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« Chapitre 7 : Katsuki »

P.D.V Katsuki.

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Nous étions jeudi, aujourd'hui à Tokyo. C'était le matin, et j'étais harassé.
Dorénavant, le quatrième jour de chaque semaine, nous faisons une petite minute de silence en l'honneur de Deku. Je trouvais cela ridicule et si grotesque. D'accord, cet idiot de nerd s'est donné la vie pour se créer un monde meilleur - sans moi - mais il ne faut pas abuser non plus ! Je pense que tout le monde a compris qu'il est décédé, bon sang !

Au début, je vous avoue, en apprenant que nous allions fêter son deuil chaque jeudi, je me suis énervé. J'ai insulté ce nerd de tous les noms, au point de recevoir encore plus de critiques de mes camarades. Mais quand le jour est arrivé, je me suis détendu, je me suis remis en question. Et je l'ai dit à Shoto : je culpabilise.

Mais ce con de nerd me soûle ! Pourquoi s'être donnée la vie à cause d'un champion comme moi ? Je m'interrogeais beaucoup. Je me mélangeais les pinceaux. Je me tourmentais encore et encore. Au fur et à mesure que les heures coulaient, Deku me manquait. Juste un peu, pas énormément... c'est ce que je me disais.
En fait, son suicide m'a affecté ; il me manquait terriblement.

Le jeudi, après la minute de silence, j'avais senti mon nez picoter, mes yeux mouiller, j'étais littéralement en train de chouiner, comme un gamin. Les autres autour de moi étaient tous choqués, même monsieur Aizawa qui m'avait remis en place il n'y a pas si longtemps.

« Bakugo ? Pourquoi pleures-tu ? me demanda-t-il.
--- QU'EST-CE QUE-QUE J'EN SAIS MOI ?! V-votre minute de silence, elle me rend paranoïaque ! J'pleure à cause de vous !

Je distinguai les chuchotements provocants de mes collègues, ils parlaient tous de moi et de mes agissements rocambolesques.

--- Vous croyez que Katsuki pleure pour Deku ? chuchota Rikido à ses amis.
--- Katsuki, pleurer ? Ce n'est pas dans ses habitudes, avoua Mina.
--- Il croit sérieusement que nous allons le pardonner ? grogna Denki agressivement.
--- Il me fait de la peine, grenouilla Tsuyu.

Mon professeur m'autorisa à passer à l'infirmerie. J'y courus sans broncher, en lâchant des avalanches de larmes. J'étais maussade, j'étais anéanti. Les autres me rabâchaient tous les jours que j'étais le coupable, que je devais être blâmé. Je me sentais lamentable, sale, pire que dégueulasse. Trop de ressentis, la mort de Deku m'affectait. Et le pire, c'est que je ne pouvais pas contrôler mes pulsions, je sanglotais en anhélant. Et ça, tous les jours, depuis que Shoto m'avait réprimandé. Cette patinoire chauffante m'avait rendu faible !

Par la suite, après avoir cavalé dans des dizaines de couloirs, je me réfugiai dans l'infirmerie, Recovery Girl travaillait. Je rentrai, essoufflé, la vieille me fixant assez étrangement. Elle vint par la suite à ma rescousse.

--- Que t'arrive-t-il, mon petit ? Tu es blessé ?
--- O-oui... au cœur, approuvai-je, pendant que je reprenais mon souffle.

La vieille dame m'assit sur un siège en me préparant les soins nécessaires.

--- Ne t'inquiète pas, je vais rapidement te guérir.
--- J'peux pas guérir, dis-je en me recroquevillant.
--- Comment ça ? me questionna-t-elle, perplexe.
--- T-tout le monde m'accuse en m'disant que je suis le responsable du suicide de Deku... e-et je commence à les croire... j'suis un monstre... j-je... j-je peux plus supporter...
--- Oh, je vois ton problème.

La dame me sourit, me donna une poignée de sucreries avant de s'asseoir face à moi.

--- Tu sais, mon petit, culpabiliser n'est jamais bon pour la santé. Pleurer est certes une émotion, mais il ne faut pas s'égarer dans la désespérance. J'ai entendu dire que tu as harcelé Izuku Midoriya pendant moult années. Les nouvelles vont vite, cela va de soit. Évidemment, ce que tu lui as infligé ne peut que se retourner contre toi. C'est difficile, tu le reconnais. Mais dis-toi qu'à chaque problème, il y a toujours une solution.
--- Une solution ? V-vous êtes marrante ! I-il va pas ressusciter, Deku, h-h-hein !

Elle continua de me sourire pendant que je haletais. J'aurais pu l'envoyer en Antarctique afin qu'elle cesse de me scruter de cette façon-là, mais ma peine était trop puissante. J'étais cloué dans le canapé, ma main sur la poitrine ; je la pressai. Cette aventure était pire qu'un combat contre une Alliance de Super-vilains.

--- Peut-être qu'il ne peut pas revivre, mais son enterrement n'a pas encore eu lieu, tu peux toujours le revoir. Si son corps peut recevoir des visites à l'hôpital, tu peux prendre rendez-vous. Tu pourras te confier à son corps décédé, lui dire tout ce que tu as toujours souhaité lui dire.

Tout ce que je souhaitais lui dire ? Sérieusement ? Cette femme est insupportable et complètement folle ! Elle m'agace.
Je séchai mes larmes après avoir écouté ces absurdités.

--- Si vous essayez de me consoler, c'est m-même pas la peine ! J'ai plus besoin de vous ! J'retourne en-en classe, bégayai-je, agité.
--- Va, mon petit, va. »


* * *

« Je ne comprends pas pourquoi tu m'as demandé tout ça, mon garçon.

All Might était face à moi, confus, caressant ses mains. En effet, je l'avais forcé de me révéler où se planquait le cadavre de Deku. Il m'avait répondu et donné l'adresse. Il m'avait accompagné devant le fameux hôpital. C'était bien l'unique fois où j'allais rester sérieux et calme dans un lieu public. Je m'apprêtais à voir Deku, mort, dans un lit médiocre et blanc. J'allais très certainement éclater en larmes face à lui.

--- Tu veux vraiment voir Izuku après tout le mal que tu lui as f-
--- CESSEZ IMMÉDIATEMENT DE M'ACCUSER ! le romprai-je.
--- D'accord, d'accord, me fit-il, tu peux aller le voir, mais je ne peux pas t'accompagner.
--- Pourquoi ?
--- PARCE QUE LA CAVALERIE N'EST PAS LÀ OÙ IL LE FAUT !

Et je le vis disparaître dans le ciel, sûrement parce qu'il avait une mission héroïque à remplir. Je ne pus l'interdire.
Je pénétrai dans le bâtiment piteux. Des tas d'inconnus me dévisagèrent dès mon entrée. Une femme à la caisse me fixa. Je m'approchai d'elle pour lui réclamer - calmement - la chambre du souffreteux. Elle me donna une feuille, un accès et j'allai m'asseoir pour attendre. La demoiselle prévint le docteur concerné de ma visite. Je toisai les types osant mal me regarder ; je n'ai rien fait putain, j'ai juste été demandé la chambre de mon rival !

Après une dizaine de minutes d'attente, un médecin vint vers moi. Il était assez maigre, mesurait environ un mètre quatre-vingt-dix, blond aux yeux bleus. Des lunettes dissimulaient ses cernes, il m'accueillit et m'autorisa à le suivre.

--- Vous venez pour monsieur Izuku Midoriya, est-ce cela ?
--- Ouais.
--- Il va très bien, ne vous en faites pas. Dans une semaine minimum, il pourra sortir.
--- C'est une bonne nouv- attendez, excusez-moi ?!

Je stoppai ma marche, regardai le docteur avant de reprendre notre chemin ; il m'avait observé d'une façon surprise, mais n'avait parlé.

Comment ça, Deku va sortir ?! Je suis offusqué ! Il est donc vivant ?! Pourquoi il ne me l'a pas dit ? C'est une plaisanterie de ce salaud de médecin, c'est ça ?

J'entrai dans la salle entièrement blanchâtre. Le médecin ferma la porte derrière moi.
Autour de moi, d'énormes objets médicaux étaient proprement contenus dans des boîtes transparentes. Une machine oxygénée était reliée à un masque que vêtait Deku. Je ne décris pas plus les alentours et m'approchai du lit.

--- Il dort ? marmonnai-je, encore sous le choc.

Je m'approchai encore un peu. J'aperçus son corps, allongé, cloîtré dans son lit hospitalier. Je m'assis sur un tabouret bleu marine traînant par-là. Je remarquai ses graves blessures au cou ; il s'était réellement pendu, alors. Je vis aussi de petites brises d'air dans le masque transparent, sans doute était-ce l'oxygène que recevait le nerd. Je fus soulagé, mais en même temps franchement vexé ; et je repris mes sanglots, qui étaient muets cette fois-ci.

--- D-Deku... t-t-tu es v-vivant...? J-je... j'y crois pas...

Deux minutes s'écroulèrent lorsque le vert ouvrit les yeux, et me surprit à côté de lui. Il écarta les yeux, outré, et retira la machine de son menton. Il la posa pas très loin de lui et se releva légèrement en s'éloignant petit-à-petit de moi.

--- Katchan ?! Qu'est-ce que tu fais ici ?
--- D-Deku...

Il me vit chialer toutes les eaux de mon corps. Son visage se décomposa, passa de choqué à désolé. Sous le coup de l'émotion, je le serrai contre moi, sans m'inquiéter de ses dommages.

--- IMBÉCILE ! J'AI V-VRAIMENT CRU QUE TU ÉTAIS MORT... T'ES PAS SÉRIEUX DE ME FAIRE PEUR COMME ÇA ?! CONNARD CONNARD CONNARD ! J'ME SUIS INQUIÉTÉ PUTAIN !

Comme un gamin perdant son doudou et le retrouvant ensuite, je pressais Deku. J'avais passé des heures à culpabiliser, j'avais cru avoir perdu mon ennemi de toujours. Pour la toute première fois depuis notre rencontre, j'avais osé le prendre dans mes bras. Il ne me repoussait pas et me rendait même le contact, m'encerclant de ses bras musclés enfin réparés. Il pouvait bouger. C'était bon signe, je pouvais arrêter d'angoisser pour rien.

--- Deku... murmurai-je en tremblant contre son torse, n-n-ne recommence plus... c-c'est compris ? J'ai... j'ai eu tellement... tellement peur...
--- Ce n'est pas possible ça ! Pourquoi, avec Shoto, vous me serrez comme un ballon de baudruche ?

Mes pleurs s'arrêtèrent d'un seul coup, me laissant blasé.

--- Pourquoi tu me parles de cette braise de feu à la compote vanillée ?
--- À la rigueur, je dirais qu'il ressemble à une fraise sucrée à la chantilly.
--- Mouais, bien-sûr.

Je rigolai, enfin heureux d'avoir retrouvé Deku. Lui ne riait pas, restait perplexe.

--- Pourquoi tu es si content de me voir ? Tu n'es pas censé être dégoûté ? Tu ne m'aurais plus eu dans tes pattes si j'avais... enfin... tu vois...
--- Parce que j'me suis rendu compte que j'ai été un couillon avec toi. Et aussi... parce que j'aurais pas supporté de ne plus avoir un p'tit toutou me suivant partout...
--- Tu me voulais comme faire-valoir ? dit-il en me serrant doucement.
--- Nan, j'te... euh... j'te trouvais mignon. Ce n'est que... que ça.
--- Deku ! s'enthousiasma une voix derrière nous.

Les yeux du verdoyant s'illuminèrent ; je me retournai en lâchant ma prise ; une nouvelle arrivante était présente dans la salle. Celle-ci reçut la permission d'être prise dans les bras de Deku ; à ma place.

--- Ochaco ! »

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