posa sur le portrait austère de son père, Abraxas Malefoy, dont le père avait fait construire le Manoir aux alentours de la fin des années dix-huit cent... Depuis, ça avait toujours été des Malefoy qui y avaient vécu, et Lucius ne concevait pas de devoir un jour le quitter et le vendre à un cousin. Où irait-il s'il n'avait plus le Manoir ?

— Que dois-je faire, Père ? demanda-t-il alors au tableau. Miss Granger est beaucoup plus jeune que moi, elle a plus de vingt ans de moins que moi, mais elle n'est plus une enfant depuis longtemps et elle a eu un début de vie de femme si difficile ! Elle est usée bien avant l'âge...

Lucius se tut et pivota alors pour regarder le paysage par les hautes fenêtres de son bureau. Le mois de juin était chaud et beau cette année, mais cela n'augurait pas un bon mois de juillet et encore moins un beau mois d'aout.
Pivotant à nouveau vers son bureau, Lucius observa les papiers étalés sur le meuble. Depuis sa sortie de prison, il s'efforçait de maintenir le manoir dans un état vivable. L'hiver avait été rude car seules les pièces habitées étaient chauffées, et uniquement quand elles étaient occupées... Malheureusement, ce vieux manoir avait plus de deux cents ans à présent et il n'avait jamais été restauré de la cave au grenier...

— Si je lui demande de m'épouser, ce sera uniquement par commodité, dit alors l'homme blond en regardant le portrait de son père. Elle veut participer aux dépenses du manoir, d'accord, mais pas en me donnant un loyer, elle n'est pas ici en tant que locataire.

Quittant son fauteuil, Lucius gagna la chambre de son fils et lui exposa sa décision. Drago sembla comprendre. Après tout, il n'y avait pas lieu d'y avoir des sentiments entre son père et son amie, même si, aussi étrange que cela puisse paraître, la Hermione Granger qui vivait chez lui depuis deux mois était bien loin de celle qu'il enquiquinait au collège, à peine trois ans en arrière...

— Vous êtes sûr ?
— Un mariage de convenances n'engage à rien, fils, répondit Lucius. Il y aura un contrat qui établira ce que chacun doit donner pour le « pot commun » si je puis dire, et voilà.

Drago, assis sur son lit, grimaça.

— Vous l'appréciez ?
— Qui, Miss Granger ?
— Non, Sedia ! Voyons, père...

Lucius fronça les sourcils puis soupira. Debout devant la fenêtre, il croisa les bras et inclina le menton.

— Oui, dit-il alors. Je l'apprécie. J'y ai mis le temps, mais je reconnais enfin qu'elle est une vraie sorcière, qu'elle l'a toujours été, et que ce n'est pas de sa faute si ses parents sont des Moldus. Et puis, en devenant une Malefoy, elle aura plus de facilités à évoluer dans ce monde et aura moins de craintes d'être reconnue par ses... clients.

Drago haussa un sourcil.

— Vous n'arrivez pas à digérer ce qu'elle a dû faire, n'est-ce pas ? dit-il en quittant son lit.
— J'ai du mal, en effet... Je ne comprends pas qu'une jeune femme, qui qu'elle soit, n'ait plus que cette possibilité-là pour s'en sortir. Mais n'en parlons plus, elle est sortie de ce mauvais endroit, elle va pouvoir aspirer à une vie meilleure, et si je le peux, je l'aiderai à faire en sorte que le Ministère reconnaisse que c'est grâce à Potter que Voldemort n'est plus, et non pas des Aurors.

Drago secoua la tête.

— J'ai du mal à croire que les gens aient pu tomber dans le panneau, quand même, je veux dire, il y avait beaucoup de monde quand il est mort... Une majorité de Mangemorts, d'accord, mais il y avait aussi tous les élèves et les professeurs de Poudlard... Pourquoi personne n'est allé dire que les allégations du Ministère étaient fausses ?
— Va savoir ? Les paroles de personnes blessées, choquées, n'ont sans doute aucune valeur aux yeux du Ministère... répondit Lucius avec un haussement d'épaules. Pour la gloire, il vaut mieux que ce soit un Auror qui ait fait ça, plutôt qu'un gosse de seize ans qui a été tué par un Avada et est revenu à la vie grâce à une des Reliques de la Mort, une chose censée être une légende de Conte pour enfant...

Drago grimaça. Il n'avait pas vu le combat final entre Harry et Voldemort, ses parents avaient préféré fuir avant, afin de ne pas se faire prendre par les Aurors si jamais le Lord perdait le combat. Mais depuis qu'ils avaient été retrouvés, capturés, jugés, emprisonnés, Drago avait épluché tous les journaux, tous les articles de magazines, et il n'avait jamais trouvé une seule mention du nom de Harry, de Ron ou d'Hermione comme étant les véritables vainqueurs de cette guerre...

— Vous ne croyez pas qu'il faudrait leur donner un coup de main ?
— À qui ? Potter est grand, Drago, il saura se faire entendre, ne t'en fais pas, mais si tu veux le lui suggérer, ne t'en prive pas, répondit Lucius. Je vais en parler à Miss Granger, du reste j'ai beaucoup de chose à discuter avec elle, donc dès qu'elle rentrera, si tu pouvais t'éclipser un moment ?

Haussant les sourcils, Malefoy junior hocha finalement la tête. Son père le laissa alors et redescendit dans son bureau, pensif, mais surtout un peu anxieux. Jamais de sa vie, il avait eu à négocier avec une femme, et encore moins, un éventuel mariage avec sa propre personne...

.

C'était l'heure du déjeuner, voire un peu plus, quand Hermione rentra au Manoir Malefoy. Elle avait discuté avec McGonagall toute la matinée et s'était même payé le culot d'aller jusqu'au Manoir Rogue avant de rentrer. Comme elle s'y était attendue, c'était une ruine, mais au moins, le toit était encore en place sur une partie habitable et elle n'y avait vu aucun trou, contrairement au cratère qui ornait le hall d'entrée... Rogue n'ayant jamais vécu dans le manoir que sa mère avait hérité de ses parents, mais toujours à l'Impasse du Tisseur, dans sa maison d'enfance, il n'avait pas été habité depuis plus de vingt ans et cela se voyait.

— Je suis rentrée !
— Miss Granger ? Vous pouvez venir dans la bibliothèque, s'il vous plait ?

Surprise, Hermione déposa son manteau et rejoignit la bibliothèque. Elle trouva Lucius debout devant l'une des hautes fenêtres, et l'ambiance était particulièrement pesante.

— Que se passe-t-il ? demanda-t-elle en entrant.
— J'aurais aimé vous parler de quelque chose... concernant votre proposition pour m'aider à maintenir cette maison dans un état habitable.
— Ah... Vous avez l'air bien tendu pour une conversation aussi banale...
— Venez, allons dans le salon...

Hermione plissa le nez et le suivit dans la pièce adjacente qui était un petit salon de lecture confortable. Ils prirent place dans deux fauteuil et Lucius proposa qu'ils déjeunent ici, comme Drago avait quitté la maison pour la journée.
La jeune femme parut très surprise de ce tête-à-tête, mais elle accepta. Après tout, elle aussi avait deux trois choses à dire à cet homme qui avait pris le risque de l'héberger malgré son passé de fille de joie...

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