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Chapitre 13

Les larmes coulent sur mes joues. Il a réussi à faire en sorte que Nino ne soit plus le père de mon bébé... Il a réussi à me donner un sort pire que la mort de mon bébé.

- C'est impossible, il n'a pas la capacité d'influer sur la vie.

- C'est bien ça le problème, soupire Natas. Il a les pouvoirs pour tout. Et quand il a appris que ton deuxième enfant serait capable de l'anéantir et que tu serais incapable d'avorter s'il faisait en sorte que ton enfant devienne le sien, il s'est dit que ça serait le meilleur moyen de te mettre hors d'état de nuire.

- Et aussi d'assurer sa progéniture, grommèle Lexa.

J'ai la nausée. Je me lève mais Natas me retient. Je ne tiens plus debout mais je ne tiendrai pas non plus une minute de plus dans la même maison que cet enfoiré.

- Il faut que j'aille parler à Nino.

- Bien, conçoit Natas. Donne-moi ton téléphone.

Je lui donne. Il tape quelque chose avant de me le rendre.

- Je t'ai inscrit mon numéro. Si tu as le moindre problème, du jour comme de la nuit, tu m'appelles.

Je hoche la tête et sors de l'appartement. Je repasse dans ma tête tout ce que je pourrais dire à Nino mais rien ne semble crédible, la seule chose que je peux faire c'est juste être honnête.

[Natas]

Je ferme la porte d'entrée après m'être assuré que Mathéa allait bien. Je ne bouge pas pendant quelques secondes quand j'entends des bruits de pas derrière moi.

- Tu l'apprécies vraiment beaucoup, me dit ma sœur. Je ne t'ai pas vu comme ça avec une femme depuis...

Elle ne finit pas sa phrase. Je me tourne vers elle en remontant les manches de ma chemise. Je commence à ranger le salon ; je déteste le désordre. Ma sœur vient s'asseoir sur l'accoudoir du canapé et me fixe du regard.

- Qu'est-ce que tu vas faire pour Matthieu ?

Je ne réponds pas à sa question et me dirige vers le sous-sol. J'ai besoin de me défouler sur quelque chose. Lexa m'appelle mais je ne lui réponds pas. J'ouvre le cadenas de la cellule où se trouve mon frère. Il est réveillé mais trop faible pour bouger. Il lève ses yeux fatigués sur moi et rit sarcastiquement.

- Elle est enfin partie la petite sorcière ?

Je prends le verre qui se trouve sur la table à côté de la porte et lui jette le contenu à la figure. Il hurle de douleur en voyant sa peau cloquer.

- J'espère que ce petit rafraichissement à base de Langsdorffia. Il parait que les incubes en raffolent.

Il crache du sang et me regarde, rempli de haine. Je m'accroupis devant lui.

- Comment est-ce que tu renverses le sortilège que tu as infligé à Mathéa ?

- Oh, mais est-ce que mon grand frère ne serait pas tombé amoureux, par hasard ?

Je soupire et me relève tandis que Matthieu rigole dans son coin. Je réouvre la porte mais Matthieu me demande de lui rapporter une poche de sang. Je l'ignore et ferme la porte. S'il veut jouer au plus malin, il va croupir ici longtemps.

[Mathéa]

Je passe la porte de l'appartement quand Nino me saute dessus. Il m'enlace tellement fort que je peine à respirer. Au moment où il décide de me lâcher, je m'écroule presque sur le sol. Nino me ramène doucement vers le canapé. Il est en colère mais je ne sais pas si c'est contre moi ou contre Matthieu. Je sens déjà ses reproches sur moi par rapport au fait qu'il avait peur de sortir cette nuit. Le silence est trop pesant en ce moment mais je n'ose pas le briser.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? il me murmure.

- Tu n'es pas le père du bébé.

Nino passe de la colère, à l'incompréhension. Il se lève et jette tout ce qu'il y a sur la table sur le sol. Sa violence me fait sursauter. Il se passe bien cinq minutes où il s'énerve sur tout ce qu'il trouve sous la main. Je ne bouge pas, le regard dans le vide. Je sens mon bébé qui s'énerve de voir son père aussi en colère contre moi. J'entends la respiration de Nino qui s'accélère. Il me tourne le dos quand il commence à me parler.

- Tu m'as trompé avec qui ?

Mon sang ne fait qu'un tour. Je me mets debout et tente de garder l'équilibre malgré le choc de la nouvelle. Je lui donne une gifle qui résonne dans toute la pièce.

- Tu as vraiment aussi peu de considération pour moi pour penser que je serais capable de te tromper ?

- Alors, comment est-ce que tu expliques que le bébé n'est pas le mien ? il hurle en agitant les mains. Ses yeux deviennent cuivrés. Il commence à perdre le fil de ses émotions et son côté primitif prend le dessus.

- Matthieu a la capacité de changer le code génétique grâce à ses pouvoirs d'incube. Il a fait en sorte que notre enfant devienne le sien.

Il semble se radoucir mais la situation semble toujours aussi tendue. Il va s'asseoir sur le canapé et pose ses coudes sur ses cuisses. Ses mains viennent entourer sa tête : je l'entends murmurer quelque chose mais je n'arrive pas à entendre. Je m'approche doucement et lui demande de répéter, sans agressivité. Il lève les yeux et semble hésiter à répéter ce qu'il vient d'énoncer.

- Je veux qu'on arrête là.

Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il vient de dire, ou alors mon cerveau refuse d'assimiler ce qu'il essaye de me dire. Je suis bouche quand je semble comprendre mais je refuse de l'admettre.

- Je veux rompre.

J'essaye de parler mais rien ne vient, mon corps et mon esprit sont complètement déconnectés l'un de l'autre. Il m'abandonne au pire moment. Au moment ou j'avais le plus besoin de lui. Je savais que la nouvelle lui ferait un choc, mais qu'il essayerait de trouver des solutions, comme il l'a toujours fait depuis cinq ans. Il est la personne rationnelle du couple en temps normal, il est celui qui dépasse ses émotions. Et je m'étais même imaginée qu'il aimerait cette enfant même si ce n'est plus le sien mais à aucun moment je n'ai envisagé la rupture. Je n'ai même plus de larmes pour pleurer, je ne suis même pas triste face à cette nouvelle : je me sens juste vide.

Je ne lui réponds rien, je monte juste dans la chambre prendre quelques affaires. L'appartement devient extrêmement pesant, tellement pesant que je peux le sentir sur mes épaules. Je referme la fermeture éclair et descends les petits escaliers qui me séparent de la pièce à vivre. Je récupère mon chargeur de téléphone dans la cuisine. Je regarde une dernière dans le salon où Nino n'a pas bougé ni parler depuis que je suis allée dans la chambre. Je baisse le regard deux secondes vers ma main gauche. Ce n'est pas une bague de fiançailles, car il n'aime pas l'idée du mariage mais une bague de promesse. La promesse de ne jamais se laisser tomber malgré les difficultés. Je n'en ai plus besoin à présent. Je lui pose sur la table et sors de l'appartement sans me retourner.

Je sors mon téléphone et appelle Natas. C'est la première personne qui m'est venu à l'esprit. Quand il décroche, je n'arrive pas à parler. Aucun mot ne sort de ma bouche et je me remets à pleurer. Il me dit juste qu'il vient me chercher. Au bout de cinq minutes, une voiture noire se gare devant l'appartement. Natas baisse la vitre et m'invite à monter dans la voiture.

- J'ai quelques appartements à Sherbrooke, je t'en prête un le temps que tu ailles mieux.

- Je ne veux pas profiter de ta gentillesse, je conteste sans lâcher la route des yeux.

- Ne discute pas, je préfère que toi et le bébé soyez en sécurité le temps qu'on trouve une solution à tout ça.

Je ne sais pas pourquoi, mais à ce moment-là, une lumière d'espoir s'installe en moi. Je vais me battre pour toi, mon cœur. Et tu auras la vie que maman aura décidé de te donner. 

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