Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

« Chapitre 4 : Shoto »

P.D.V Shoto.

_____________________

Pour faire court sur mon point de vue, j'ai été le seul de ma classe à ne pas avoir pleuré, hormis Katsuki. Je n'ai nullement réagi pour la simple raison qu'il est, selon moi, incorrect d'exposer ses émotions en public. Néanmoins, j'ai été chamboulé d'apprendre la mort d'Izuku. Il m'a aidé à être moi-même, à ne pas rejeter mon pouvoir flamboyant. C'était traumatisant.

En réalité, c'était en rentrant chez moi que j'ai lâché mes larmes les plus douloureuses. Je n'avais pas ressenti de peine depuis une bonne décennie, je m'étais senti drôle. J'avais donné un coup de poing dans mon mur par rage ; j'ai geint de douleur après avoir frappé trop fort. Je ne m'étais plus contrôlé, je me suis calmé après une heure de plaintes.

Tout ça pour dire que oui, apprendre cette nouvelle m'avait bouleversé. Je contenais mes sentiments pourtant. L'émotion avait été trop forte.

Le lendemain matin, j'ai fait ce que j'avais à faire. Habillé en noir, j'ai accompagné Ochaco jusqu'à l'établissement.
À vrai dire, elle n'arrivait pas à retenir ses pleurs, elle était toujours aussi estomaquée par l'événement. Elle pantelait au fur et à mesure qu'elle approchait du bâtiment. Mes émotions m'obligeaient à haleter moi aussi, mais je barricadais mes yeux afin qu'ils n'échappent nulle souffrance. J'avais prévu les mouchoirs, un énorme paquet ; Ochaco m'avait usé déjà la moitié. Certes c'était embêtant, mais je la comprenais : perdre son petit-ami potentiel est un choc. Surtout qu'elle avait frôlé l'amour de sa vie.

« Ça va, Uraraka ? Tu as besoin d'un mouchoir en plus ?
--- N-non merci. J-je vais survivre la cérémonie. Enfin... je me le promets.

Uraraka était habillée d'une longue robe noire glissant jusqu'à ses genoux. Ses jambes étaient couvertes d'un collant noir transparent, laissant paraître ses blessures aux mollets ; elle s'était faite deux égratignures en se cognant contre son lit, apparemment parce qu'elle ne contrôlait plus son exaspération. Des bottines déchirées cachaient ses chevilles. Puis pour rendre le look un peu plus charmant, elle était vêtue d'un chapeau noir à dentelle. Quant à moi, je portais une chemise à manches longues noires, accompagnant mon jean de fêtes de la même couleur. Mes chaussures de villes me serraient les pieds, exactement comme mon cœur me le faisait sentir également. Je gardais ma tête neutre, mais à l'intérieur, j'étais anéanti.

--- Ne t'inquiète pas, si tu as besoin de pleurer, tu as mon épaule.
--- Il ne faut pas que je me trompe de côté...

Elle s'efforça de lâcher un petit rire.

--- Si je mets ma tête sur... ton côté droit, je vais devenir un glaçon.
--- Prends plutôt le côté gauche alors, dis-je avec humour.
--- Merci Todoroki, je sens que des souvenirs vont revenir.

Nous rentrâmes dans l'établissement à huit heures pour assister à l'hommage d'Izuku. Je me demandai en même temps où se déroulerait le véritable ensevelissement, c'est-à-dire quand Izuku sera inséré dans un cercueil et quand nous pourrons lui rendre une véritable visite.

All Might était présent, tous les professeurs de Yuei aussi, ainsi que d'autres personnels. Les élèves de chaque classe étaient également là. Je n'avais jamais connu à Musutafu un imprévu aussi déchirant. Il s'agit du principal Nezu qui prit la parole ; il portait un énorme bouquet de fleurs dans ses mains ; comme les autres personnels.

--- Mes chers élèves, professeurs, assistants, nous sommes tous réunis ici pour rendre hommage à un élève de Yuei parti trop tôt : Izuku Midoriya. Ce brave garçon était venu ici pour réussir sa future carrière de super-héros. Il en avait les moyens. Il était formidable. Souhaitons-lui une heureuse vie dans l'au-delà. Faisons une minute de silence pour ce courageux jeune homme.

Tout le monde se tut et respecta l'affreuse minute. Je pris le courage de regarder Katsuki ; il était situé entre Mezo et Tsuyu qui, eux deux, tentaient de s'éloigner de lui. Je vis Tsuyu me lancer un petit regard peinant, je le lui rendis avec le visage le plus neutre possible. Ensuite, j'examinai ma voisine. Un mouchoir serré dans ses fines mains, elle pria en fermant les yeux ; probablement souhaitait-elle à son petit ami un merveilleux séjour au ciel. J'en eus le cœur déchiqueté.

--- La minute de silence est terminé. Merci d'être venus. Nous pouvons être fier du bienveillant travail que nous avait offert Izuku Midoriya. Vous pouvez rejoindre vos classes et si vous le souhaitez, vous pouvez vous changer dans les vestiaires de sport. »

Le directeur s'éclipsa, suivi de ses conseillers. J'entendis Ochaco éclater en sanglots ; Tenya la rassura. Tandis que je scrutai autour de moi, je surpris Katsuki s'en aller du lycée. Mais comme lui et moi étions juste "camarades", je n'eus pas le courage de le suivre pour l'en empêcher.

Les Seconde A et moi prîmes le chemin jusqu'au prochain cours. Notre - excellent - professeur nous commença un cours digne de ce nom. Or, je dus être le seul à vraiment m'y intéresser. Autour de moi, mes condisciples étaient tous affalés sur leurs écritoires. Aizawa ne les réprimanda pas, et continua son cours comme si de rien n'était.

Les cours s'étaient terminés. J'avais traîné dans l'école afin de prendre des nouvelles d'Ochaco. Manque de chance : elle était partie avant moi. Je fus donc isolé dans les couloirs du lycée. Le soir c'était assez perturbant. Je sortis précipitamment, sans me rendre compte qu'une ombre me suivait depuis quelques minutes.

« Todoroki, mon garçon.

Cela me provoqua un petit bond de peur. Toujours en gardant ma tête neutre de d'habitude, je me retournai, un peu effrayé par la grosse voix soudaine.

--- All Might ? Que me vaut l'honneur de communiquer avec vous ? demandai-je en me plaçant convenablement face à lui.
--- Ah, mon garçon, comme je suis ravi de te parler. Je t'ai cherché toute la journée. Et comme un débile, j'avais oublié que tu étais en cours... haha.

Il rigola d'un air gêné et honteux, il continua de me présenter son sourire limite contagieux. Le Symbole de la Paix me tapota rudement l'épaule.

--- J'ai besoin de toi.
--- De moi ? répondis-je.
--- Non du bac à fleurs juste à côté de toi.

Il rit. Son ironie était assez amusante, mais dès lors, je ne comprenais pas ce sarcasme aussi soudain ; néanmoins, nous ne traînâmes pas sur le sujet.

--- Vous avez besoin de moi ? Pourquoi donc ? Avez-vous un souci ?
--- Un souci, un souci... nous en avons déjà bien assez. Todoroki, mon garçon, comme tu es le fils du célèbre Endeavor, j'ai été demandé à ton père si-

Il s'arrêta au moment où il vit mon visage sombre et menaçant.

--- Ah euh oui c'est vrai... baragouina-t-il, tu n'aimes pas ton père.
--- Je vous corrige : je le déteste.
--- Excuse-moi ! Bon j'ai demandé à ce que tu sois libre ce week-end... il faudra que tu m'accompagnes à l'hôpital.

Je présentai un air surpris et supprimai mon regard noir.

--- À l'hôpital ? répétai-je.
--- Oui, à l'hôpital. C'est vraiment important. Je ne peux pas te dire pourquoi il faut que tu y sois, mais ta présence est indispensable.
--- Je vous avoue que j'ai du mal à vous faire confiance. Généralement, les hôpitaux, nous y allons pour quelque chose de grave. Est-ce grave ?
--- Un peu mais pas trop. Tu comprendras sur place. S'il te plaît, viens, mon garçon.

J'acceptai malgré ma perplexité et mon incompréhension. Le super-héros me remercia avec un petit coup dans l'épaule que je ne sentis à peine.

--- Sssss ! pâtit-il. Bordel j'ai tapé le mauvais côté. Bon, rendez-vous devant le lycée Yuei samedi matin à huit heures pétante ! »

Et il partit en caressant son poing brûlé par mon côté gauche.


* * *

Le samedi matin, je me ruai assez rapidement pour le lieu du rendez-vous. Ma mère m'y a autorisé. J'ai été très respectueux envers elle, et j'ai ignoré mon père.
Arrivé au rendez-vous à pied, j'y vis mon interlocuteur, toujours avec ses muscles et son grand sourire. Il m'amena à l'hôpital en un éclair. Je n'eus pas le temps de protester que nous fûmes déjà arrivés. Nous fûmes obligés, une fois entrés, d'accéder à l'ascenseur.

Je restai collé contre All Might, mon côté froid contre son bras. Il frissonna légèrement - sans en perdre son visage habituel - tandis que les deux autres personnes présentes dans la cabine fixait le héros. Le Symbole de la Paix contracta ses muscles pour impressionner les demoiselles. Je me sentis compressé entre lui et le mur. Je fis des messes basses, trop basses pour qu'elles soient audibles, une femme brailla.

« All Might ! T'es le plus fort et le plus beau ! ~
--- Elle va se la fermer, la fausse blonde ? murmurai-je discrètement.

Nous pûmes enfin sortir de la loge et je suivis ensuite le super-héros. Je ne parlai point. Lui non plus. Il marchait assez difficilement ; il trottait. Il avait été arrêter un super-vilain avant de venir me rejoindre dans les rues de Tokyo. Moi, en revanche, j'étais en forme, j'avais la pêche. J'étais impatient de connaître la raison de ma venue dans cet endroit.

--- Todoroki, m'arrêta le musclé, es-tu sensible aux produits de médecine ?

Sa question m'étonna, mais je compris. En effet, comme nous allions entrer dans une chambre, il y allait sans doute y avoir des seringues, des perfusions ou toute autre type d'outils spécialisés. Je répondis négativement. Et après qu'All Might ait toqué à la porte, nous entendîmes une voix féminine nous autorisant à entrer. Nous pénétrâmes donc dans la pièce.

--- Je vous souhaite la bienvenue, monsieur All Might.

Une infirmière se tenait devant nous. Elle paraissait assez jeune ; la trentaine environ. Elle avait la peau métisse et les cheveux bouclés d'un ton chocolat. Elle semblait faire parti de la population n'ayant pas d'Alter. Il était marqué, sur le chemisier qu'elle vêtait, qu'elle était un des rares cas à ne pas posséder de super-pouvoirs. Poli comme j'étais- même si son visage lui donnait un air stricte - je la saluais en me penchant légèrement.

--- Bienvenue à vous également, monsieur Todoroki.
--- Je vous remercie, fis-je.

Elle partit de la pièce, avec une énorme seringue scotchée dans ses mains. Je regardai les environs.

--- Je suis content de te voir, Shoto. »

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro