Chapitre 2
« 96,...96, quel nom se cache bien derrière ce numéro ? ». C'est la question qui revenait encore et encore dans ma tête. J'étais assis sur le fauteuil du salon devant la télévision qui n'était pas branché, mais qui m'envoyait les images en continu de la scène d'aujourd'hui. Je revois tout à travers ce écran noir, je revois le 96 écrit au sang de la victime. Cyndie était aussi là, assise sur le fauteuil d'a côté. Elle avait le regard vide et fixait avec insistance le sol. Nous étions tout les deux sous le choque de ces derniers événements.
- Cyndie ? Aide moi à trouver le véritable assassin de mes parents. Je sais que je t'en demande trop mais là, j'ai vraiment besoin de toi, j'ai vraiment besoin de quelqu'un en qui j'ai totalement confiance.
Elle se leva, s'asseya sur le fauteuil où je m'étais installé puis, posa sa tête sur mes jambes en se repliant sur elle même. Je voyais des larmes sortir discrètement de ces yeux.
- D'accord Jordan. Je vais t'aider. J'ai tellement envie que ce cauchemar se termine. Me répondit-elle d'une voix faible et désespérée.
- Pardonne moi Cyndie, pardonne-moi de te mêler à ça, tu mérite mieux et j'ai toujours su que tu étais trop bien pour moi. Je ne te mérite vraiment pas.
Avec ces mots, tout était devenu calme. Cyndie ne disait plus rien. Elle avait les yeux fermés pendant un moment.
- Arrête de raconter des conneries Jordan. C'est plutôt moi qui ne te mérite pas. Tu te souviens de ce qu'on s'était promis la première fois ?
- Oui ! Bien sûr ! Comment pourrais-je l'oublier ?
- Nous deux, c'est jusqu'à ce que la mort nous sépare, prononça t'on au même moment avant de lâcher un petit sourire.
Aussitôt, on entendit un bruit venant de l'autre côté de la porte de notre maison. C'était quelqu'un qui toquait. Cyndie se leva, puis ouvrir la porte laissant entrer un homme assez mince au regard fouineur et à la chevelure assez typique pour un ancien agent de la CIA. Il devrait avoir environ 29 ans avec une expérience professionnelle de plus de 10 ans puisqu'il était le plus jeune agent de toute époque confondue. Oscar connaissait bien les lieux puisque parfois il venait passer du temps avec sa sœur.
- Salut petit frère.
-Bonsoir Cyndie. Salut Jordan! Répondit-il.
Oscar tenais à la main un dossier qu'il me remis.
- j'ai fait des recherches comme vous me l'aviez demandé sur l'enquêteur Jack et sur les pistes qu'il avait trouvé. J'ai eu des informations qui pourraient vous aider.
- Va y on t'écoute ! Répondis-je d'un air curieux et impatient.
- Jack avait trouvé des suspects potentiels sur qui il enquêtait. Ils sont au nombre de deux et l'un d'entre eux est sûrement l'assassin; continua Oscar avec son air imperturbable.
Il me demanda donc d'ouvrir le dossier d'un coup de main.
- Le premier suspect est Michael Angelo, un homme d'affaires qui trempe ses mains dans des histoires sales de ventes d'armes, de drogues et même de trafics humains.
- Ah oui ! J'ai déjà entendu ce nom quelques part. Ne serait-ce pas l'homme contre qui mon père devait témoigner ?
- Oui c'est ça. Ton père attendait le jour du procès avant de témoigner. Sa mort profiterais le plus à Michael, continua Oscar.
- C'est qui le deuxième suspect ? Lança Cyndie à son frère.
- Le deuxième suspect est Travis Wayne, un gars pas très sympa qui a à son actif plusieurs casino de jeux. Beaucoup de personnes lui doivent du fric et il n'hésite pas à se montrer agressif quand son argent n'est pas remboursé. Tu l'ignores peut-être Jordan, mais ton père avait des problèmes de jeu et il devait beaucoup de pognon à ce gars là. Je suis désolé que tu l'apprennes dans ce genre de circonstance.
- Non ça va. T'inquiète pas. Merci pour ton excellent travail. On doit élucider cette histoire nous-mêmes le plus vite possible. Tu sais comment les retrouvés ?
- oui Jordan. J'ai fais mes petites recherches. C'est à la dernière page mais je dois vous prévenir que c'est vraiment dangereux. Au pire des cas, prenez une arme pour vous défendre. J'ai apporté des armes non identifié dans la base de données de la police qui sauront faire l'affaire.
Il nous remis donc les deux armes, se leva du fauteuil puis embrassa ma femme avant de sortir notre résidence pour se fondre dans la ruelle de la grande ville de Toulouse.
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