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❥ XI - Au centre du club

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️

* * * * *

- - - - - PDV Neyla - - - - -

Monsieur-muscles se retire de ma vue, avant de laisser apparaitre un autre homme, celui qui vient de prendre la parole. Je plisse les yeux alors qu'il avance vers moi, les doigts de Matt se serrant soudainement autour des miens. D'où connait-il mon nom de famille ? Un brun aux yeux émeraude, un visage assez fermé, des cheveux attachés en un petit chignon. Il me détaille de haut en bas, se tournant vers ses frères.

? : - On ne touche pas cette fille.

Mes yeux se posent aussitôt sur son dos musclé qui est recouvert de la marque de leur club. Tatouée à même la peau, ce crâne est imposant, je vais le voir partout maintenant. Je reporte mon attention sur lui lorsqu'il se plante devant moi.

? : - Hunter, pour vous servir. Matt, je présume ?

Ce n'est que maintenant que je remarque qu'il ne me regarde pas. En même temps, j'ai ses pectoraux saillants juste devant moi ! Mais... Une minute, il connaît Matt ?

Matt : - Effectivement. Merci pour l'invitation, mec.

Hunter : - Je ferais tout pour ma Maiwene, sans hésiter. Et elle sera heureuse comme tout. T'as bien grandi, Neyla, un plaisir de te revoir.

Mais bordel, c'est quoi ce bordel, et c'est qui ce mec ?! Je le dévisage, alors qu'il se bidonne comme si je venais de lui faire la blague de l'année, alors que je n'ai pas prononcé un seul mot.

Hunter : - Tu pourrais mordre rien qu'avec ton regard ! Doucement, je t'ai quand même mis sur ta première moto... Tu m'appelais Uner. Tu n'arrivais pas à dire mon nom quant t'étais haute comme trois pommes.

Oh putain, mais oui, ça me revient, même si c'est flou !

Neyla : - Uner... Hunter, le Président des Blood Brothers !

Il me fait un clin d'œil, avant de reculer quand la porte dans notre dos claque, en même temps qu'une vois féminine.

? : - Tu te fous de moi, Hunter ?! C'est qui encore, cette breb...

Et encore une qui va m'appeler comme les putes que se font ces bikers ! Je fronce les sourcils et me tourne pour lui faire face, avant de me figer net lorsque je reconnais ma tante. Même des années après, elle est toujours la même, pas une ride en plus ! Cette chevelure blonde que je jalouse est toujours aussi soyeuse, et ces yeux bleus...

Maiwene : - Mon dieu, Neyla ?! C'est bien toi ?!

Je lâche la main de Matt pour me jeter dans les bras du seul membre de ma famille qu'il me reste. Mes larmes s'échappent de mes yeux et je profite de cette étreinte comme le plus beau des cadeaux. Des années que je n'avais pas senti son parfum fleuri...

Maiwene : - Mais comment tu nous a trouvés ?! Le QG n'est repérable de nulle part !!! Mon dieu ce que tu es belle, ta mère serait tellement fière de toi ! Comment tu vas, hein ?!

Elle attrape mon visage en coupe pour m'observer et je souris, un torrent de larmes dévalant mes joues.

Neyla : - Je vais bien, je t'assure ! Je suis là par surprise, c'est Matt qui m'a amenée, visiblement il était en contact avec Hunter. Ou Uner, comme je disais si bien...

Maiwene : - Ce petit con a bien joué le jeu ! Je présume que monsieur-muscles, à côté de mon loukoum de mari, c'est Matt ?

J'entends l'étouffement de salive d'Hunter et je pouffe de rire, alors que je regarde Matt qui se tient droit, fier comme un coq. Évidemment, quand on flatte son égo...

Neyla : - C'est cela. Matt. Matt Ortega, mon petit ami.

Maiwene : - Ortega... Je connais ce nom. New York ne jure que par ça, hein... Et puis, t'as pas choisi le plus moche... Ah, ça me rappelle mes années de jeunesse...

Hunter : - Non mais t'as fini ouais ?! Traite-moi de vieux croulant aussi !!!

Maiwene : - Oh ces hommes, que des susceptibles...

Je glousse avec ma tante. J'ai l'impression de revenir des années en arrière, avant que tout ne change entre nous, avec le décès de maman et mon refus de rejoindre le club... J'observe autour de nous, ils sont une seule et même famille ! Chacun reprend le cours de sa discussion, alors que Maiwene rejoint Hunter qui la prend par la taille.

Maiwene : - Mmh, Neyla, on va voir si t'es digne d'être parmi nous ce soir, avec ton ami... Hunter est le Pres', tu as vu également Ashton, le Vice-Pres'. Qui sont les autres ?

Je dévisage ma tante. Elle est sérieuse ? C'est quoi, un rite de passage ? Je hausse les épaules.

Neyla : - Je suis pas experte en la matière...

Maiwene : - Oh je suis certaine que si... T'as trouvé un mec qui aime les bécanes à en juger par son look, et vu tes bottes ainsi que ton blouson de cuir, tu en es une aussi. Tous les clubs de motards fonctionnent de la même façon... Tu étais incollable petite.

Mes méninges tournent à plein régime, tandis que j'échange un regard avec Matt qui hoche la tête pour m'encourager. Il m'amène contre lui et m'entoure de ses bras musclés. Les réponses fusent soudainement, comme par magie.

Neyla : - L'homme avec les dents en or, c'est le trésorier. Il gère toutes les dépenses du club et prévient le Pres' s'il y a un souci. Celui avec la barbe, le Road Captain, il est en tête du cortège quand vous sortez et s'assure de la sécurité routière. Mmh... Celui à la cicatrice sur l'œil, avec je sais pas combien de couteau à sa ceinture, et son flingue contre son torse. Le sergent d'armes. Il gère les stocks de munitions.

Maiwene : - Et les mecs du fond ?

Je dévie mon regard sur les concernés qui restent à l'écart, en train de fumer des clopes.

Neyla : - Les Prospects. Ceux qui apprennent. Qui ne font pas encore partie officiellement du club, mais cela ne saurait durer à condition qu'ils fassent leur preuve. En attendant, ils restent les larbins des membres officiels.

Je vois ma tante sourire, se tournant vers le dénommé Hunter.

Hunter : - Toujours aussi incollable. Impressionnant.

La voix de Matt vient soudainement s'insinuer dans mon conduit auditif.

Matt : - T'es la meilleure, princesse... Et si je te dis que j'ai tout compris grâce aux Sons Of Anarchy ?

Je laisse échapper un petit rire.

Neyla : - Comme l'a dit ma tante, tous les clubs de motards fonctionnent de la même sorte. C'est comme les sandwichs du McDo. Il faut suivre la charte et voilà. On invente rien, on suit les règles.

Matt : - Et tu t'es souvenue de tout ça...

Neyla : - Cela faisait partie intégrante de ma vie passée...

Maiwene : - Tu sais que tu es toujours de la famille, Ney'. Même si ma sœur n'est plus là. Tu restes ma nièce adorée !

Elle lève la bière qu'elle tenait pour nous saluer, avant de s'avancer parmi les autres femmes de la bande. Les régulières des motards, je suppose. Celles qui les ont épousé. Les brebis, celles qui batifolent à droite et à gauche, elles sont un peu plus loin, en compagnie des Prospects.

Matt : - Mais moi j'ai une autre question...

Hunter : - Vas-y, pose-la.

Matt : - Vous roulez avec quoi ? Motos de courses ? Citadines ?

Le Président nous fait un signe de menton pour le suivre, ce que nous faisons. Je détaille chaque membre qui me fixe, ne baissant pas les yeux cette fois. Je ne suis plus intimidée, étrangement. J'ai l'impression d'être entourée de personnes de confiance. J'en oublie presque mon dégénéré de père... Faut que je parvienne à leur en parler, mais je ne veux pas gâcher la soirée !

Hunter : - Derrière le portail noir, là-bas. Nos bêtes dorment.

Il tapote l'épaule de Matt, avant de retourner à la petite fête qui est donnée. Je prends la main de mon beau brun et l'entraine à ma suite, poussant le battant du haut portail pour entrer dans une seconde cour, celle-ci étant abritée par un toit en toile pour que les motos ne soient abîmées par les intempéries.

Matt : - Je le savais ! Des Harley.

Je souris en venant caresser le carénage de certaines. C'est le paradis pour les motards ici, je suis aux anges.

Matt : - Princesse, tu crois que c'est laquelle, celle d'Hunter ?

Je tapote mon menton en observant les différentes motos. Je souris en voyant la marque des Blood Brothers imprimée sur le réservoir de l'une d'elle, en gros modèle.

Neyla : - Je dirais celle-ci... Les autres n'ont pas le crâne.

Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que des larges mains glissent sous mes cuisses pour me soulever. Je pousse un léger cri de surprise, Matt nous déplaçant jusqu'à ladite moto. Il pose mes fesses nues sur le cuir froid de la bécane, un autre couinement m'échappant.

Neyla : - Matt !!! C'est froid, bordel ! Mais qu'est-ce que tu fais ?

Il vient nicher son nez dans mes cheveux en les humant longuement. Je plisse les yeux, essayant de deviner ce qu'il fait. Et lorsque ses mains glissent le long de mon dos pour remonter vers ma veste qu'il me retire, je comprends aussitôt.

Neyla : - Pas ici ! Pas sur cette moto ! Mais on va se faire prendre !

Matt : - Ils sont pas cons, ils se doutent de ce qu'on va faire... Et puis j'ai pas aimé comme il te regardait, ce Hunter. J'ai besoin de récupérer ce qui m'appartient. Quoi de mieux que de le faire sur sa bécane mmh ?

Il recule son visage pour venir croiser mon regard.

Matt : - Et puis... Il y a une chose que l'on a pas terminé. Et je déteste les choses bâclées.

Un gémissement m'échappe quand il passe ses paumes sur mes seins qui durcissent d'excitation, mais également dû au froid. Je m'empresse de lui retirer son cuir à mon tour, ce qui lui donne mon approbation. Je tire son t-shirt pour qu'il le retire, me laissant tout le plaisir pour caresser ses abdominaux fermement tracés. Je mords d'instinct ma lèvre, le faisant ainsi grogner.

Je finis seins nus, ne portant plus que ma simple jupe en cuir. J'avais oublié que mon string s'était déjà fait la malle dans la voiture !

Matt se penche pour embrasser le pourtour de mes seins, puis s'attaque à mes tétons. Il les lape sensuellement, les titille, les mordille, me faisant gémir de plus en plus fort.

Matt : - Mmh, sensible la demoiselle...

Neyla : - Matt, tu vas me faire hurler, arrête ça...

Il se redresse, capturant mes pointes durcies entre ses index et pouces, ne me lâchant pas du regard. Il les fait rouler sur ses doigts, tirant dessus alors que sa langue vient caresser ma lèvre inférieure.

Matt : - Mais je compte bien te faire hurler... Je veux que ces abrutis sachent que t'es pas ma brebis, mais ma régulière...

Neyla : - Mmh... On dirait qu'il y en a un autre qui a bien aimé les Son's...

Matt : - La meilleure série de tous les temps concernant les motards...

Neyla : - Je valide...

Matt : - Tu vas bientôt valider le fait de s'envoyer en l'air sur une Harley...

Je glousse, en profitant pour lui voler un baiser. Mais ses lèvres me quittent rapidement pour dériver sur ma carotide, ma poitrine, puis mon ventre. Ma respiration s'accélère rapidement, des halos de fumée s'échappant de ma bouche en raison de la basse température. Des tremblements me prennent, mais je n'ai pas froid, au contraire, Matt sait pertinemment comment faire pour augmenter la température.

Je l'observe se glisser entre mes cuisses, écartant ces dernières telles les ailes d'un papillon. Il souffle sur mon intimité trempée, m'arrachant un sursaut, avant de venir me déguster comme le plus délicieux des mets. Ma tête part en arrière sous le plaisir qui afflue sous sa langue experte, mes doigts venant se glisser dans mes cheveux pour les tirer. Mon bassin se met à onduler contre sa bouche qui me rend de plus en plus folle au fur et à mesure des minutes qui passent.

Sa langue monte le long de mes lèvres intimes qui gonflent, tout comme petite boule de nerfs qu'il titille par intermittence. Une nuée de papillons se déploie dans mon bas-ventre et j'explose en me cambrant contre la tête de Matt, mes doigts se crispant dans ses cheveux. Je laisse l'orgasme traverser alors que ma voix part dans les aiguës sans que je ne le contrôle.

Neyla : - Mmh Matt !!!

Mon cri déchire le silence autour de nous, heureusement que la musique dans la cour d'à côté couvre ma voix ! J'entends distinctement le ricanement du motard entre mes cuisses qui se redresse, revenant à hauteur de mon visage. Je tape contre son épaule.

Neyla : - Arrête de rire !!! Je peux pas me contrôler, c'est malin !

Matt : - T'es tellement belle quand tu jouis, princesse...

Il se fiche ouvertement de ce que je dis. Je souris en coin, m'abandonnant au baiser qu'il m'offre ensuite, son membre venant s'insinuer entre mes aines, venant reprendre sa place en ma chair intime qui s'écarte pour le laisser passer. Mon gémissement meurt contre les lèvres de Matt qui n'attend pas avant d'opérer des mouvements de va-et-vient contre mon bassin, me propulsant encore plus haut dans le plaisir. Mes mains s'ancrent à ses larges épaules que je griffe sans ménagement, arrachant plusieurs râles rauques à mon amant.

Mes talons se plantent dans ses fesses musclées, nos bassins claquant en harmonie l'un contre l'autre, le bruit de nos chairs qui se rencontrent résonnant autour de nous. Nos langues s'enroulent ensemble afin de débuter un ballet endiablé, et toutes mes terminaisons nerveuses se mettent en stand by. Je ne parviens plus à penser à autre chose que le corps de Dieu de Matt. Mes mains parcourent ses trapèzes, ses pectoraux, ses abdos... Il sort tout droit de l'Olympe, y a pas d'autres explications ! Un Dieu vivant.

Neyla : - Matt... Encore...

Il agrippe fermement mes fesses pour me tenir d'avantage contre lui, son chibre venant beaucoup plus profondément en moi, créant ainsi de violents spasmes sur mon corps en combustion instantanée. Je ne peux me retenir plus longtemps et suis propulsée au paroxysme du plaisir, le besoin de hurler ce bonheur me prenant.

Neyla : - Ouiiii, MATT !!!

Mon souffle se coupe net sous l'intensité de l'orgasme qui ravage mon corps tout entier. Je tremble contre mon beau brun qui se met à grogner comme un ours enragé, avant de se figer net. La chaleur qui se répand en moi me fait comprendre que lui aussi a atteint le point de non retour. A bout de souffle, je pose ma tête sur son épaule en souriant niaisement, caressant son dos musclé du bout des ongles.

Aucun de nous ne parle, profitant simplement de moment de symbiose qui touche à sa fin. Je suis sur le point de lui dire que je l'aime, lorsqu'une voix fluette se fait entendre.

Maiwene : - Si vous êtes sur la bécane d'Hunter, je vous conseille de déguerpir. Bande de petits polissons... Rhabillez-vous et venez prendre l'apéro !

Je ne peux retenir un rire en entendant la voix de ma tante de l'autre côté du portail. Matt ne bouge pas et caresse ma joue tendrement.

Matt : - J'adore t'entendre rire de la sorte. J'espère que mon cadeau te plait...

Avant que je ne puisse lui répondre, une autre voix résonne, et cette fois, elle est plus rauque.

Hunter : - Bordel, ils font quoi là-dedans... Noooon ?! Ils ont osé ! Putain ! Je vais étriper ce Matt ! Lâchez-moi !

Je mords ma lèvre alors que Matt se retire de moi comme s'il venait se brûler. Il me tend mes vêtements et reprends les siens pour les enfiler, se rendant ainsi présentable. Je fais de même avant que quelqu'un ne débarque ! Puis je viens me mouler à mon homme, le regardant amoureusement.

Neyla : - Tu viens de m'offrir quelque chose d'inespéré : une partie de jambes en l'air sur la bécane d'un Blood Brothers, et en plus, tu as retrouvé ma tante... Je t'aime, Matt Ortega.

Matt : - Je suis prêt à tout faire pour que tu retrouves le sourire, princesse... Savoure ce petit moment avant qu'Hunter ne nous demande d'astiquer sa moto...

Neyla : - Je vais profiter, mais il faudra également qu'on leur parle de la véritable raison de notre présence ici...


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