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Chapitre 17

– Putain, mais qu'est-ce que tu es borné !

– Il parait que je suis un enfoiré qui ne comprend rien, mais tu sais quoi ? Je l'emmerde ! J'ai cru que je pourrais lui pardonner et tu sais ce qu'elle a fait ? Elle m'a laissé avec un mot sur l'oreiller.

Mon frère leva les yeux au ciel.

– Tu es le seul et unique vampire dramaqueen du monde. Tu te vexes pour un rien. Vous avez couché ensemble et elle est partie au petit matin. Et alors ??? Tu le fais tout le temps avec notre nourriture et ça ne te pose aucun problème. Tu veux un conseil ?

– Non.

– Tu vas l'avoir quand même. Arrête de te vexer pour rien et va lui présenter des excuses et lui demander ce que tu peux faire pour l'aider. Parce que si tu ne le fais pas, on n'aura pas accès à une sorcière pour le lendemain de Noël, et si on a pas accès à cette putain de sorcière, tu peux dire adieu à tes rêves de vieillir aux côtés de Chiara.

Il avait raison, mais je levai les yeux au ciel pour le principe. J'étais le mec le plus susceptible de ma connaissance et les ans ne m'avaient pas amélioré de ce point de vue.

– Okay, je vais aller lui présenter des excuses pour Hedda, mais pas pour le reste. C'est au dessus de mes forces.

– Parfait.

Mon frère sortit la carte de son jean et me fit signe de l'appeler sur le champs. Je tapai son numéro et je me rendis à la fenêtre. Elle me répondit à la troisième sonnerie.

– Quel beau gosse de la famille Sørensen est-ce cette fois ?

– Le seul et l'unique, répondis-je.

–Je suis surprise, je pensais que j'aurais ton père au téléphone cette fois.

– Te fous pas de ma gueule, tu n'aurais jamais eu le cran de dire à mon père que c'était un beau-gosse.

J'entendis Asmund jurer derrière moi. Elle se mit à rire et je levai les yeux au ciel.

–Est-ce qu'on pourrait se voir ? J'ai quelque chose à te dire qu'on ne peut pas faire au téléphone.

– Je suis en train d'arpenter le marché de Noël, tu peux me rejoindre quand tu veux. Je loge dans l'hôtel de la ville, celui avec le magnifique sapin dans l'entrée. Je suis sûre que tu le détestes, mais moi, je le trouve très beau.

– On se rejoint là-bas dans une heure. Commande-moi un chocolat chaud et pitié, n'ajoute pas de la poudre de perlimpinpin dedans.

Je raccrochai avant d'avoir eu de réponse et je sortis de la chambre de mon frère. Sophie refermait doucement la porte de la chambre de sa fille.

– Ils se sont tous endormis, ils sont adorables. Tu as l'air fumasse Sigmund.

– Je vais boire un chocolat chaud avec mon ex.

– Tu veux que je vienne avec toi ? Je peux utiliser mes talons aiguilles pour lui crever les yeux.

– Toi je t'aime ! Mais je pense que je peux me débrouiller avec elle.

J'attrapai mes clefs, mon manteau et je filai sur les routes. Je me garai en centre ville. Je devais éviter de l'insulter quoi qu'il m'en coûtait. Je la retrouvais dans le petit café de l'hôtel, une tasse en face d'elle. Elle regardait au dehors et ne m'avait pas encore vue. Elle ne tourna pas les yeux quand je m'installai.

– Tu as jeté un sort à mon chocolat ?

– Non, je l'ai juste commandé y'a dix minutes. Tu as toujours été ponctuel. Qu'est-ce que tu voulais me dire Sigmund ?

– J'ai repensé à la mort de ma femme, et je sais que ce n'était pas de ta faute. Je le sais désormais. Le soir avant son décès... je n'en avais aucune idée. Je pensais que tu avais une connaissance infinie du monde et que la magie pouvait tout faire. Je t'en ai voulu pendant des années. Mais... comme me l'a fait remarquer mon frère... la septicémie a été découverte il y a peu de temps. Alors excuse-moi, de t'avoir craché dessus que tu étais responsable de son décès. Ce n'était pas le cas.

– Et qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? Comment a fait Asmund pour te faire comprendre une chose aussi basique alors que tu n'écoutes jamais personne ?

– Mon frère a des prédispositions pour la magie.

– Vraiment ?

Elle paraissait étonnée.

– Il m'a fait revivre cette journée là et... j'ai très mal réagi à l'époque.

– Tu avais peur de perdre ton épouse. C'est normal. Je ne t'en ai pas voulu. Ton père m'a fait comprendre que si Hedda ne passait pas la nuit, je ne verrai pas le prochain lever de soleil non plus tant tu étais remonté contre moi.

– Pardon ?

– C'est lui qui m'a dit que je devais quitter le village et prendre sa barque pour aller plus rapidement. Je lui ai pourtant dit que je n'étais pas responsable, mais il m'a rappelé une chose essentielle : le chagrin peut faire perdre la tête du meilleur des hommes. Alors j'ai fait en sorte de rester le plus loin possible de toi... je n'avais pas compris à l'époque.

– Compris quoi ?

– Que ma longue vie est due à ta longue vie. J'ai lié mon destin au tien ce soir-là. Tu ne peux pas me tuer, même si tu peux me faire très mal. Tout comme tu peux souffrir sans mourir.

Je restai silencieux. Nos destins étaient liés depuis le jour où je l'avais vu avec sa mère.

– Je me suis d'ailleurs toujours demandée pourquoi tu m'as emmené avec toi ce jour-là, au lieu de me tuer. Comme... tous les membres de ma famille.

– Notre première rencontre ne date pas du moment où je suis rentré dans ton grenier. Je t'avais déjà vue la veille, avec ta mère. J'ai vu ta joie et ton bonheur et je ne voulais pas te les retirer. Je voulais te sauver des autres. Alors je leur ai dit que tu étais mon butin. Je voulais te relâcher, mais je n'en ai jamais eu l'occasion. C'est pour ça qu'en rentrant... je ne t'ai pas touchée et que je t'ai confiée à ma mère. Je voulais te protéger.

Un silence s'installa entre nous. Je relevai les yeux et je croisai son regard brillant. Je n'avais jamais exprimé cela à voix haute et ma colère faillit. Ma mère avait raison. Il était temps que je laisse mon passé de côté. Que je laisse Hedda vivre tranquillement eu Paradis. Que je laisse partir Brune pour qu'elle soit enfin heureuse et que je puisse vivre ma vie.

– Mais je ne l'ai pas fait n'est-ce pas ? Je n'ai pas réussi à le faire. J'ai échoué avec toutes les femmes de ma vie. Toutes celles que j'ai aimé. Tu m'as prévenue pourtant à l'époque. Je leur fais du mal et je ne trouverai jamais le bonheur à cause de ça. Tu as fait rentrer un prédateur dans ton lit le soir où tu as décidé de partager ma couche. Je ne pensais pas qu'un jour, tu devrais te protéger de moi. Je ne t'ai pas bien traitée. Je n'ai pas agi comme j'aurais dû le faire. Et... j'en suis désolé.

– Je te demande pardon ?

Je déplaçai ma chaise pour venir juste à côté d'elle.

– Je suis désolé de t'avoir maltraitée, l'informai-je. Je t'ai aimé mais, je suis tombé amoureux d'une autre femme. Et au lieu de te le dire, je t'ai mise devant le fait accompli. C'était le plus simple pour moi mais le plus cruel pour toi. Sache que si je devais revivre cette période, je ne me comporterai pas comme ça. Je me suis comporté comme le dernier des cons, et pire que ça, ma colère et mon chagrin t'ont forcé à quitter ta famille. Tu as grandi avec ma fratrie et moi, avec mes cousins et mes amis. Ils étaient aussi ta famille et je te les ai arrachés. Je comprends pourquoi tu m'as maudit.

Elle resta silencieuse alors que des larmes dévalaient ses joues.

– Tu sais que... j'ai attendu un millénaire que tu me présentes des excuses pour avoir brisé mon cœur sans considération ? C'était la seule chose que j'attendais et, je voulais pouvoir te dire que je suis désolée aussi. J'étais aussi une sale gosse. C'était mesquin de ma part de te vampiriser pour que tu comprennes ma douleur de perdre la personne que j'aimais le plus au monde. Je n'ai pas changé depuis cette époque, physiquement, mais... je n'aurais pas fait les choses ainsi actuellement. Et... j'ai vraiment essayé de sauver Hedda. Elle était si gentille. Je crois que ça a participé à mon pétage de plomb. Je suis pas une fille gentille.

– C'était ce que j'aimais chez toi. Tu parlais vraiment trèèès mal des autres femmes du village quand tu les aimais pas. Ça me faisait rire.

– Je ne les aimais pas parce qu'elles me traitaient comme une merde dès que ton père ou toi n'étiez pas là. Enfin bref, pourquoi Asmund a besoin d'une sorcière ? Il veut apprendre la magie ?

– Je pense que ça le botterait bien.

– Je peux l'aider. Je suis la seule à des kilomètres à la ronde et s'il veut s'entrainer le plus vite possible, il aura besoin de moi. Dis-lui de me rejoindre dans la grotte près des fjords. Je ne peux pas l'entraîner proche des humains, il risquerait de faire des dégâts.

J'avalai une gorgée de chocolat en fixant les décorations de Noël au dehors.

– Tu vas vraiment avoir un enfant ?

– Oui.

– Je vais t'écrire une lettre de recommandation. Je crois qu'on a chacun droit au bonheur et d'avoir une nouvelle vie.

Elle plissa des yeux et se pencha vers moi.

– Tu es amoureux.

Ce n'était pas une question mais un pur constat. Je ne bronchais pas et Brune posa sa main sur ma joue.

– Est-ce qu'elle t'aime en retour ?

– Je pense oui.

– Elle sait que tu es un vampire ?

Je hochai la tête et les lèvres fines de Brune s'étirèrent.

– Je te souhaite tout le bonheur du monde et... je vais te révéler le moyen de mettre fin à tout ça.

– À quoi ?

– À ton vampirisme. Chaque sort doit avoir sa porte de sortie. C'est la règle.

J'écarquillai les yeux.

– Tu vas vraiment me le dire ?

– Je ne plaisantais pas. Je te l'aurais dit il y a des siècles si tu m'avais présenté des excuses comme aujourd'hui. La clef de la fin de ton vampirisme est un humain dont tu vas devoir boire le sang, sous le même ciel qui t'a vu devenir vampire.

– Et il est où cet heureux élu ?

– D'après ce que je sais, vous vous croiserez et tu te sentiras immanquablement attiré par lui. Son sang aura un goût particulier, le goût de ton humanité. Je ne sais pas quand tu le rencontreras. Il apparaîtra dans ta vie à chaque fois que le ciel du sort réapparaitra.

Mon visage se décomposa.

– Son... tu plaisantes j'espère ?

– Pas du tout.

– Tu sais combien de sang je vais devoir boire de cet humain ?

– Je ne sais pas non plus, mais... je peux me renseigner.

–Oui. Fais-le. Je t'en supplie.

Je ne voulais pas laisser transparaitre ma panique mais je n'avais pas réussi. Brune plissa des yeux et finit par les écarquiller.

–Tu l'as rencontré ton humain ? C'est ça ?

Elle agrippa ma main devenue tremblante. Elle redressa mon visage et je sus qu'elle pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert.

– C'est la femme que tu as rencontré ?

Je ne répondis rien et Brune posa son front sur ma nuque.

– Il y a quelques années, j'aurais ri, mais... peut-être est-ce la perspective de devenir une mère qui me rend plus douce que je ne l'étais jadis. Je vais t'aider, je t'en donne ma parole.

– Merci, murmurai-je.

Elle s'écarta de moi en restant si proche que j'aurais pu l'embrasser comme jadis. Je n'avais pas besoin de lire dans les pensées de Brune pour savoir qu'elle venait de penser la même chose. Elle posa délicatement ses lèvres près des miennes pour m'embrasser et elle se leva de table.

– Je dois appeler certaines de mes congénères et vérifier certains textes. Je traiterai directement avec Asmund, puisqu'il semblerait qu'il soit un peu sorcier.

J'en restai bouche bée et je l'observai s'éloigner de moi tout en frôlant ma joue. Chiara. Elle était le petit battement qui embrasait ma poitrine et ma porte de sortie. Ma clef de secours. L'ange qui veillait sur moi. Je ne voulais pas être obligée de la tuer pour redevenir humain... mais si je ne le redevenais pas, elle mourrait de toute façon, et je pleurerai encore une fois la mort d'un être aimé. Je me passai une main dans les cheveux et je finis par entendre un raclement de gorge derrière moi.

Je me retournai pour voir Chiara. Elle paraissait furieuse.

– J'aurais dû m'en douter.

– Te douter de quoi ?

– Qu'un mec qui paraissait aussi parfait que toi avait forcément une tare. Quand je pense que ta mère voulait que je passe du temps chez vous ? Même pas en rêve.

Elle tourna les talons sans me laisser le temps de lui répondre ou de lui demander la raison de sa colère. Elle appuya sur le bouton de l'ascenseur pour m'empêcher de rentrer avec elle. Je plissai mes yeux et j'ouvris la porte menant à l'escalier. Je me précipitai dedans et j'arrivai en même temps qu'elle à son étage.

–Je peux savoir quelle est ma tare ?

Elle sursauta et en fit tomber son pass au sol. Je le ramassai mais je refusai de lui rendre.

– Tu couches avec moi et je te retrouve quelques heures plus tard au bras d'une autre. Je ne trouve même pas ça étonnant. Je n'ai jamais réussi à tomber sur un mec qui me respectait, pourquoi ça commencerait avant.

– Mais je n'ai pas touché Brune. Pas comme j'ai envie de te toucher toi.

Je posai ma main sur sa joue glacée.

– Je ne vais pas te mentir, nous avons partagé une histoire tous les deux, mais elle est terminée depuis... des siècles et ce ne sont pas des paroles en l'air. Brune est la sorcière qui a créé le vampirisme.

– Ton ex ? Celle que tu as qualifié de timbrée ? Au moins trois fois ??

– Oui. Je l'ai peut-être mal jugée dans mon chagrin. Je te promets qu'il ne se passe rien avec elle. J'ai décidé de remuer le passé avec mon frère et il en est ressorti que pour aller de l'avant, je devais l'accepter. J'ai décidé de faire la paix avec elle et de lui présenter mes excuses pour m'être comporté comme un Viking totalement connard. Et...

Je jouai avec le pass de la chambre de Chiara.

– Apparemment, c'était tout ce qu'elle attendait, depuis des siècles. Des excuses.

Je passai sous silence tout le reste. J'actionnai la porte de la chambre d'hôtel et je la laissai rentrer dans sa chambre avant de poser le pass dans l'encoche prévue à cet effet.

– Tu me le jures ?

Ses yeux brillaient.

– Oui. Je suis bien des choses, mais... je suis un homme fidèle. Je l'ai été à Brune, puis à mon épouse et à chacune des femmes qui ont partagé ma vie au cours de ces siècles.

Elle se fourra contre mon épaule et quand elle se décala, son regard était féroce.

– Si tu m'as menti, je te jure, je te tue.

– Je suis immortel.

– Oui, je sais. Donc je pourrais te poignarder à de multiples reprises sans risquer d'aller en taule pour meurtre.

– T'es un peu givrée, mais j'aime bien ça.

Je posai mes lèvres sur les siennes goûtant à cette saveur particulière. C'était mon humaine de compagnie.

– Va prendre tes affaires. Je t'embarque à la maison.

– Pourquoi ?

– Parce que je vais te montrer une authentique tombe viking.

Elle écarquilla les yeux et se mit à sauter avant d'attraper ses affaires, de les balancer dans sa valise et de me la tendre pour qu'elle la ramasse. Nous étions dans l'ascenseur quand une main ouvrit la porte. Brune. Je sentis Chiara se tendre et vu le caractère tempétueux de la jeune femme, mon ex allait se prendre une remarque.

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