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Chapitre 13

Le bruit de la porte d'entrée qui se referme tira Pétunia hors de sa cuisine.

— Harry, une minute, s'il te plaît.
— Qu'est-ce que qu'il y a ? demanda le brun, déjà à la moitié de l'escalier.
— Une amie à toi est venue te voir, cet après-midi...
— Une amie ? Qui ?
— Une brune avec de longs cheveux frisés ?
— Ah, Hermione, répondit Harry. Que voulait-elle ?
— Te parler... Mais elle est repartie quand je lui ai dit que je ne savais pas où tu étais allé... Elle avait l'air ennuyé...

Harry fronça les sourcils puis remercia sa tante et monta dans sa chambre. Il s'arrêta cependant devant la porte de l'ancienne chambre de Dudley. En effet, après le départ de celui-ci pour la France — il n'avait pas supporté d'être attaqué par un Détraqueur —, Harry s'était vu proposer de choisir sa chambre. Après en avoir parlé avec son cousin, le Gryffondor avait accepté de déménager dans la chambre plus spacieuse où il n'y avait pas de verrou à la porte et de barreaux à la fenêtre.

En entrant dans la pièce, le Gryffondor nota immédiatement la présence de Giford, son hibou. Hedwige était irremplaçable, mais un sorcier avait besoin d'un moyen de communiquer avec ses amis et en regardant l'animal qui dormait sur son perchoir, Harry baissa le nez. C'était Malefoy qui lui avait offert cet oiseau, pour son dernier anniversaire...
Harry se détourna ensuite de l'oiseau et fronça les sourcils. Une lettre était posée sur son bureau, bien en évidence.

— Tante Pétunia ! appela-t-il alors. C'est toi qui a déposé la lettre sur mon bureau ?
— Ah, oui ! C'est un oiseau qui l'a apportée, il y a environ une heure ! répondit la femme depuis la cuisine.

Harry hocha la tête et la prit. Il avait déjà reconnu l'écriture d'Hermione et quand il parcourut le court mot, il grimaça en plissant le nez. Il reposa la lettre puis décida d'aller prendre une douche.

.

Au Manoir Malefoy, cependant, Hermione était dans la Bibliothèque, en train de parcourir la collection plus qu'impressionnante de Lucius. Quand l'homme entra, elle lui décocha un sourire et il s'approcha.

— Je vois que vous avez trouvé votre bonheur, dit-il, les mains dans les dos. Y a-t-il encore quelque chose que vous n'avez pas lu ? demanda-t-il ensuite en regardant les hautes étagères qui s'étiraient jusqu'au plafond.
— Oh, je n'ai pas lu grand-chose, vous savez, surtout cette année écoulée... répondit la brunette. Mais je vais me rattraper et je suis très contente que vous me laissiez fouiner ici.
— Ma maison est la vôtre aussi longtemps que vous le désirez, Miss Granger, répondit l'homme blond.

Un craquement se fit alors entendre dans le hall d'entrée et, par les portes ouvertes de la Bibliothèque, Hermione et Lucius purent voir Drago traverser le hall d'un pas raide. Lucius fit alors un mouvement, mais Hermione ferma son livre et posa une main sur le bras de l'homme.

— Non, dit-elle. J'y vais.
— Miss Granger, il ne vous parlera pas...
— Je veux juste qu'il m'écoute.

Lucius baissa le nez.

— Écoutez, je suis parfaitement conscient qu'il ne sera jamais heureux avec Miss Greengrass, mais ma famille a besoin de cette union. Je ne peux pas l'autoriser à se compromettre avec... avec un garçon.

Hermione haussa les sourcils.

— Alors, vous savez ? demanda-t-elle, surprise.
— Oui, j'ignore qui il est, mais je suis au courant que mon fils unique a eu une brève « liaison » avec un garçon qui, heureusement, aujourd'hui, n'est plus.

Hermione se mordit la lèvre et Lucius lui jeta un regard aigu.

— Quoi ? demanda-t-il. Qu'est-ce vous avez, tout d'un coup ?
— Si... Si je vous dis qui est ce garçon, vous reverrez votre décision concernant la famille Greengrass ?

Lucius fronça les sourcils.

— Et pourquoi ferais-je cela ? Je vous ai dit que j'avais besoin de cette famille, en quoi savoir avec qui mon fils s'est amusé peut changer les choses ?

Hermione dodelina de la tête avec un sourire.

— Vous n'avez même pas idée, dit-elle en allant fermer la porte de la Bibliothèque.

.

— Entrez ?

Hermione poussa la porte de la chambre de Drago et passa la tête.

— Je te dérange ? demanda-t-elle.

Le blond était assis sur son lit, en train de lire un magazine. Il le posa près de lui et la jeune femme entra dans la chambre en refermant la porte.

— Tout d'abord, dit-elle, les mains dans le dos, agrippées à la poignée de la porte. Tout d'abord, je te donne la permission de me hurler dessus.

Malefoy secoua la tête sans comprendre. Hermione reprit :

— J'ai parlé avec ton père, dit-elle.
— Parlé... De quoi ?

Hermione se mordit la lèvre.

— De ta relation avec Harry ?

La jeune femme rentra aussitôt la tête dans les épaules, attendant que le blond explose, mais il n'en fut rien, il se contenta de soupirer profondément.

— Pourquoi tu as fait ça, Granger ? demanda-t-il. Je ne voulais pas qu'il sache, je...

Hermione s'approcha vivement du lit et posa ses mains sur la courtepointe verte. Malefoy eut un mouvement de recul, surpris.

— Si je te dis qu'il va reétudier la question de ton mariage avec Astoria, tu me crois ? dit-elle, le cou tendu.

Malefoy pâlit.

— Tu... Tu es sérieuse ?
— Oui.

La jeune femme s'assit au bord du lit et prit la main du blond dans la sienne.

— Écoute, Drago, je sais que tu tiens à épouser Astoria pour que ton père bénéficie de la fortune de sa famille, mais réfléchi une seconde, tu veux ? Harry a débarrassé le monde de Voldemort, pour ça, le Ministère le remercie de deux mille Gallions par mois jusqu'à la fin de sa vie... Sirius lui a légué son coffre et ses parents lui ont laissé une coquette somme d'argent dans leur propre coffre. Avec ça, Harry travaille, il a donc un salaire Moldu dont il se sert pour ses dépenses courantes. À lui seul, Drago, Harry est plus riche que la famille Malefoy et Greengrass réunies...

Malefoy serra les mâchoires et Hermione serra ses doigts sur sa main. Il esquissa alors un sourire tendu et soudain, il baissa la tête en laissant échapper un hoquet. Surprise, Hermione le regarda plonger son visage entre ses mains et fondre en larmes. Sans réfléchir, elle le prit dans ses bras et il se mit à sangloter contre son épaule.
Tournant la tête, la jeune femme regarda Lucius qui avait passé la tête dans l'embrasure de la porte de la chambre. Elle lui sourit doucement et hocha la tête. L'homme opina en retour, lentement, puis s'en alla en refermant la porte en silence.
Jamais, de toute sa vie, à partir de l'instant où la sage-femme avait annoncé que le bébé était un garçon, jamais il n'avait songé une seule seconde à ce que son fils préfère la compagnie des siens. Jamais dans sa famille, on n'avait imaginé une telle relation ; ces attirances étaient mauvaises, malsaines, et conduisaient au désespoir et à la débauche... Et pourtant, en prison, Lucius avait rencontré des hommes aimant les leurs et il avait appris à les connaître, il avait appris à ne plus les juger, à les considérer comme des personnes normales, des sorciers comme lui...
Avec un soupir, il regagna son bureau et attrapa une feuille et une plume. Il devait rencontrer Harry au plus tôt pour qu'il lui explique concrètement ce qu'il y avait eu entre Drago et lui, pour qu'il puisse, aussi vite que possible, statuer sur cette nouvelle situation que venait de lui offrir Miss Granger...

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