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Chapitre 27

Brune fit signe à mon frère de s'approcher. Ce dernier avait une coupe sacrificielle en main. Asmund posa la coupe près de moi et brûla des herbes dedans et murmurant des paroles. Il implorait les dieux de me venir en aide et d'accepter ma requête. Je la fixai avec circonspection, mais je pouvais reconnaître l'odeur du sang humain. Asmund plongea son son index et son majeur dedans et traça deux lignes sur le côté droit de mon visage. Je fermai mes yeux lorsqu'il passa sur ma paupière.

– Quoi qu'il arrive, je t'aimerai jusqu'à la fin de ma vie et au-delà, mon frère.

– Et moi je te protègerai toujours, d'ici ou de là-bas.

Il hocha la tête et laissa Brune prendre le relais.

Je ne comprenais pas ce qu'elle marmonnait mais je me sentais drôle tout à coup. Le froid commençait à s'immiscer un peu partout dans mes vêtements et je n'avais pas l'impression de me réchauffer. Je ramenai ma main contre mon bras et je me rendis compte que ma doudoune ultra chaude n'était plus là. Non. J'étais de nouveau rhabillé en viking, torse nu... quant à Brune devant moi, elle était telle que je l'avais vue la dernière fois, même habits. Je me retournai pour interpeller mon frère mais lui non plus n'était plus là.

– Que se passe-t-il Brune ? Où sont les autres ?

– Ils sont encore là, ne t'inquiète pas. Ton esprit c'est simplement connecté au mien.

– C'est comme ça que tu me vois toujours ?

Je désignai mes habits vikings.

– Parfois, oui. Tu es toujours le jeune viking qui m'a emmené au loin et m'a... donné une famille. Te souviens-tu de ce qu'il s'est passé le jour où tu m'as dit que tu choisissais Hedda au lieu de moi ?

– Oui. Je m'en souviens parfaitement. Tu as tenté de me convaincre, mais ça n'a pas marché.

– Mais comment ai-je tenté de te convaincre ?

Elle s'approcha de moi et me fixa de son petit air narquois.

– Tu m'as offert tes meilleurs cris de jouissance. Je dois t'avouer que... tu aurais pu me faire douter de moi si je n'avais pas été aussi amoureux de ma fiancée.

– Je sais... Et tu sais que nous devons recréer les conditions.

Mon cœur se serra.

– Je ne tromperai pas Chiara.

– D'où ma présence dans ton esprit. Ce ne sera qu'un rêve, que tu oublieras, comme tant d'autres. Ta super mémoire d'humain ne te permettra pas de garder cela en mémoire.

Elle ouvrit sa cape et sa nudité me frappa. J'avais toujours aimé les courbes de son corps.

– Il faut juste que ton corps soit aussi détendu qu'après...

Elle me lança un regard aguicheur et s'approcha de mes lèvres pour les embrasser puis de mon oreille.

– Imagine toi que c'est elle, si jamais ça peut t'aider.

Je l'écartai et je n'avais plus Brune devant moi, mais Chiara, ma belle et précieuse Chiara. Je ne pus m'empêcher de la serrer contre moi. J'en tombai en arrière et je n'étais plus dans la forêt mais dans ma cahute dans les bois. Ma belle italienne était sur moi. Elle frotta ses lèvres et son corps nu contre le mien et je partis au quart de tour.

Que ce soit réel, ou irréel, rien n'était plus beau que de partager ce moment avec Chiara. De sentir son corps se tendre contre le mien, ses lèvres contre mon cou, de sentir sa chaleur moite autour de moi, et son odeur... oh oui, son odeur paradisiaque m'entrainait encore plus loin dans la jouissance et le plaisir. Je l'aimais tellement fort que chaque pore de ma peau voulait lui démontrer cet amour.

– Je t'aime tellement... tellement... tellement.

Ma voix me paraissait être un écho. Je fermai les yeux et quand je les rouvris, j'étais de retour dans la clairière, en habit de viking. Brune me fixait d'un air narquois.

– Là, tu es enfin détendu et je te sens réchauffé. Nous allons pouvoir retourner dans notre clairière.

En un instant, Asmund apparut devant mes yeux. Il paraissait circonspect et je vis qu'il avait une petite dague contre lui.Il jouait avec le pommeau et je compris à son regard qu'il était prêt à planter la sorcière si elle me faisait un mauvais coup.

Un sourire béat s'afficha sur mon visage et son regard se soulagea.

– J'ai cru que tu avais un problème, tu ne répondais à aucune sollicitation visuelle.

– Non, tout va bien. Je me sens juste plus... détendu.

Un rire goguenard s'échappa des lèvres de mon frère et le rituel continua. Brune leva les yeux, puis les coudes au dessus de sa tête. Elle croisa juste après mon regard... le sien était devenu incandescent. Je ne pouvais me détacher de son visage.

– Ne lutte pas, quoi qu'il arrive, sinon... la douleur sera encore plus intense. Accepte la souffrance, annonça-t-elle.

La chaleur commença à se propager mes orteils. Elle remonta le long de mes tarses, de mes métatarses. Elle se propagea le long de ma malléole, de mon tibia, de mon péroné, jusqu'à arriver à mon bassin, ma colonne vertébrale. Elle s'entendit à mes nerfs, à mes muscles. Je n'avais jamais eu une telle conscience de mon corps.

– Je ne souffre...

La chaleur augmenta petit à petit, jusqu'à me chatouiller les orteils, quand j'essayai de bouger... je me retrouvai totalement bloqué.

– Qu'est-ce que tu fais Brune ? Sans déconner, relâche-moi, lançai-je.

– Non. Je te l'ai dit pourtant. Accepte la douleur.

Un cri jaillit de mes lèvres lorsque la morsure de la chaleur commença à me brûler les entrailles. Chaque millimètre de ma peau brûlait sans laisser de trace. C'était atroce. Insupportable.

J'eus l'impression que mon corps tout entier était passé à l'acide, que mes chairs étaient en train de se détacher, de fondre. Inhumain. Voilà le terme qui me venait en bouche alors que je mordais jusqu'au sang. Personne ne pouvait survivre à ça. Mais je n'étais pas une personne humaine. J'étais un vampire. J'allais survivre et plonger de nouveau.

La douleur s'arrêta brutalement pour reprendre de plus belle. Mes genoux flanchèrent et je tombai au sol.

– Sigmund !

La voix de Chiara me parvint, inquiète.

–Lâchez-moi Asta, il ne va pas bien, il faut que j'y aille.

– Ne bouge pas Chiara, cela fait partie du processus.

J'entendais ses sanglots et cela m'était plus insupportable que la douleur. Je réussis à me tourner face à eux, la neige se mêlant à ma chevelure. Elle avait l'air terrorisée par ce qu'elle voyait. Mon regard et le sien s'accrochèrent. Ma mère la retenait pour ne pas qu'elle tombe au sol. Je lui tendis la main et elle retomba mollement au sol, alors que je me sentais dériver vers l'inconscience.

En rouvrant les yeux, je n'étais pas devenu un autre homme. Je me sentais encore plus alerte qu'auparavant.

– Chiara.

Où était-elle ?

Je me redressai et je la vis. Je me précipitai vers elle avec toute ma vitesse vampirique. Je fus stoppé par mon frère avant de l'atteindre.

– Laisse-moi.

Je le repoussai sur le côté avant de force et je tendis la main vers Chiara. Elle avait juste à faire un pas vers moi.

– Chiara. Viens me rejoindre.

Elle secoua la tête et je sentis de la déception m'envahir. Non, pas de la déception, de la colère.

– Je t'ai dit de venir me rejoindre. Viens.

La prise de ma mère se raffermit contre son épaule.

– Ne me parle pas sur ce ton.

Je me penchai vers elle, mais je savais que je ne pouvais pas l'hypnotiser, contrairement à son frère. Je captai le regard de Cosimo.

– Ramène-moi ta sœur. Tout de suite.

Il n'avait pas le choix et Sølvi m'insulta copieusement alors qu'elle tentait par tout moyen de le retenir. Chiara fit un mauvais mouvement et tomba juste à mes pieds. Je la redressai et la gardai contre moi tout en la ramenant au coeur de la clairière.

– Ne faites pas de gestes brusques, claqua la voix de mon père. Le vampire a pris le dessus sur l'homme.

– Sigmund. Écoute-moi, me lança Brune derrière moi. Tu lui fais mal.

– Je ne peux pas faire de mal à une femme que j'aime.

Je me retournai vers elle, la main posée sur le cou de Chiara et je le serrai légèrement.

– Son sang... est si irrésistible.

– Søren ! l'interpella mon ex. Il faut absolument que vous l'éloignez d'elle. Il ne doit pas boire son sang maintenant, il risquerait de la tuer.

– Je ne la tuerai jamais... Ne me prends pas pour un con.

Je fixai la blancheur de cette peau... si attrayante, si délicieuse. Juste un peu... Je pouvais en prendre juste un peu. Mes canines étaient déjà ressorties. J'allais plonger en elle quand un mal de crâne me fit relâcher un peu la pression que j'exerçais sur ma compagne. Je sentis des bras m'enserrer. Mon père. Il formait comme un étau autour de moi alors que je commençais à me débattre.

– Lâche-moi ! hurlai-je. J'ai besoin de sang, j'ai besoin de son sang.

Asmund se plaça entre Chiara et moi et s'assura qu'elle allait bien avant de faire signe à notre mère de ramener ma compagne plus loin.

J'allais intervenir lorsque j'entendis un bruit sur ma gauche.

– Papa. Tu as entendu ?

Mon père lâcha son emprise sur moi.

– Oui. J'ai... À TERRE TOUT LE MONDE ! hurla-t-il en norrois.

Mon frère se jeta sur Chiara alors qu'une détonation venait de se faire entendre. Je savais que Sølvi et ma mère venaient de plaquer au sol mes cousins et Cosimo. Brune, elle, fit apparaitre une sorte de champs de force autour d'elle.

La balle rebondit dessus et me frôla. C'était du bois de santal ou je ne m'y connaissais plus.

Mes yeux scrutaient l'obscurité et lorsqu'une nouvelle balle tenta de m'atteindre, je courus aussi vite que possible dans sa direction pour débusquer le tireur. C'était une femme. La femme du café que j'avais déjà croisée. Je la trouvai, l'attrapai par le col et la lançai dans la direction de mon père. Chiara se défit de l'emprise de mon frère et courut vers moi, se réfugiant dans mes bras.

– Est-ce que tu vas bien ? Mon Dieu, il t'a touché !

Elle posa sa main sur ma joue qui se refermait tout juste. Son poignet était une invitation à la morsure et je plongeai mes canines dedans. Plus rien ne comptait hormis ce liquide chaud et délicieusement odorant qui s'écoulait entre les lèvres.

– Sigmund !

Je me dégageai du  poignet de ma belle sans le lâcher et je fixai Brune d'un air narquois.

– Tu as cru que toi, tu pourrais m'empêcher d'être moi ? Ou que tu pourrais me donner des ordres ? Tu es arrogante ! Comme toutes les sorcières !

Je fis un pas vers elle et je levai le poignet de Chiara.

– Ce sang. Il est à moi, hurlai-je ! Et j'en boirais autant que je le voudrais, tu m'entends ?

Je perçus un bruissement derrière moi et Chiara se détacha de mon emprise. Elle me poussa suffisamment fort pour que je trébuche. Je me retournai et je la rattrapai dans mes bras.

L'odeur de son sang me saisit, comme si je me baignai dedans. Chiara était blessée...

Mon regard se posa sur sa poitrine où du sang épais sortait d'une plaie causée par un pieu en bois et en argent. Mes forces me quittèrent en quelques instants. Un pieu...

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