Chapitre 3 ( Fin )
Les ruelles étaient sombres. Dans ce quartier de pauvre ou traînaient souvent des clubs de Gangsters, nous nous promenions en voiture pour localiser la planque de Michael Angelo, le premier suspect potentiel. Une fois le lieu découvert, on s'y glissa discrètement on échappant aux gardes posté devant. On fouilla donc chaque recoin de l'immeuble avant de le retrouver dans une chambre chevauchant une belle algérienne dans un élan pétulant ne se rendant pas compte de la présence de ces invités surprises.
- C'est vous Michael Angelo ?
C'était les premiers mots que j'avais adressé à cet homme. Se rendant compte de notre infiltration, il sursauta du lit en poussant violemment la prostituée qui lui tenait compagnie. Cette dernière se cogna la tête sur le rebord du lit et perdit connaissance. D'un geste rapide, il ouvra le tiroir à sa gauche laissant apercevoir un fusil qu'il voulu saisir avant que je ne pointe mon révolver sur sa tronche.
- je vous le déconseille fortement ! Refermez le tiroir tout doucement, mettez vos deux mains derrière la tête et avancez.
Il y avait dans cette chambre une grande table à manger avec plusieurs chaises, et au mur on pouvait apercevoir des tableaux de grandes valeurs. Dans un coin bien choisi de la pièce, on pouvait aussi voir une armoire en miroir reflétant une collection de montres de luxes que Angelo rangeait soigneusement.
- Avancez encore jusqu'à la chaise.
- Qu'est ce que vous me voulez ? S'écria Angelo avec son léger accent Espagnol. J'ai du fric, beaucoup de pognon. On peut conclure un marché et tout le monde va s'en sortir gagnant, continua-t-il.
- Asseyez vous sur la chaise tout doucement.
Angelo savait qu'il n'aurait plus aucune chance de prendre son arme pour se défendre. Donc il obéissa bon gré, mal gré.
Cyndie avait apporté un scotch assez solide pour le ligoter à la chaise. Je pris une chaise aussi de mon côté avant de m'asseoir face à lui.
- Michael Angelo. Le plus grand criminel psychopathe de la ville ! Réponds à mes questions et tu seras hors de danger.
D'un regard agressifs, il me répondit :
- je n'ai d'ordres à recevoir de personnes. J'ai des gardes postées dans tous les meubles . Quelqu'un finira forcément par se rendre compte de votre intrusion.
Sans prêtez attention à ses menaces, je continua mon interrogatoire.
- Dis moi Michael, es-ce que tu connais Kevin Snow ?
Il ne semblait pas vouloir donner une réponse à ma question. Dans ces yeux, je lisais un sentiment de révolte et d'indignation. Afin de lui prouver que son avenir dépend de moi actuellement, je chargea l'arme que j'avais entre les mains avant de la pointé vers son entre jambes.
- Je reformule ma question.
Pourquoi tu as tuer mon père ? Pourquoi tu as tué Kevin Snow ?
Il lâcha brièvement un sourire horrible.
- Ne serait ce pas le batard qui voulais témoigner contre moi puisqu'il m'avait vue tuer un homme dans une ruelle ? Sa mort a été pour moi une si bonne nouvelle ! C'est vrai, j'ai voulu le tuer mais on dirait que quelqu'un d'autre m'a devancé.
Je me leva de ma chaise en rapprochant ma tête de la sienne.
- Tu penses que je vais gobé ton mensonge ?
Je pointa mon arme encore une fois vers sa gueule le voyant clignoter des yeux à plusieurs reprises. Je me demande comment un homme aussi cruelle et meurtrier qui tue sans vergogne peut autant craindre la mort à ce point ? Il baissa sa tête vers le bas.
- Je t'ai juré que je ne l'ai pas buté. Après sa mort, je me suis renseignée pour savoir celui qui m'avait porté ce coup de chance et j'ai découvert un nom. Apparemment le meurtrier serait un des amis de ton père avec qui il travaillait dans la même société. Je crois que son nom est un certain Edward.... Voilà Edward John.
Je ne croyais pas ce que j'entendais. Quoi ? John le meilleur ami d'enfance de mon père ?
- pourquoi un vieux ami de la famille l'aurais assassiné ?
- Selon mes sources, ton père avait voulu quitter l'entreprise où il travaillait avec John en vendant aux autres entreprises en concurrence des secrets capable de leur causé du tord. Ces secrets serait même capable de mettre définitivement fin à leurs activités. Les documents collecté par ton père avaient été rangé dans une boîte qui a mystérieusement disparu après sa mort. Trouve la boîte et tu auras trouvé l'assassin. Je peux t'aider à débusquer le meurtrier de ton père mais à la seule condition que tu me libère.
Choqué par les dires de ce assassin et meurtrier professionnel, je fis deux pas en arrière. J'avais le corps qui tremblait et le visage tout rouge. Ce n'est pas possible. John m'a vue grandir. John était comme un second père pour moi. Il n'aurait jamais faire ça. Mais vue, les arguments avancés par Angelo, c'est une possibilité que je dois pas écarté. Ou Angelo cherche t'il justement à me lancer sur de fausses pistes en me brouillant l'esprit ?
J'ai mal au cœur, je n'arrive plus à bien respirer. J'étouffe. Avec quelques pas en arrière, je sorti de la pièce.
Cyndie assistait à la scène toute choqué. Elle ne pouvait plus bouger. Elle était figé, le regard en direction de Angelo.
Tout en devenu calme un moment. J'avais besoin de réfléchir. Soudain, j'entendis un coup de feu. En rejoignant la pièce aussi vite que possible, je vis du sang qui s'écroulait le long du plancher d'en bas. J'entendais les cris des hommes de mains d'Angelo à l'extérieur courant vers la pièce où on se trouvait alerté par le coup de feu. Un corps venait de tomber au sol. Je n'arrivais pas à y croire. Comment une telle chose à pu se produire aussi vite juste au moment où je faiblissais?
- Cyndie... Non! C'est pas possible ! Cyndie !
La balle logé dans le corps du défunt avait été lancé par le revolver que tenais ma femme. Elle l'avait tuer. Ma femme avait assassiné le seul homme qui était capable de me conduire vers le meurtrier de mon père.
- Cyndie ? Qu'es ce que tu as fait ? Pourquoi ? Pourquoi tu l'a descendu ?
Elle repointa son arme sur moi, les yeux plein de larmes.
- Il voulais s'échapper, s'écria t'elle ! Il s'est défait et voulais me planter dans le ventre le couteau qu'il cachait dans sa manche. J'ai du saisir mon arme pour me défendre. Je suis désolée Jordan. Je ne voulais pas faire ça. Le coup de feu est partie tout seul. Je voulais juste lui faire peur en l'obligeant à déposer son couteau.
À peine avait-elle finit de s'expliquer que des coups de feu retentissaient depuis le couloir de l'immeuble. Nos agresseurs arrivaient pour nous faire la peau. Je pris la main de Cyndie en me dirigeant vers la porte arrière de secour qui était notre seul issue. Une, deux, trois on descendit les escaliers avec rapidité avant de finir dans la ruelle. Il y avait un homme qui nous y attendait. Il nous remarqua et nous tira déçu. On se cacha derrière un mur. D'un geste désorganisé, je m'approcha de lui pour le désarmé. Les quelques jours que j'avais eu à faire dans la salle de gym avaient montré leur efficacité. Avec mes grands muscles, je l'immobilisa avant de l'assomer d'un coup à la tête.
Cyndie de son côté ouvra la portière de notre voiture et m'invita à rentrer aussi vite que possible. Elle démara automatiquement le moteur V6 et nous transporta illico presto loin de cette ruelle sombre où la mort nous avait manqué de peu.
On arriva à la maison sans se lancer un seul mot, un seul regard. Je ne savais plus dans quel monde je me trouvais. On est devenu les deux hors la loi les plus recherchés de la ville. Afin d'essuyer tout ce sang sur moi, je fila dans la salle de bain.
Une fois sortie de la salle de bain, elle se dirigea vers la cuisine pour me faire le repas que je lui avais demandé pendant que j'étais installée dans notre lit. Je fixais avec insistance la lumière du plafond tout désespérée suite à l'appel de Oscar qui m'avait dit avoir trouvé l'innocence du deuxième suspect, Travis Wayne qui n'était pas au pays lors du meurtre. Je repensais à un soir où Cyndie était rentré tard, le soir même où mon père avait été tué. Elle avait gardé avec elle un colis dans son sac. De mon profond sommeil, je l'avais vue rangé ce colis quelque part dans notre chambre. Elle semblait si nerveuse ce soir là, aussi nerveuse que tout à l'heure après avoir abattu Angelo.
Je me leva donc pour aller vers son armoire, l'armoire où elle rangeait avec délicatesse ses documents de travail. Je l'ouvre, je pris la caisse en bois qui se trouvait tout en bas sous certains documents avant de me rediriger vers la cuisine.
- Cyndie ? Prononçait je.
- Oui chéri ? Me répondit-elle en fixant le repas qu'elle me servait dans une assiette. Elle était toute calme, différente de tout à l'heure. Elle avait l'air apaiser.
- 69, c'est 96 dans l'autre sens non ?
La salle devint tout à coup calme. Elle posa le plat qu'elle avait dans la main sur la table puis se tourna vers moi. Elle avait braqué son regard sur cette caisse que je tenais à la main. Elle fixait le numéro 69 qui était inscrit sur la surface de la caisse. Elle savait que je l'avais ouverte et que j'avais vu quelque chose que je ne devrais pas. D'un air froid, elle me répondit:
- Jordan, es ce que tu m'aime ?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro