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Chapitre 15

— Comment ça, non ?
— Non.
— Mais, fils ?

Drago pivota et regarda son père, sourcils froncés.

— Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le fait que je ne veuille pas d'un mariage arrangé ? demanda-t-il. Rompez mes fiançailles avec Astoria, c'est parfait, mais je ne retournerai pas avec Potter simplement parce qu'il est capable de vous offrir plus que les Greengrass !

Le blond tourna les talons et quitta le bureau de son père. Hermione entra quelques secondes plus tard.

— Que lui avez-vous dit, encore ? demanda-t-elle en regardant Lucius.
— Rien de particulier, mais je pense que j'ai mal formulé ma phrase.

Hermione haussa un sourcil puis soupira.

— Occupez-vous des Greengrass, dit-elle. Je me charge de Drago.

L'homme blond se contenta de grimacer puis la Gryffondor quitta la bibliothèque à son tour et rattrapa le Serpentard sur le seuil de sa chambre.

— Attends, Drago...
— Écoute, dit le blond avec un soupir. Si tu es venue appuyer les paroles de mon père, c'est inutile, ok ? Je n'ai pas l'intention de retourner voir Potter.

Hermione resta immobile.

— Je... Bon, dans ce cas... Désolée.

Et elle tourna les talons pour repartir d'où elle venait. Malefoy fils soupira profondément et s'enferma dans sa chambre.

.

— Il ne m'a même pas laissé le temps de lui parler, soupira Hermione.

Lucius déposa une tasse de thé devant elle et s'assit de l'autre côté de la table en grimaçant. Ils étaient tous les deux dans la cuisine du Manoir. Sedia s'était absentée pour faire des courses et ils profitaient d'un moment de tranquillité.

— Je lui parlerai, dit Lucius. Je me suis mal exprimé, il pense que j'ai annulé ses fiançailles avec Astoria parce que Potter peu offrir beaucoup plus à notre famille, mais c'est faux.
— Pas complètement, dit Hermione, le menton dans la main.
— Pas complètement, admit Lucius avec une grimace. Mais ce n'est pas la seule raison. Vous m'avez fait comprendre que mon fils ne serait jamais heureux avec Astoria parce qu'il ne veut pas d'elle, tout simplement. Même si j'ai du mal à l'admettre, Potter et mon fils on eut une liaison, et même si elle n'a duré que quelques semaines, ils étaient ensemble. Ils devaient donc forcément trouver un quelconque intérêt à leur relation.
— Sans doute, mais j'ignore lequel, répondit la Gryffondor en se redressant. J'ai passé un an loin des miens, j'ai touché le fond et aujourd'hui, je suis là, à mendier un toit chez un homme qui ne m'a jamais reconnue comme une vraie sorcière.

La piquer fit baisser le nez à l'homme blond, mais il ne releva pas. Après tout, elle était dans le vrai. Jusqu'à ce qu'il sorte de prison et même avant, quand il avait compris que faire le mal ne lui sauverait pas la vie, il n'avait jamais considéré les Moldus, et les enfants nés d'eux quand bien même ils étaient des sorciers, comme des êtres comme lui, comme des Sorciers, tout simplement. Comme ils étaient issus d'êtres sans pouvoirs, ils étaient forcément inférieurs à ceux nés d'êtres dotés de pouvoirs magiques, c'était limpide pour lui, on lui avait seriné cela toute sa vie et il l'avait inculqué à son fils.

— Je suis décidé à me racheter, Miss Granger, dit alors Lucius. Vous êtes la bienvenue chez moi, vous pouvez rester aussi longtemps que vous voudrez et je ne vous demanderai jamais rien en retour.
— Oh, oui, je le sais bien, mais je ne vais pas vivre toute ma vie ici, si ? demanda Hermione. Je veux dire, je n'ai que dix-neuf ans, j'ai encore toute la vie devant moi, je voudrais reprendre mes études, trouver un petit-ami, avoir une maison, et un bon travail...
— Et vous aurez tout cela, mais en temps et en heures, répondit Lucius. Ne vous précipitez pas, vous avez le temps. Remettez-vous de cette année atroce que vous avez passée, profitez de ma maison, reposez-vous et retrouvez vos amis.

Hermione sourit et tendit la main en travers de la table. Elle la posa sur celle de Malefoy père.

— Merci, Monsieur Malefoy, dit-elle en serrant les doigts. Finalement, il y a peut-être bien quelque chose de récupérable en vous...

L'homme eut un sourire contrit puis Hermione ramena sa main à elle et prit sa tasse de thé. Lucius l'observa alors. Elle avait dix-neuf ans, mais son année passée dans les bas-fonds de Londres l'avait transformée en femme trop vite. La guerre avait fait un gros travail de maturité sur elle aussi, mais c'était sans doute de devoir vendre son corps pour vivre, pour survivre, qui l'avait fait grandir bien plus vite que prévu.
Oh, elle n'était pas vilaine à regarder, au contraire, elle était devenue une très belle jeune femme, mais on sentait dans sa façon de se tenir, dans sa façon d'être, on voyait dans son regard éteint, qu'elle n'avait plus goût à grand-chose.

— Je vais vous redonner goût à la vie, Miss Granger, dit alors Lucius en se levant.
— Et en faisant quoi ?
— Pour commencer, nous allons aller à Londres et vous refaire une garde-robe digne d'une sorcière de votre rang.

Hermione sursauta.

— Quoi ? Mais non !
— Mais si ! Allez, debout ! Je ne vous ai pas offert mon toit pour que vous vous morfondiez sur votre sort pendant des années, répliqua l'homme blond en tendant la main. Levez-vous, je vous emmène dans la boutique de Piccadilly où Narcissa achetait ses robes.

Hermione regarda la main tendue et inspira profondément. Elle posa sa main dessus puis se leva.

— D'accord, dit-elle. Mais vous ne débourserez pas une Noise !

Lucius ronfla puis ils transplanèrent. Un papier voleta à alors jusque sur la table et s'adossa à la tasse d'Hermione : « Nous sommes à Londres, nous rentrons pour dîner. Papa »

.

— Miss ? Que dites-vous de cette robe ? Velours et dentelle.

Hermione regarda la vendeuse et pinça les lèvres.

— Je ne sais pas, dit-elle. Le velours, ça tient chaud et...
— Je vois, sourit la femme. Voyons voir ce que nous avons d'autre, dans ce cas.

En se détournant, elle jeta un regard à Lucius qui observait les vêtements suspendus un peu plus loin dans la vaste boutique.

— Puis-je vous poser une question, Mademoiselle ? demanda alors la vendeuse.
— Au sujet de l'homme qui m'accompagne ? demanda Hermione.
— Oui...
— Il est divorcé, si cela vous intéresse.

La vendeuse haussa les sourcils et cligna des paupières, surprise.

— Je... Intéressante nouvelle, avoua-t-elle avec un sourire. En réalité, je me demandais si vous... et lui...
— Lui et moi ? Oh non... Il est bien plus âgé que moi et même si je reconnais qu'il a un charme non négligeable, je serais plus tentée par son fils.
— Oh, il a un fils ?
— Oui... Aussi blond et hautain que son père, sourit Hermione.

La vendeuse lui fit miroir puis lui montra une autre robe et la jeune sorcière alla l'essayer.

La boutique n'avait rien de magique, ce qui étonna énormément Hermione car selon Lucius, Narcissa venait se fournir ici en robes de tous les jours... Ici, dans une boutique Moldue...

— Qu'en pensez-vous ?

Lucius pivota et s'approcha de la jeune femme.

— Très joli, dit-il. Avec une ceinture ?
— Quel genre ? demanda la vendeuse. Une chaine ou du cuir, tissu ?
— Montrez tout.
— Bien, Monsieur.

La vendeuse s'éloigna et Hermione regarda l'homme blond et lui sourit.

— Merci, dit-elle. Ça me fait un bien fou de pouvoir à nouveau essayer des vêtements sans que ce ne soit... vous savez... trop affriolant.

Lucius plissa le nez. N'importe quel autre homme lui dirait de profiter de la présence d'une prostituée révoquée, mais il n'avait aucune envie de faire une telle chose, même si, il l'avouait volontiers, la tentation était grande, surtout quand elle portait des robes qui ne laissaient pas beaucoup de place à l'imagination.

— Je voudrais vous offrir quelque chose, Miss, dit alors l'homme blond.
— Pas question. Vous m'offrez déjà votre toit, c'est largement suffisant, dit Hermione en le regardant pas le biais du miroir.

Elle fronça les sourcils et Lucius leva les mains. Il alla s'asseoir dans un fauteuil et la jeune femme retourna à son miroir. Soudain, un collier apparut autour de son cou et elle pivota, les mains sur les hanches.

— Vous êtes une bourrique ! dit-elle.

Lucius haussa les épaules avec un petit sourire en coin.

— Que voulez-vous, je n'en suis pas arrivé où je suis sans aucun talent, susurra-t-il.

Hermione serra les lèvres. La vendeuse revint alors et plissa un œil en voyant le collier autour du cou de sa cliente, mais elle ne dit rien. À la place, elle présenta plusieurs ceintures et Hermione les essaya les unes après les autres avant de jeter son dévolu sur une fine ceinture en mailles dorées qui faisait ressortir le rouge dans le tissu chamarré de sa robe.

.

Au Manoir Malefoy, cependant, Drago avait vu le mot laissé dans la cuisine et il était en train de se préparer du thé à son tour quand Sedia revint des courses. Il l'aida à ranger et si l'Elfe de Maison s'étonna de la serviabilité de son jeune Maître, elle ne dit rien. Elle aimait beaucoup cette nouvelle version des Malefoy père et fils, même si la présence de Narcissa lui manquait. Elle avait cependant refusé de suivre la femme quand elle avait quitté la maison, en prétextant qu'il fallait bien que quelqu'un s'occupe des hommes qui restaient. Narcissa n'avait pas été surprise car Sedia n'avait jamais aimé recevoir des ordres de sa part. Elle obéissait presque aveuglément à Lucius et Drago, mais mettait une mauvaise volonté à peine voilée à exécuter les demandes de Narcissa...

— Maître Drago est troublé par quelque chose.

Malefoy junior regarda l'Elfe, juchée sur un tabouret, et lui tendit un paquet de sucre en poudre en soupirant.

— Mon père a annulé mes fiançailles avec Astoria, dit-il.
— Et ce n'est pas une bonne chose ? demanda l'Elfe.
— Oh, si, bien sûr, mais en échange, il semble vouloir que je revoie Potter...

Sedia plissa ses grands yeux et ses longues oreilles s'agitèrent.

— Harry Potter est très connu, dit-elle alors en fermant le placard. Maitre Lucius pense sans doute que son nom sera redoré si son fils fréquente Harry Potter...
— C'est justement que je ne veux pas, répondit le Serpentard. Je ne veux pas échanger une vie malheureuse contre une vie sous les projecteurs.

Sedia sauta du tabouret et se planta face au jeune homme.

— Quoi ? demanda celui-ci. Tu vas me faire la morale ?
— Moi ? Je n'oserais pas, mais je voudrais juste vous dire de regarder dans votre cœur et voir ce que vous préférez, Maître Drago. Je vous connais depuis très longtemps, je sais que vous avez aimé être ami avec Harry Potter, pourquoi ne pas retenter ? Les mois ont passé, le Lord a disparu et le monde sorcier commence à se reconstruire... Nous avons tous souffert des jours noirs, mais aujourd'hui, c'est terminé...
— Tu... Est-ce que tu crois que ma relation avec Potter, à l'époque, n'était que pour nous lamenter sur notre sort ? Je venais de perdre mon père, et lui, il avait perdu toute sa famille et une partie de ses rares amis... Ces quelques semaines n'ont pas été très joyeuses...
— Justement. Pourquoi ne pas retenter l'expérience maintenant que tout va mieux ? Je suis presque certaine que Maître Lucius n'avait pas en tête la notoriété de Harry Potter ou son argent quand il vous a proposé de retourner le voir.

Drago pinça la bouche. Il s'assit ensuite à la table et sirota son thé tandis que l'Elfe terminait de ranger les courses et s'attelait à la préparation du dîner.

Le craquement sonore qui résonna dans le hall d'entrée informa rapidement le Serpentard du retour de son père et d'Hermione, et il les rejoignit. Il devait parler à son père, et s'excuser de la manière peu cavalière dont il avait envoyé promener la Gryffondor, plus tôt dans la journée.

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