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𝔓𝔯𝔬𝔩𝔬𝔤𝔲𝔢

Cette histoire traite de sujets sensibles. Hazbin Hotel (de Vivienne (Vivzipop) Medrano) est une série animée adaptée aux adultes. Connaissant le public sur Internet, l'âge que je recommande pour poursuivre votre lecture est donc seize ans révolus. Mais comme je n'ai aucun contrôle sur vous... Sachez que je suis responsable de ce qu'écris, pas de ce que vous lisez.

Prenez soin de vous, et bonne lecture !

- Ano

PS : Cette histoire contient des spoilers

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Cette sensation... C'était comme recevoir un coup de pied en plein ventre en vous tirant les membres simultanément. À peu de choses près... Non, en fait c'était plus comme se recevoir un coup de poignard dans l'estomac. Ouais, c'était sûrement ça. Mais qu'importait la nature de cette douleur... Elle n'était pas nécessaire, selon lui. La mort si, certainement, pour faire de la place sur Terre, mais ce n'était vraiment pas la peine de rendre ce processus aussi inconfortable.

Il eut soudainement froid. Il se douta bien que le sang qui s'écoulait était concerné. Ce n'était pas agréable, mais il se révéla trop faible pour y changer quelque chose de toute manière...

─ Vernon !  Reste avec moi !...

À travers des kilomètres de coton, il parvenait à distinguer une voix. Elle lui semblait lointaine, si lointaine, qu'il n'était pas sûr de ce qu'elle disait, bien qu'il se doutait sérieusement de l'identité de la personne qui appuyait sur sa plaie. Vernon savait qu'il ne pouvait s'agir que de son camarade de section, avec qui il avait sympathisé ces dernières semaines.

Il entre-ouvrit les lèvres. Ses forces étaient infimes mais, dans un dernier élan de conscience, il parvint à souffler ses dernières paroles. Il ignorait s'il avait été entendu, mais cela lui tenait à cœur de le dire.

─ On... se reverra... au Paradis... mon pote...

Puis plus rien.

Rien du tout.

À moins que... ?

Un éclat de lumière l'engloutit et le plongea dans un chaos de couleurs et de chaleur. Son torse se gonfla d'un seul coup et, brusquement, il ouvrit les yeux. Son corps ne lui faisait étrangement plus mal... En fait, il avait presque bon, aussi, il décida de se relever. Il s'exécuta sans peine. Et maintenant ? Il regarda autour de lui, curieux, attentif, un tantinet angoissé.

Et il n'en crut pas ses yeux lorsqu'il croisa le regard d'un homme juvénile, vêtu d'une robe d'un blanc si pur que Vernon s'en retrouva ébloui.

─ Bonjour, je m'appelle St-Pierre et je vous souhaite une chaleureuse bienvenue aux portes du Paradis ! se présenta-t-il d'une voix envoutante. Qu'elle est votre nom ?

Le jeune homme cligna des yeux, ébahi par le tableau. En tournant la tête, il remarqua d'immenses barreaux d'or qui le séparaient d'une vallée de nuages rosées. Devant lui : un homme – non, un ange – au doux regard azure et au sourire sincère.

─ Hum, commença le nouvel arrivant, troublé par la situation. Je... Je m'appelle Vernon Koch.

Il sentait son cœur battre à cent à l'heure – au moins, il battait toujours – dans sa cage thoracique. Il avait... peur ? Non, il appréhendait, c'était le bon terme. Ce ne fut qu'à cet instant qu'il constata qu'il ne craignait pas être mort, mais plutôt du déroulement de son voyage. Il redoutait sincèrement de quand la réalité le rattrapera, pour le moment, il décida de profiter de cette expérience surnaturelle.

─ Oh, je m'excuse, avez-vous un deuxième prénom peut-être ? demanda St-Pierre, l'air mal à l'aise, en parcourant les pages d'un large ouvrage posé à même l'autel. 

─ Euh... Oui j'ai un deuxième prénom : Jordane, avec un e. Il y a un problème, Monsieur l'Ange ?

St-Pierre souffla du nez pour, vraisemblablement, retenir un rire nerveux,

─ Oh, hm, eh bien, il semblerait que vous ne soyez pas attendu au Paradis. Désolé.

Vernon ouvrit la bouche sans qu'aucun son n'en sorte. Attends, quoi ?

─ Comment ça, je ne suis pas attendu ? Je suis bien mort, non ? s'alarma-t-il. Je suis quoi, sensé resté ici, derrière les barreaux ?!

─ Oh non, non non non, ricana avec embarras l'ange au regard azur. Vous êtes décédé, cela ne changera pas. Vous êtes simplement attendu ailleurs.

─ Ailleurs ?... s'inquiéta Vernon. Comment ça ?

Il fit un pas en avant mais St-Pierre l'arrêta d'un geste de la main. Il souriait, mais il semblait être dans une position inconfortable.

─ Je suis désolé. Il semblerait que vous n'aviez pas tout fait juste, dans votre vie. Ça m'ennuie de devoir faire ça mais c'est ainsi.

─ N-non, non vraiment je ne comprends pas ce que j'ai fait de mal ! Dites-le moi, je vous en supplie !! L'Ange !!

St-Pierre claqua des doigts et le monde se remit à tourner autour de Vernon... Jusqu'au black out.

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Lorsqu'il rouvrit les yeux pour la seconde fois, Vernon n'était pas allongé sur un parterre de coton.

Le sol brûlant de la ruelle ne sera jamais aussi confortable que le hall du Paradis.

Où suis-je ? se demanda-t-il en se mettant péniblement assis. En levant les yeux, il découvrit un espace nuageux aux couleurs vibrantes, des sceaux lumineux qui ne lui inspiraient rien d'autres que de la confusion, et des bâtiments obscures qui grattaient le ciel de néons et d'antennes paraboliques.

─ Bouge de là, connard ! jura un inconnu en déviant sa voiture décapotable pour l'éviter.

Vernon se redressa d'un seul coup sur ses pieds et bondit sur le trottoir crasseux, motivé par son instinct de survie - ce qui était un tantinet ironique. Il enjamba un rat mort et évita une vieille dame - un diablotin ? - qui le foudroya du regard. Son allure démoniaque transit un instant le jeune homme avant qu'un nouveau klaxon ne le fasse sortir de sa transe. Quel accueil bienveillant... ça commence bien ! Vernon se mit en route, bien décidé à chercher quelque chose – ou quelqu'un - qui pourrait l'aider à comprendre ce qui lui arrivait. 

Mais en attendant, il avait juste envie de pleurer.

Il s'aventura dans les rues pendant une bonne heure. Quoique... vue sa démarche, on aurait davantage dit qu'il déambulait. Ses pieds lui hurlaient jusqu'au cerveau au contact de l'asphalte, et la toge qui l'habillait semblait avoir rétréci durant son voyage céleste tant il lui était inconfortable. Il n'était pas nu, fort heureusement, mais c'était tout comme ; ce simple bout de tissu blanc lui donnait l'impression d'être une courtisane sur sa place de travail. Il ne manquerait plus que les potentiels clients ne changent sciemment de trottoir pour l'éviter.

─ Hehe, regardez-moi moi le p'tit nouveau, on lui donne quel âge ? se moqua un passant à qui il croisa la route.

─ Trente ans, peut-être un chouilla plus, renchérie le compagnon du premier en dévoilant ses crocs.

Perdu, soupira Vernon en feignant de les ignorer.

─ Hé, gamin, tu ferais mieux de te rendre au plus vite dans une agence pour qu'on te file du travail, c'est pas parce que t'es mort que tu vas pouvoir te la couler douce, lui conseilla une démone aux allures bourrue.

─ O-okay, merci..., fut tout ce que le jeune homme trouva à dire à l'étrangère.

Bon. Il devait trouver une agence. Ça ressemble à quoi, ici ? C'est comme une caisse de chômage ou un truc dans le genre ?

Un nouveau klaxon le fit sursauter. Il sentait la frustration grimper en flèche mais tâcha de ne pas exploser maintenant. De son vivant, on racontait que l'Enfer existait pour punir les pêcheurs. Mais lui, il était persuadé ne pas en être un ! Pourquoi devrait-il être puni ? Pourquoi, au lieu d'être au Paradis, il se baladait en toge, pieds nus, dans les rues crasseuses d'une ville où tout le monde avait l'air de le fusiller du regard ?

Pourquoi devait-il mourir aujourd'hui, bordel ?...

Tout à coup, le ciel gronda et éclata en milliard de fragments de gouttes. Vernon s'en retrouva trempé. Putain, j'aurais dû me méfier des nuages... Comment peut-il pleuvoir ici d'ailleurs ?!! Le jeune homme se jeta sous le porche d'une boutique pour s'abriter. Le tissu de son vêtement lui collait à la peau d'une façon qui lui déplaisait profondément. En regardant ses bras, il observa qu'ils n'avaient plus rien d'humain ; ils étaient duveteux, couleur crème. Il se doutait bien qu'il avait l'apparence d'un démon, dorénavant. Vernon avait déjà commencé à s'habituer à son corps, mais il redoutait l'apparence de son visage... Il n'était pas encore prêt à passer ce cap-là.

Joder, que mal tiempo..., rouspéta une jeune femme en accourant jusqu'à lui, trempée de la tête aux pieds.

─ Bonjour, le salua Vernon, par réflexe.

─ Ah, ouais, bonjour, répondit-elle en essorant sa chevelure argentée toute décoiffée.

Vernon dévisagea la nouvelle arrivante. Bien qu'elle n'ait pas tout à fait des caractéristiques cent pour cent humains, il devinait facilement ses traits typiquement espagnols. Même s'il n'avait pas compris ce qu'elle avait dit en arrivant – certainement un juron par rapport à la pluie – il avait déjà entendu cette langue de son vivant, il en était persuadé. Il se demanda alors si elle pouvait l'aider à trouver une agence... Aussi, il risqua d'engager la conversation.

─ Désolé de poser la question, mais vous venez de quelle région d'Espagne ? demanda-t-il, à moitié perdu dans ses pensées.

─ Euh... Je... viens de Salvador, en fait, répondit-elle, confuse.

─ ... Ah, lâcha Vernon, l'air embarrassé. Désolé, c'est parce que je vous ai entendu parler espagnol, c'est pour ça...

─ Ce n'est rien, vous ne pouviez pas le sav- eh, mais, vous êtes nouveau en Enfer ?

La jeune femme désigna la toge, l'air sincèrement étonnée. Vernon sentit ses joues chauffer et fit mine de se rhabiller, même si cela n'arrangeait en rien sa semi-nudité.

─ C'est possible..., lâcha-t-il, prenant un air méfiant.

L'inconnue plissa des yeux - enfin, de l'œil, vu que le second était caché sous un bandeau - et, pour une raison que le jeune homme ignorait, elle prit un air sceptique qui le stressa.

─ Vous m'avez pas l'air d'un pêcheur... Bon, laissez-moi deviner : pédophilie ?

─ Hein ? s'étonna-t-il, ne comprenant pas ce qu'elle essayait de faire.

─ Vol à main armée ?

─ Q-quoi, mais-...

─ Meurtres ?

─ Non non non, rien de tout ça ! se défendit-il en agitant ses mains devant lui. Je n'ai rien fait. Je ne sais pas pourquoi je suis ici.

─ Les âmes n'arrivent pas en Enfer sans raison, expliqua la jeune femme, perturbée et quoi qu'un peu sévèrement.

─ Oui, bah... j'ignore ma raison, voilà.

─ ... Sérieusement ? insista-t-elle, moins durement.

─ Ouais...

Elle le toisa un instant encore. Vernon tourna la tête. Il avait l'impression qu'elle essayait de lire en lui. Il profita de ce moment pour glisser sa requête, en espérant qu'elle puisse l'aider.

─ Enfin bref. Avant de régler ça, je dois trouver un endroit où me réfugier...

Comme il n'obtint aucune réponse, il risqua un regard vers elle et fut étonné de constater que son œil brillait.

─ Vous cherchez un endroit où loger ?

─ Euh, ouais, ce ne serait pas de refus, confirma-t-il en serrant la toge dans sa main pour ne pas lui montrer son angoisse à l'idée qu'elle refuse de lui venir en aide.

─ Et vous dites que vous méritez votre place au Paradis ?

─ Ouais, c'est ce que j'ai dit...

─ OK. J'ai une proposition à vous faire. 

Yes ! Yes ! Yes !! C'était... étrangement facile.

─ Je travaille dans un hôtel : l'hôtel Hazbin. C'est un lieu où les pêcheurs peuvent suivre un programme pour les aider à atteindre la rédemption et, comme objectif final, quitter l'Enfer pour le Paradis. Qu'en dites-vous ?

─ J'en dis... que vous êtes un ange tombé du ciel..., souffla-t-il, les yeux brillants d'émotion et sincèrement soulagé qu'elle accepte. 

Sans savoir que ce n'était que le début de ses problèmes.

╚═══════════════╝

Je.

Suis.

Revenue.

Waaaah ! Wattpad, ça fait longtemps ! Mais ne vous réjouissez pas trop vite, hein, quand même. On exagère pas. Sachez juste qu'après avoir dévoré la première saison de H.H., je me suis sentie inspirée x) Alors boom. Bim. Bam. J'ai pondu une fanfiction.

Yaaay

Je posterai la suite lundi :) des bisouuus

- Ano, Souveraine du sucre (enfin, je crois ?)

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