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Chapitre 25

As' se redressa pour me demander ce que j'avais, mais je n'arrivais pas à détacher mon regard de Chiara. Cette dernière ne comprenait pas ce qu'il se passait et elle passa nerveusement une mèche derrière son oreille.

Depuis quand tu attends un enfant ?

Je n'arrivais pas à parler une langue plus commune sous le choc que j'avais.

– Je dois t'avouer que je n'ai absolument rien compris à ce que tu as dit.

As avait les yeux écarquillés, tout comme mes cousins qui eux, comprenaient parfaitement mon accent norrois. Sophie se redressa.

– Qui veut faire un bonhomme de neige dehors ?

Tous les enfants se levèrent comme un seul homme et leurs parents aussi. Cosimo me fixait d'un air intrigué mais Sølvi lui fit quitter la pièce. En quelques instants, il ne resta plus que Chiara, ma mère et moi.

– Arrête Sigmund. Ce n'est pas le moment ?!

– Tu te fous de moi, Maman ? La femme que j'aime est enceinte d'un autre homme et je ne dois rien dire du tout ? Tu peux nous laisser seuls, claqua ma voix.

Elle ne broncha pas d'un millimètre.

Je ne lui ferai pas de mal, j'ai juste besoin d'avoir une explication.

Ma mère se leva et allait quitter la pièce quand Chiara l'interpella.

– Asta.

Elle me fixait avec inquiétude et ma mère s'approcha d'elle avant de caresser son visage.

– Je suis juste à côté, je suis la préposée aux photos à chaque fois que quelqu'un fait un bonhomme de neige, ajouta-t-elle.

Il ne resta plus que nous. Je n'arrivais pas à retirer mon air choqué de mon visage.

– Je peux savoir ce qu'il se passe au juste ?

– Tu me le caches depuis quand ?

– Te cacher quoi ?

Mes yeux s'étrécirent et ma mâchoire se contracta.

– Ne me prends pas pour un con. Tu le sais parfaitement.

Un sourire narquois s'afficha sur son visage, comme une bravade face à ma réplique.

– Tu penses que ce genre de choses marche vraiment ? Apparemment, tu sais quelque chose sur moi, mais je ne sais pas quoi. Alors... dis-le moi.

– Que tu es enceinte Chiara.

Elle écarquilla les yeux et ses lèvres tremblèrent avant qu'un éclat de rire franc franchisse sa bouche pulpeuse. Des larmes de rire jaillirent de ses yeux.

– Mais qu'est-ce que tu es con ?! J'ai cru que c'était grave ce que tu allais me dire ! Mon Dieu, t'es vraiment le pire plaisantin du monde. Tu as dégagé toute ta famille pour me dire un truc pareil ? Tu me fumes Sigmund.

Elle se redressa pour sortir du salon.

– Je peux savoir où tu vas ?

– Je vais jeter de la neige sur mon frère comme tous les autres, pourquoi ?

– Je te l'ai dit, ne me prends pas pour un con.

– Sigmund... à ton âge millénaire tu ne sais toujours pas combien de temps dure une gestation ? Je n'ai pas eu de relation sexuelle avec un homme depuis plus d'un an. Je ne suis pas enceinte.

– Si tu l'es.

– Bon arrête tes conneries, veux-tu ? Commença-t-elle à se fâcher. Si tu crois que je te mens, peut-être que ta mère peut revenir pour m'hypnotiser afin que je lui dise la vérité ? Asta ? Vous pouvez revenir s'il-vous-plaît ?

– C'est elle qui me l'a confirmé. Ma mère a toujours su repérer les grossesses chez les femmes.

Ma mère venait d'apparaître derrière Chiara et cette dernière sentant sa présence, la fixa sans comprendre.

– C'est impossible. Si je suis enceinte, ça veut dire que c'est Sigmund le père. Et ce n'est pas possible.

Ma mère caressa gentiment sa joue.

– Chiara, je veux que tu me dises la vérité et ensuite, tu oublieras ce que je t'ai demandé. Est-ce que tu as eu une liaison avec un autre homme que mon fils, l'année qui vient de passer ?

– Non.

Chiara secoua la tête et reprit avec force.

– Je vous assure que c'est la vérité, même si votre fils ne semble pas me croire. Je ne suis pas une femme malhonnête. Je ne forcerai jamais un homme à élever l'enfant d'un autre. Je...

– Je te crois, répondis-je face à sa détresse manifeste.

– Écoute. Il se peut que je me trompe, mais... demain, nous irons le vérifier par un test, d'accord ?

– Mais ce n'est pas la peine de vérifier quoi que ce soit. Je ne peux pas être enceinte d'un vampire. On est pas dans Twilight !

Je réfléchissais à toute allure. Je finis par me lever et j'attrapai mon manteau et mes clefs. Je savais exactement ce que j'allais faire. Me rendre à la pharmacie de garde et aller chercher un test de grossesse. J'entendis des pas derrière moi alors que je me rendais dans mon véhicule. C'était elle. Chiara. Elle s'engouffra du côté du passager.

–Ce n'est pas possible, je...

Ses mains tremblaient et je les rattrapai comme pour leur donner plus de chaleur. J'allumais le chauffage dans l'habitacle tout en manoeuvrant le véhicule pour le sortir de la propriété.

– Chiara. Il y a deux possibilités : soit il n'y a rien et on va juste s'en assurer, soit nous sommes face à un vrai miracle. Un Miracle de Noël, ajoutai-je en riant.

Je déplaçai ma main vers son ventre.

– Mon héritière ou mon héritier se trouve peut-être ici, avec nous. Ce serait... extraordinaire.

– Ce n'est pas possible, tu ne peux pas avoir d'enfants. Tu as couché avec des millions de femmes et aucune n'est tombée enceinte.

– Sauf que lorsque je bois ton sang, je peux être blessé. Comme un humain.

– Pardon ? hoqueta-t-elle.

Je lui expliquai ce que j'avais découvert et ce fut à son tour de rester silencieuse.

– Si en buvant mon sang, tu t'humanises... Cela voudrait dire que potentiellement tes gamètes s'humanisent... Or, comme tu bois mon sang pendant que nous...

Ses yeux s'agrandirent et elle posa une main sur sa bouche bée avant de me regarder avec un air de reproche.

– Sérieusement, tu ne pouvais pas me prévenir histoire qu'on aille t'acheter des préservatifs ?

Sa remarque fit naître mon rire et il éclata dans l'habitacle de la voiture.

– Je n'ai jamais mis ce genre de trucs.

– Ouais bah à partir de demain, crois-moi qu'ils vont devenir tes meilleurs amis jusqu'à ce que je te dise de ne plus en mettre.

– Mais si tu es enceinte...

Elle me lança un regard noir et me demanda de surveiller la route parce que elle, elle était mortelle. Nous arrivâmes devant la pharmacie de garde et j'hypnotisai le pharmacien pour avoir trois tests de grossesse différents. Je les attrapai dans le sac en papier et je rejoignis Chiara qui m'attendait dans la voiture, les yeux clos. Je la vis prononcer des mots et je sus qu'elle priait. Je la laissai quelques instants avant de me rendre dans la voiture.

– J'ai ce qu'il faut.

–Tu en as pris combien ?

– Trois ?

– Un seul suffisait ! De toute façon, il sera négatif. C'est tout bonnement ridicule. Ta mère a abusé de l'alcool.

– Elle ne s'est jamais trompée. Pas une seule fois. Sache que... je comptais t'épouser, avec ou sans enfants. Mais si tu en portes un... il faudra se marier rapidement.

Elle hoqueta.

– Pardon ?

– Je sais que c'est très vieux jeu et que ma mère me frapperait derrière la tête si elle m'entendait, mais... je suis vieux et pour que ces enfants soient reconnus au sein de mon clan, ils doivent naître au sein d'une union bénie par les dieux.

Elle resta silencieuse.

– Tu... veux m'épouser juste pour ne pas avoir de bâtards. Wow.

–Tu n'as pas écouté ce que je t'ai dit avant ? La partie où je te dis que je veux t'épouser avec ou sans enfant ? soupirai-je un peu excédé.

– Tu as dit rapidement. Qu'est-ce que ça changerait dis-moi si on se marie dans six mois, dans dix ans ou jamais ?

– Et si nos enfants meurent et qu'ils ne peuvent pas rejoindre mes ancêtres ? J'ai vu tellement d'enfants mourir en bas âge. Je ne peux plus les compter et...

Mes mains se refermèrent sur le volant.

– Non. Il n'est pas question qu'ils ne puissent pas rejoindre le Valhalla.

– Arrête-toi.

Je lui obéis et je rejoignis le bas côté de la route. Elle se détacha à côté de moi et je vis ses mains déplier mes doigts autour de mon volant. Elle ramena ma main à ses lèvres.

– Tu as peur que nos enfants n'aillent pas au Paradis si nous n'étions pas mariés ?

– J'ai peur que mes ancêtres ne leur ouvrent pas la porte de leur foyer là-bas. Pour Ragnar... c'est différent. Il accueillera tous ses descendants quelqu'ils soient sans avoir aucune remarque mais le reste ? Je n'en suis pas certain. Je ne veux pas prendre ce risque si jamais... ils mourraient avant moi.

Elle resta silencieuse.

– Je comprends. Excuse-moi de t'avoir brusqué.

Elle se redressa totalement et m'enjamba de telle sorte que je dus reculer le siège du conducteur.

– Marions-nous dès que possible. Ça me gaverait que ta famille ici m'accepte, mais pas celle d'en haut. Et puis si j'ai bien compris, moi aussi j'ai des ancêtres au Valhalla. Il faut savoir renouer avec son passé.

Je fondis sur ses lèvres et remontait sa robe sur le haut de ses cuisses. Elle m'arrêta.

– Minute papillon. Plus de sexe avant le mariage.

Pardon ?

Elle se mit à rire contre mes lèvres et défit son écharpe pour me présenter son cou.

– Mords-moi.

– Qui aurait pu croire que cette phrase pouvait avoir un tel potentiel érotique ?

Je m'exécutai immédiatement, en me demandant si son sang avait un goût différent mais ça ne me choquait pas. Je me reculai, la bouche ensanglantée, alors qu'un sourire ravi s'affichait sur le visage de ma campagne. Elle posa sa main sur ma canine alors que j'entaillai mon pouce pour la soigner.

– Tu veux vraiment qu'on se marie ?

– Oui, lui affirmai-je alors qu'elle continuait de me contempler.

– Selon les rites vikings ?

– Si ça ne te dérange pas. Nous pourrons également nous marier à l'église si tu en as envie.

Un sourire enfantin traversa son visage et elle essuya les dernières traces de sang de mes lèvres.

– Je pense que c'est le rêve de tout historien de voir une pratique réelle de l'ancien temps et ça ne me dérange pas du tout ! Au contraire !

Elle m'attrapa de nouveau la bouche tout en commençant à défaire mon pantalon.

– Et ta règle, pas de mariage pas de sexe ?

– La véritable règle c'est pas de sexe avant le mariage, sauf si je l'ai décidé... et là, je suis décidée...

– Que ne ferai-je pas pour ma fiancée...

Me fondre en elle jusqu'en perdre haleine.

C'était le seul but désormais de mon existence. Je ferai tout pour la rendre heureuse. Pour voir son sourire sur ses lèvres si parfaitement dessinée. Elle garda sa main sur ma cuisse pendant tout le trajet retour. Ma famille était éparpillée dans les quatre coins de la maison et je la ramenai dans ma chambre pour qu'elle fasse son test. Elle s'assit sur le lit et sortit l'une des boîtes de son sac en papier, les mains tremblantes.

– Je... j'ai toujours été extrêmement précautionneuse pour ne pas que cette situation arrive. Ça me tue de devoir faire ça. Est-ce que tu peux me laisser seule ?

Je hochai la tête et j'attendis dans le couloir, contre le mur. Non, effectivement, ce n'était pas possible, mais... l'impossible, depuis que je l'avais rencontré, me paraissait une notion de plus en plus flou. Je sentis la présence de mon père au bout du couloir et il s'arrêta juste devant moi.

– Est-ce que c'est vrai ce que...

– Une vérification est en cours.

Mon père s'accroupit en face de moi et posa sa main sur mon épaule avant de me traîner contre lui avec force.

–Quelque soit le résultat, je suis là, fils.

Il se redressa au moment où Chiara m'interpella et je me rendis dans la chambre. Elle était d'une pâleur à faire peur. Je vis le résultat sur son visage, avant même de voir les deux barres du test. Je me précipitai vers elle pour l'embrasser de toutes mes forces et la soulever dans mes bras.

– Mon amour...

– C'est...

– Rien n'est impossible aux Dieux. Je vais être Papa.

Des larmes jaillirent de mes yeux, le bonheur s'écoulant d'eux pour inonder les cheveux de Chiara.

– Je vais prendre soin de toi. Ces prochains mois, tu ne les verras pas passer. Est-ce que je peux emménager chez toi ou tu préfères venir habiter dans notre maison familiale à Milan ?

–Je... n'arrive pas à réfléchir. On peut parler de ça plus tard ?

Elle me paraissait sonnée par la nouvelle et je l'attrapai sous mon bras pour la ramener dans le salon. Elle émit un petit sourire à l'encontre de ma mère alors que mon bonheur, lui rayonnait dans toute la pièce.

– J'ai fait une tisane, en voulez-vous Chiara ?

– Avec plaisir. D'autant, que j'ai quelque chose à vous demander.

Chiara s'approcha de ma mère pendant que cette dernière lui servait sa boisson.

– Je... enfin, nous comptions nous marier. Sigmund et moi.

Ma mère poussa un petit cri et mon père arriva derrière moi, un poil inquiet.

– Les enfants vont se marier ! Oh je suis si contente ! Vous souhaitez vous marier selon le Rite ?

Chiara acquiesça et ma mère l'embrassa sur les deux joues.

– Donnez-moi la date et je ferai tous les préparatifs.

– Le plus tôt sera le mieux, vu qu'apparemment, dans neuf mois, nous ne serons plus tous les deux et nous aimerions être mariés avant la naissance.

– Le printemps. Ce serait parfait. Les fleurs qui poussent ici iront parfaitement dans tes cheveux et pour les bains, ce sera plus facile. Il faudra que tu me donnes les noms et les adresses de tes proches.

– Je n'ai personne. À part Cosimo et ma demie-sœur, Marina.

Ce fut au tour de mon père de s'approcher de Chiara. Il déposa un baiser sur le dos de sa main.

– Je suis très heureux de vous voir rentrer dans notre famille. Je vous le promets ici, et je ne fais pas de promesse à la légère. Votre enfant et vous serez toujours les bienvenus, quelque soit le jour, quelque soit l'année. Notre maison devient la vôtre. Notre clan devient le vôtre.

– J'en suis très touchée. Merci Søren.

Mon père m'attrapa dans ses bras et me murmura que j'étais l'une de ses plus grandes fiertés. Il sortit deux verres et servit une bonne rasade de brandy, qu'il affectionnait particulièrement.

– À tes fiançailles, fils.

– Skal !

J'entendis un cri derrière moi. C'était Lili qui arrivait avec son cousin.

– Tu vas te marier ??? Hiiiiiii !!!!

Je savais qu'en quelques instants, toute ma famille serait au courant, mais j'étais le plus heureux des hommes. J'aurais enfin droit à ma happy end après un millénaire d'attente.

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