❥ XV - Merry Christmas
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- - - - - PDV Neyla - - - - -
Gloussant contre les lèvres de mon beau brun, nous entrons dans le chalet sans jamais lâcher nos lèvres. Nous continuons de nous dévorer mutuellement la bouche, nos langues ne tardant pas à s'emmêler sensuellement. La porte claque dans le dos de Matt et j'en profite pour stopper notre baiser le temps de lui retirer son cuir et son t-shirt. Je me jette à nouveau sur lui tandis qu'il me soulève, mon dos rencontrant bientôt le moelleux du canapé. Sa bouche dévie bien rapidement dans mon cou, m'arrachant un gémissement de plaisir.
Matt : - Gémis pas comme ça, princesse...
Neyla : - Tu es en train de me chauffer beaucoup trop là, Matt...
Matt : - Ce n'est que le début...
Il déboutonne mon pantalon sans me lâcher du regard, m'arrachant ainsi des frissons délicieux que je ne contrôle aucunement. Je retire à la hâte mon haut et mon soutien-gorge que je balance au sol, les prunelles de Matt fixant à présent mes tétons dressés. Il me sépare rapidement de mon jean, puis mon string prend le même trajet que ce dernier. Écartant mes jamabes comme les ailes d'un papillon près à l'envol, la langue de mon motard glisse le long de ma fente trempée. Mon corps se tend en arrière et je gémis plus fortement.
Neyla : - Mmh... Matt...
Je l'entends grogner en réponse, avant qu'il ne vienne aspirer ma petite boule de nerfs entre ses lèvres, m'arrachant cette fois plusieurs cris. Ses doigts se mêlent rapidement à la partie et font des mouvements de va-et-vient endiablés, ces derniers me transportant totalement ailleurs. Ou bien est-ce le vin qui me monte à la tête ? Peu importe, je suis dans un état de transe indescriptible.
Neyla : - Matt... Prends-moi...
Mon murmure est quasiement inaudible, mais il est parvenu jusqu'à mon motard. Il vient me surplomber sans m'écraser, alors que son gland se frotte à mes lèvres intimes. En une pression de bassin, il se retrouve en moi, m'emplissant entièrement. Je pousse un cri de plaisir, l'encourageant ainsi à claquer son bassin contre le mien, sa bouche harponnant sans plus attendre la mienne. Notre température corporelle respective augmente crescendo, mes bras s'enroulent autour de ses larges épaules, mes talons se plantent dans son fessier dur et galbé, approfondissant ainsi la pénétration. Il continue de me culbuter délicieusement, la jouissance ne tarde pas à grandir dans mon bas-ventre pour finalement exploser entre mes cuisses. Je hurle mon plaisir, excitant d'autant plus mon beau brun qui accélère ses mouvements, avant de ne plus bouger, sa veine ayant grossit en moi. Lui aussi est au sommet de l'extase.
Nos respirations sont saccadées, nos poitrines se soulèvent fortement. Sans nous lâcher l'un et l'autre, nous restons collés, tels des siamois. Je caresse les cheveux bruns de mon homme, sa tête repose sur l'un de mes seins. Bientôt, le sommeil finit par avoir raison de moi après cette soirée riche en émotions...
* * * * *
Je papillonne des yeux, éblouie par les rayons de la lune. Je soupire lourdement en me redressant du canapé, Matt étant toujours dans les bras de Morphée. Chanceux. Je me sens nauséeuse et courbaturée, et je sais que ce n'est pas à cause de ce réveil imprévu ni de notre lit de fortune. Un coup d'oeil sur l'écran de mon portable m'indique qu'il est deux heures du matin. Aussitôt mes pensées tournent les paroles de Corentin qu'il m'a si gentiment prononcé tout à l'heure. Je devais le retrouver après minuit. En soi, je ne suis pas en retard, il est après l'heure donnée, mais le connaissant, il va être furieux.
Sans faire de bruit, je me lève pour enfiler une tenue confortable. Jean pour le trajet en moto tout de même, débardeur, et mon blouson en cuir. Je prends mes bottines à la main et avance jusqu'à la porte sur la pointe des pieds. Je parviens à m'extirper à l'extérieur, retrouvant ma respiration une fois le battant fermé dans mon dos. Je mets mes chaussures pour m'aventurer dans la nuit, toutes les lumières sont éteintes, normal, tout le monde dort ! Une chance pour moi que la lune m'aide un minimum pour trouver mon chemin. J'aurais bien besoin de la vision de Cannelle, là !
J'aperçois deux silhouettes près du portail de l'enceinte. J'y crois pas, il y a vraiment des prospects qui veillent à la sécurité du village ? J'ai une épine dans le pied là... Je continue d'avancer en longeant les murs, priant pour qu'ils ne me remarquent pas. Mais c'est clairement loupé !
? : - Hé, Neyla c'est ça ? Où est-ce que tu vas comme ça ?
Je dois vite trouver une excuse !
Neyla : - Est-ce que nos motos sont là ?
? : - Avec nos Harleys, ouais. Pourquoi ?
Neyla : - Je... J'ai besoin de l'astiquer ! Pour m'aider à dormir.
Ils échangent tous les deux un regard. Oui bon, je n'ai pas trouvé mieux dans l'immédiat !
? : - T'as vu l'heure qu'il est ?
Neyla : - C'est ça ou je danse sur des musiques latinos en plein air. A vous de voir si vous voulez vous attirer la foudre de votre Président qui sera réveillé en pleine nuit.
? : - Oula nan, c'est bon, fous la paix à Hunter, il est pire qu'un ours en hibernation !
Je hoche la tête et me dirige vers la seconde cour qui renferme nos montures. Mes méninges tournent à plein régime : comment vais-je pouvoir m'extirper du village sans me faire remarquer ? Je soupire et rebrousse chemin, passant ma tête dans l'entrebaîllement du portail. Les deux hommes font toujours le guet, les minutes passent et rien ne change. Je suis maudite, c'est pas possible !
? : - Oh, vous foutez quoi ? Quatre fois que je vous appelle !
Je reste cachée de la vue de Vlad qui arrive, bâti comme une armoire à glace. Il fait froid dans le dos, c'est étonnant que ce ne soit pas lui le Vice-Président ! Les deux prospects tremblent littéralement devant lui.
? : - Désolé Vlad, on préfère rester à notre poste.
Vlad : - Encore heureux que vous allez rester à votre poste ! Mais vous serez plus utile à l'extérieur de l'enceinte.
? : - Quoi, mais y'a des...
Vlad : - Des quoi, hein ? Des loups ? Ouais, totalement. Mais je m'en bas les couilles. Obéissez !
? : - On a pas nos cuirs.
Vlad : - S'ils sont pas mignons. Allez les chercher alors, vous devez constamment les avoir sur vous ! C'est pas comme ça que vous allez devenir membres à part entière du club ! Putain, mais qui m'a mis des abrutis pareils ! Je vais m'entraîner, y'a intérêt à ce que j'entende le portail bouger quand je serais au chalet.
Ni une ni deux, la montagne de muscles fait demi-tour, tandis que les deux autres se ruent dans l'un des bâtiments. Ils n'ont pas leur place dans la partie logement, donc ? Mais là, j'ai une ouverture de quelques secondes, c'est le moment ou jamais ! Je me précipite jusqu'à ma moto que je repère à côté de celle de Matt. J'enlève la béquille et la pousse à mes côtés pour rejoindre l'entrée. Heureusement que c'est pas le modèle le plus lourd ! Je parviens à arriver jusque devant le portail que j'ouvre d'une main, poussant le battant avec ma roue avant. J'entends déjà les voix des prospects, je dois me dépêcher, et vite !
? : - Je t'avais dit qu'on allait se faire engueuler.
? : - Il dort jamais aussi ce russe, j'y peux rien ! Eh mais ! T'as laissé le portail ouvert ?!
A petites foulées, je parviens à me stopper un peu plus loin, derrière un épais bosquet. Je m'accroupis et les fixe discrètement, les voilà en train de paniquer et de parler de loups qui ouvrent des portes. Ils n'ont pas la lumière à tous les étages, ceux-là ! Je patiente durant plusieurs minutes, avant de me lever quand ils vont faire je ne sais quoi à l'intérieur de l'enceinte. Je pousse encore mon bolide sur plusieurs mètres, le bruit du moteur risque de les alerter sinon. Je continue pendant d'interminables minutes, et quand le chemin en terre parsemé d'épines de pin laisse place à une route plus ou moins goudronnée, je me hisse sur la selle. J'enfile mon casque rangé sous la selle et démarre rapidement, mes pneus foulant l'asphalte sous eux.
Prenant la direction de Riverview, je ne mets pas longtemps avant d'arriver devant le Corazón Rojo, une voiture noire est garée dans la ruelle de l'entrée. Un frisson glacial galope sur mon échine, tandis que je gare ma moto de façon à ce qu'on la repère. Histoire que quelqu'un sache que je suis là. Les habitants reconnaissent mon bolide, depuis le temps. Je descends de la selle, pose mon casque à l'endroit prévu, puis avance vers la voiture. La portière passager s'ouvre et je fronce les sourcils quand j'aperçois une silhouette sombre. Je m'arrête net en voyant un homme d'une cinquantaine d'années, barbe grissonnante, une dent en or reflétant la lumière d'un réverbère quand il sourit en coin. Je reconnaîtrais ce visage entre mille ! Il se sépare de ses lunettes de soleil et avance dans ma direction, son autre main fermement plongée dans la poche de son jean.
? : - Neyla... Te voilà bien vivante. Qui l'aurait cru ? Ton coeur est infranchissable, je ne loupe jamais ma cible d'ordinaire.
Neyla : - Papa.
Je crache ce mot comme si c'était du poison. Je ne l'ai plus appelé comme tel depuis des années, il n'a pas changé. Si ce n'est que sa barbe est devenue presque blanche, alors qu'avant, elle était blonde. Ses cheveux sont quasiment rasés à blanc. Le regard bleu dont j'ai hérité se pose sur moi, malsain et dérangeant au plus haut point.
Papa : - T'as l'air de te porter à merveille.
Neyla : - T'es pas foutu de venir toi-même chez les Blood Brothers ? T'envoies ton petit toutou ?
Papa : - Oh, je suis certain que ton cher alcoolique te manquait... J'irais bientôt à nouveau dans ce club, grâce à toi.
Neyla : - Et d'où je t'aiderais ?!
Papa : - C'est comme ça que tu t'adresses à ton père ?
Neyla : - Je t'appelle encore comme tel, mais tu n'as plus ce rôle à mes yeux. Qu'est-ce que tu veux ?
Papa : - Ah Neyla... Le même caractère que ta pute de mère, hein... T'as hérité de sa beauté, aussi, heureusement. Si tu n'étais qu'une poissinière au physique de Shrek, ce serait moins attrayant, n'est-ce pas ?
Neyla : - Va droit au but !
Papa : - Soit. Je veux la place d'Hunter. Et tu vas pouvoir m'aider. Les Blood Brothers sont ton héritage, et je sais que leurs coffres regorgent de trésors plus beaux les uns que les autres.
Je serre les poings. J'aurais dû rester près de Matt... Au lieu de subir ça, là ! Et si j'avais emmené une arme, j'aurais pu mettre fin à cette mascarade. Aurais-je seulement eu le cran de tirer sur mon père ?!
Neyla : - La piraterie, c'est terminé. Va louer un yacht et joue les Jack Sparrow si t'as envie, mais laisse-moi tranquille.
Papa : - Continue de me prendre pour un con comme ça et tu le regretteras amèrement. Tu vas retourner auprès de ce club de minables et demander à ce que tu deviennes la Présidente. Personne ne peut te le refuser. Et quand ce sera fait, je prendrais ta place. C'est simple, non ?
Je laisse échapper un rire nerveux et je secoue la tête de gauche à droite.
Neyla : - Non, merci, ça ne m'intéresse pas. C'est tout, je peux disposer ?
? : - Tu ne vas pas partir aussi vite, surtout sans avoir dit oui...
Je me retourne aussitôt en sursautant. Corentin ! Il me fixe méchamment, jouant avec un couteau imbibé de sang. Mon coeur s'arrête net de battre.
Neyla : - D'où vient ce sang ?!
Corentin : - D'un machin qui faisait que miauler pendant que je lui ouvrais le bide.
Mon hémoglobine se transforme en glace. La colère prend littéralement le dessus, la peur est bien loin.
Neyla : - Espèce de petite merde, t'as jouit en te prenant une giclée de sang, HEIN ? TU NE...
Ma voix s'étouffe contre une paume empestant le tabac. La poigne de mon père me soulève et m'emmène jusque dans la ruelle, à l'abri des regards. Mes cris ont dû en alerter plus d'un, à cette heure. Du moins, je l'espère !
Papa : - Dis donc... Je croyais que tu étais une petite brebis docile...
Corentin : - Elle l'était, avant qu'elle ne soit avec cet enculé de motard...
Manquant d'air, je m'agrippe au poignet de mon paternel qui me plaque violemment contre le mur. Sa main est remplacée par celle de mon ex qui moule son corps contre le mien afin de m'empêcher de bouger. Son couteau est rangé à sa ceinture, et son autre paume vient se frayer un chemin entre ma peau et mon pantalon. J'écarquille les yeux et tente de me débattre, en vain. Son index se pose sur mon clitoris avant de dévier entre mes lèvres.
Corentin : - Putain que cette chaleur m'a manqué, bae...
Papa : - Ferme-la, je veux pas de commentaires. Ce petit rappel est là, Neyla, pour t'indiquer qui commande. En d'autres termes, certainement pas toi.
Je suis sur le point de vomir, alors que les doigts de Corentin s'insèrent en moi. Je me crispe tellement qu'il m'arrache un cri aigü en forçant le passage.
Corentin : - Tttt, laisse-toi faire.
Je le fixe avec toute la haine du monde, mes mains étant fermement tenues dans mon dos par cet être qui a contribué à ma naissance. Comment peut-il laisser ce porc me toucher, sans mon consentement ?! En plus, si Corentin est vraiment mon frère... C'est de l'inceste, là !
Papa : - Les choses sont simples, Neyla. Tu te fait nommer Présidente, et la suite ne sera pas plus compliqué que d'apprendre à un bébé de prendre une tétine.
Corentin : - Mais on va pimenter un peu les choses...
Papa : - Évidemment, histoire qu'on puisse avoir chacun notre part dans le marché. Moi les Blood Brothers, et Corentin sa vengeance... Va falloir que t'ôtes la vie à ton cher motard... Mmh c'est quoi son nom déjà... Ah oui, Matt !
Je me fige net et dévie mes prunelles vers mon père. Il est pas bien lui ?!
Papa : - Ne me regarde pas ainsi, tu as parfaitement entendu. Tu vas tuer ton copain, histoire qu'on sache que tu nous prennes bien au sérieux. Corentin va venir nuit après nuit pour te violer jusqu'à ce que tu le fasses. Et tu sais qu'il prendra un malin plaisir à te torturer autant physiquement que mentalement.
Oh que oui, je le sais pertinemment ! Mes yeux s'embuent, me revoilà comme une petite souris prise au piège entre les griffes d'un putain de chat tueur.
Corentin : - Ton cul et ton influence dans ce club sont les seules raisons pour lesquelles tu respires encore. Papa t'a loupée une fois, mais sois sûre que la seconde sera la bonne. Ta chatte est à moi, et concernant celle qui miaule, gare à toi, je lui arrache la tête pour te la faire bouffer si tu dois un mot à Matt. J'espère que t'as bien compris, salope.
Il retire vivement ses doigts de mon fourreau, les léchant comme un mort de faim. Je manque de défaillir quand il me lâche et me laisse glisser le long du mur, sous leurs ricanements.
Papa : - Ah, si ta mère te voyait. T'aurais au moins pu gémir, ingrate. N'oublie pas : on attend que le sang de Matt coule. Sinon, ce sera celui de tes proches...
Je fixe le sol sans rien dire, essayant de calmer mes tremblements. Cannelle est en vie, c'est déjà ça. Pour la violation de mon intimité, j'a l'habitude, j'ai appris à ne plus en tenir rigueur, mais cette histoire d'assassinat. Je ne serais jamais capable de faire du mal à Matt, j'ai trop besoin de lui pour ça !
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